Pourquoi pensez vous ? Brûlant, bisant votre couL'on veut que tu avoues.Mais ce n'est pas assezIl te faut croireEt si du matin au soirvenez à cesserL'intégralité de nos penséesIl nous faudrait recommencerJusqu'à ce que ton âmene connaisse plus que nos motsQue ses seules ramesDans la mer des sotsSoit nos armesSoit tes larmesQue tu libèrent de ta peauQui à nos motsNe serait plusSi cela lui pluCar il ne reste qu'une seule certitudeparmi les étendues d'une tristesse infinitudeLui, est amourLui, te labourePlein d'aspérité il te fait zinc,S'il dit que les mathématiques sont faussesAlors la raison elle même s'exauce Ca a toujours été un faitEn effetdeux et deux font cinq.

Total

A m'asseoir sur un banc, cinq minutes avec moi, et regarder les gens tant qu'y en a...Les silences. En voici un titre annonciateur d'un article plein de peps et de bonne humeur !Ombre : Qui dit encore peps en 2024 ?Pour moi le silence, ce sont d'abord des souvenirs. Couchée sur mon canapé à entendre le cliquetis de mon horloge qui finit tout doucement par m'apaiser.Ombre : Ce n'est pas une horloge grand-mère, c'est ton thermostat !Lumière : Bon Ombre, ça suffit maintenant !C'est le calme qui m'enveloppe pendant que mon cerveau fuse devant l'intrigue d'un bon livre. C'est une grasse matinée qui ne prend pas fin avec la sonnerie du réveil mais plutôt grâce aux bras tenus du soleil. ce sont des balades en forêt, à réapprendre à me concentrer sur les sons alentour qui sortent d'ailleurs que de mes écouteurs. C'est le bruit des vagues, des abeilles, des rires, du vent que le silence nous permets d'écouter avec gaieté.Mais revenons au présent. Je trouve qu'il est important, même essentiel, de se confronter à ces moments de silence. Je n'ai pas dit de solitude, mais bien de silence.L'une des choses que j'aime le plus partager avec les gens que j'aime, ce sont ces instants sans parole. Où la présence de l'un et de l'autre suffit, où l'on n'a rien à combler ou à prouver pour juste profiter et s'aimer.Ombre : Et bah, on ne doit pas s'amuser tous les jours avec elle.Bon d'accord, c'est un peu too much dit comme ça. Mais je suis certaine que vous voyez tous de quoi je parle.Comme quand vous partez pour 8h de voiture en vacances avec vos parents, que vous vous endormez sur le canapé avec votre petit.e ami.e, que vous faites un run avec quelqu'un sans avoir besoin de parler (ou juste parce que sinon vous crevez au bord de la route par manque de souffle).Je trouve que pouvoir profiter des silences avec d'autres que soi, c'est le stade au dessus, la confiance ultime d'une relation qui fonctionne sans le flot de multiples mots.C'est aussi ce qui vous permet de comprendre ou bien d'interpréter les émotions de quelqu'un :Reconnaître la personne au bruit de ses pas dans les escaliers, comprendre que l'on vous ment à sa manière de vous regarder. Un froncement de cil, une lèvre qui tressaute.Le corps trahit souvent nos émotions avant qu'on ait le temps de les exprimer, et certaines personnes de votre entourage savent les décrypter.Et puis, il y a les moments où c'est à soi-même que le silence s'impose. Dans l'article «L'instant présent », j'écrivais sur la complexité de réaliser de la méditation. un exercice qui, sur le papier, semble assez simple et peut se retrouver fastidieux. En effet, nous sommes sans cesse happés par de multiples sons : Le brouhaha du travail, la télévision en fond, le téléphone qui sonne, les bruits de la circulation.Faire taire ses pensées pour se concentrer sur soi et sur notre environnement. Parce que savoir mettre les choses sur pause, cela ne signifie pas seulement couper le vacarme autour de nous, mais en nous.Cette petite