Aller à l’essentiel

Après une petite discussion, sans pression, il la regarda et lui demanda "Est-ce que tu voudrais venir vivre chez moi ?" (Spoiler: elle a sauté de joie et a dit oui !)

Tout s’est enchainé si rapidement qu’au moment où je vous écris, cela fait bientôt un mois que nous sommes officiellement installés ensemble. Car ça y est, j’y suis, dans ce lieu que j’ai été amenée à «hanter» lorsqu’il n’était pas là.

Celui qui m’a semblé si grand par rapport au petit cocon que je m’étais créé, mais qui aujourd’hui est devenu « la maison », notre chez-nous!

Maintenant, tout est à sa place (ou presque), les cartons sont vidés (ou presque), la décoration et les tableaux mis aux murs et, on a eu de la chance, nos deux univers ont réussi à s’accorder en une jolie symphonie.

Cependant, pour atteindre cette entente, il nous a fallu réussir à concilier nos deux façons de voir. Réussir à imaginer notre espace, avec nos goûts, nos hobbies, nos quotidiens et notre vie de célibataire d’avant.

Avant tout, il faut savoir que je suis une bordélique rangée.

Définition: si vous voulez trouver quelque chose, demandez-moi, sinon vous ne trouverez ja-mais !

Pour avancer, pour travailler, pour apprendre, j’ai besoin que tout soit à portée de vue, sous peine de complétement l’oublier. Mon environnement a donc toujours été très «chargé», pleins de détails, de notes, de «souvenirs» ramenés de balades, de vacances, de cadeaux ou encore simplement d’objets que j’ai trouvé «beau».

Alors, lui qui adore le sobre, le blanc, l’épuré, …. Le choc, vous imaginez ! Il a donc fallu faire des choix pour arriver à quelque chose qui nous conviennent. Mais ça a aussi été l’occasion pour moi, de me faire cette réflexion :

«BORDEL, j’ai tellement de [insérer tout objet possibles et inimaginables], comment est-ce possible!?»

Et voilà donc le sujet de cet article (on y arrive enfin, sorry)...

Le minimalisme (ou l’art de faire passer la pilule des deux valises et 3 cartons de vêtements)

Je n’aime pas jeter. Je tiens ça de ma maman; «on ne sait jamais» et «ça pourrait servir» ce sont des phrases qui pourraient être mes épitaphes.C’est cliché mais c’est comme ça que je suis arrivée à 5 valises donc 4 remplies de vêtement datant du début des années 2010 (no jugement please) et des dizaines de «petits sachets trop mignons».

Alors, passée l’étape où je venais avec un petit sac de sport, me voilà venue avec mes gros sabots et l’invasion de la penderie a pu débuter. Tout comme celle de la cuisine, de la salle de bain, (coucou les bouclettes et les nombreux shampoings utilisés VS le gel douche 12 en 1 utilisé par tous les Hommes #clichés)…

Mais il était clair que je ne pouvais pas tout garder; la question de quoi garder, de quoi donner et de quelle manière s’en débarrasser m’a vite (rendue triste) taraudée.

Alors, afin de vous épargner des recherches, que dis-je des errances, voici ma démarche qui m’a permis d’épurer (un peu) mon dressing. (Vous m’en direz des nouvelles. De rien.)

Quand faire le tri? Avant le déménagement!

Premier tri: axé sur l’état du vêtement.

Pendant la préparation des cartons, j’ai pu prendre le temps de vérifier vêtement par vêtement leur qualité.Tous ceux qui avaient un accro ou une décoloration, que je ne pouvais ravoir avec une simple teinture, hop, ils allaient aux cartons « à donner/à vendre ».

Avantage: ne pas porter 20kg en plus pendant le déménagement.Bémol: LE TEMPS. C’était extrêmement long et fastidieux.

Deuxième tri: axé sur la probabilité de le porter. (Celui-ci a été plus compliqué pour moi).

J’ai dû me séparer de vêtement du fait de leur taille, du sacré coup de vieux qu’ils avaient pris, mais ça, ça passait pour moi au 12ème plan. Car, pour beaucoup, ils ont une valeur sentimentale. Derrière ce vœux t-shirt Kellogs, je me souvenais des répétitions du samedi matin. Derrière ce jean, je me souvenais du magasin dans lequel je l’avais acheté et avec qui… Un supplice pour une nostalgique comme moi, vous en conviendrez !