voix, ces petites voix (oui ombre et Lumière c'est de vous que je parle), qui ont toujours leur grain de sel à ajouter. Qui nous laissent rarement un temps de répit.Choisir le moment de l'écouter, en voici toute la complexité.Apprécier le silence, c'est aussi accepter de lui laisser une place. Dire stop à l'agitation et au raffut imposés par nos vies parfois à 1000 à l'heure.Je ne sais pas vous, mais en vieillissant je me suis découvert une jauge de sociabilité. Je m'explique. J'aime les gens en général, le contact humain, les grandes discussions, les concerts, le brouhaha des grandes tablées, les rire à profusion. Mais je les apprécie d'autant plus quand ceux-ci connaissent des intervalles, une mi-temps où je mets mon cerveau et ma disponibilité sur off. J'ai l'impression que plus le temps passe, plus j'assume avoir besoin de ces parenthèses dans mon quotidien pour me sentir bien.Rassurez moi, je ne suis pas la seule dans ce cas ?Allez, c'est parti pour mettre la musique à fond avec Philippe qui m'aboie dessus pour que je lui lance son (foutu) jouet.A m'asseoir sur un banc, cinq minutes avec moi, regarder le soleil qui s'en va...

Les silences

En tant que Lorraine et Mosellane pure souche (malgré une période où Nancy fut mon refuge), je me devais de visiter les pays qui bordent nos jolies vallées.Alors bien sur, j'ai déjà visité le Luxembourg, ses forêts, son centre ville, et j'avais été catapultée en Bavières, mais je n'avais jamais encore visiter la capitale allemande. Je vous invite donc à me suivre donc ma découverte Belinoise, le temps d'un week-end prolongé, partagé entre bières, repas peu vegan, balades, et spectacles.On a eu une chance incroyable, celle de partir lors d'un week-end ensoleillé. Dieu seul sait que cette année, ils sont peu nombreux et lorsque l'on brave les vents du nord qui souffle fort, je vous assure que les rayons de soleil étaient plus que bienvenus.Départ du luxembourg, tôt, très tôt, pour pouvoir profiter un maximum dès la première journée.Arrivée, à 10h avec un sac à dos et une faim de loup. Dilemme rapidement résolu avec notre première curry wurst (but not the least) du week-end.Ce plat, riche, mais tellement réconfortant, relevé mais pas épicé (car oui, je suis une craintive des cuisines épicées), rapide mais nécessaire d'être dégusté. Oui, c'est une ode à ce plat, trop peu répandu dans nos contrées.Après cela, rassasié comme jamais, on a commencé notre découverte de Berlin par la "Tour TV", l'AlexanderPlatz, du sommet duquel, une vue panoramique de l'ensemble de la ville est offerte. Rien de mieux pour visualiser exactement les bâtiments, les lieux à visiter, ceux que nous avions prévu de voir, et ce qui, manque de temps, allait devoir être relayer à une prochaine visite.Et ce qui nous a frappé c'est que Berlin est une ville "parsemée" d'église. Alors évidemment, on en a visité pas mal (passion église et curry wurst, ça commence à faire beaucoup).Nous avons pu visiter l'Eglise Sainte-Marie dans le quartier Mitte et également nous balader sur la Nikolaikirchplatz et son église qui regorge de détails historiques et d'histoires passionnantes.Info voyageurs : pour minimiser nos dépenses liées aux visites, on a pris un "Welcome Pass" qui offre des réductions sur des restaurants, des lieux de cultes, des sites touristiques, et qui pour nous, a été rentabilisé dès la visite de la tour TV. Vraiment je recommande.Alors qu'il était déjà presque 14h, toujours nos sacs sur le dos, le soleil tapant et l'envie de goûter une Berliner Kindl (bièrasse) se faisant sentir, nous nous sommes posés sur une terrasse, au bord de la Spree pour profiter dignement de ce week-end déjà bien