Mais, HEUREUSEMENT, je n’étais pas seule et grâce aux personnes qui étaient là pour me ramener dans le droit chemin !

A la fin, j’avais réussi à me séparer de nombreuses pièces !

Certaines en très bon état et d’autres un peu moins mais qui avec un peu de travail pourraient retrouver une belle vie (petits points de croix, teintures ou petits patchs autocollants, etc etc).

Ah, et quand je dis « de nombreuses pièces », je parle de deux énormes cartons...

Alors la question maintenant était :

« Keske j’vais en faire?»

J’ai eu l’occasion de m’essayer à pas mal de «solutions»:

  • Vinted/Le Bon Coin: sympa parce que «dineros» mais tellement chronophage du fait des négociations à mener que j’ai abandonné au bout du deuxième article vendus.

  • Croix Rouge: dans les bennes prévues mais petit bémol: elles sont souvent éventrées… Pas sûre que les affaires aillent aux personnes qui en ont besoin.

  • Les brocantes: supers moyens pour vendre à petits prix, surtout si vous avez une "équipe" pour organiser le stand, faire l’étiquetage, et passer le temps entre deux acheteurs.Il faut juste avoir un bon timing pour ne pas attendre 3 mois avec ces cartons/sachets empaquetés.

  • Emmaüs: le best moyen pour se sentir utile, en ayant la certitude que tes affaires seront prises en charge et qu’elles arrivent dans de nouvelles mains qui en prendront soins (à mon sens évidemment!).

Au final, j’ai pu vendre, donner, troquer aussi parfois, pas mal d’affaires. Et au-delà de la paix des ménages que j’ai pu conserver, c’est aussi mon impact environnemental que j’ai senti s’alléger !

Ça m’a fait me poser la question de mon impulsivité à acheter de nouveaux habits. « NON, je n’ai pas besoin d’une nouvelle robe… ». Et j'ai pu m'interroger sur "pourquoi ne pas jeter alors que je sais que je ne le porterai plus ?" Tant de comportements que je n’avais jamais trop pris le temps d'analyser mais qui clairement ne sont plus en adéquation avec mes envies.

Au vu du bien phé-no-mé-nal que ça m’a procuré, (notamment parce que je trouve maintenant rapidement ce que je cherche), je crois que je vais pouvoir étendre ce rangement par le vide à d’autres pièces ! Enfin... On verra si le mood continue !

𝑴𝒂𝒓𝒊𝒆 𝑲𝒐𝒏𝒅𝒐 𝒅𝒊𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒒𝒖𝒆 𝒋𝒆 𝒔𝒖𝒊𝒔 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒃𝒐𝒏𝒏𝒆 𝒗𝒐𝒊𝒆 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒋𝒆 𝒄𝒓𝒐𝒊𝒔 𝒒𝒖𝒆 𝒎𝒐𝒏 𝒎𝒐𝒊-𝒂𝒅𝒐𝒍𝒆𝒔𝒄𝒆𝒏𝒕𝒆 𝒏𝒆 𝒎𝒆 𝒄𝒓𝒐𝒊𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒑𝒂𝒔. E𝒍𝒍𝒆 𝒓𝒆𝒕𝒐𝒖𝒓𝒏𝒆𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒔𝒂 𝒄𝒉𝒂𝒎𝒃𝒓𝒆, 𝒐𝒖̀ 𝒑𝒊𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒇𝒓𝒊𝒏𝒈𝒖𝒆𝒔 𝒆𝒕 𝒍𝒊𝒗𝒓𝒆𝒔 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒆 𝒔𝒐𝒍 𝒓𝒆𝒏𝒅𝒆𝒏𝒕 𝒔𝒐𝒏 𝒂𝒄𝒄𝒆̀𝒔 𝒒𝒖𝒂𝒔𝒊 𝒂𝒄𝒄𝒆𝒔𝒔𝒊𝒃𝒍𝒆.

Violette 🌸

2022-07-25 Violette Humeurs