entamé. De l'eau, du vent, du soleil, on était bien.Mais l'envie de découvrir cette belle ville est vite revenue, alors direction la "Berlin Cathedral" qui abrite une nef plus qu'incroyable. Du haut des 1000 marches (pas d'exagération, jamais) et de la rotonde qui est au sommet extérieur de cette cathédrale, nous avons pu profiter d'une vue incroyable et du couché de soleil.Avant d'aller profiter d'une grande et belle nuit de sommeil bien méritée, et pour profiter d'une ambiance particulière du Berlin des années folles, nous avons pu aller manger au sein du Restaurant Nolle qui dans ses plats et dans la décorations intérieur nous a plongé dans la série Babylone Berlin pour les connaisseurs.Pour les autres, je vous la conseille TRES fortement.A savoir que Berlin met en avant les patates, les pommes de terres et autres tubercule mais plus que tout, la viande, alors ami.s vegan; courage, la ville et les gens en valent la peine.Notre nuit à l'hôtel a été plus que parfaite.Déjà, en terme de localisation, l'Eurostars Berlin est central et accessible. La chambre et les lits (on sent qu'on avait besoin de dormir et surtout de bien dormir ?) étaient propres et supers grands.Et gros big up à l'espace SPA &#x26; Détente, qui nous a permit de nous délasser après nos 30km journalier.La deuxième journée s'est lancée après un énorme petit déjeuner prit à l'hôtel, et nous avons accès cette journée sur le côté historique de Berlin.Potsdamer Platz, où une partie du mur de Berlin est conservée et où on peut se rendre compte de la hauteur de ses murs.Puis nous avons pu déambuler dans le mémorial dédiées aux Juifs morts durant la seconde guerre mondiale. Un grand calme y régnait. Le mémorial est pensé comme étant un endroit où avancer, se questionner, se chercher, et où même si on avance à plusieurs, on se sent très rapidement livré à soi.Oui, ce mémorial m'a impressionné.Puis, nos pas nous ont amené sur Pariser Platz, et la Porte de Bandenburger.L'immensité de ce monument, l'immuabilité de ses statues le surplombant... Oui, Berlin est fait par des géants c'est obligé !Non loin de cette place majestueuse, nous avons pu visiter le Reichtag. Enfin, le visiter, pas vraiment. Le voir de l'extérieur sous toutes ses coutures, ça oui. Car il faut savoir que les visites ne sont faites qu'en Allemand et nos compétences linguistiques s'arrêtent à l'anglais.Et, malheureusement, la pluie s'est invitée et nous avons pu trouver refuge dans un des meilleurs musées de la Terre (pas d'exagération on vous dit). Le musée du Jeux vidéo. Incroyable.Des jeux et des consoles vintages, des jeux d'arcades, tout pour passer un moment inoubliable (et où évidemment, mon côté compétitrice s'est réveillé). Après ces émotions, il était nécessaire de reprendre des forces. Alors direction le restaurant, Standige Vertretung, toujours aux abord de la Spree. J'ai pu y déguster un boudin noir délicieux accompagné d'une pinte de bière légère. Oui, c'était parfait et ça m'a permit de tenir le coup jusqu'aux prochaines émotions.J'ai nommé, le spectacle "Falling in Love" qui a prit ses appartements au sein du théâtre de Berlin, le Friedrichstadt Palast. 2h de bonheur. De la danse, du chant, des mises en scène éblouissantes, des costumes étincelants imaginés par Jean-Paul Gaultier et sublimés de pierres Swarovski. La salle, la plus grande d'europe (le saviez-vous ?) était bondée. L'endroit a rendu ce moment encore plus magique, et si vous avez la possibilité de la voir, je vous le recommande !Une nuit de plus, et la dernière journée est arrivée, bien trop vite.Lors de cette journée, nous avons pu nous balader et retrouver le soleil sur les berges de la Spree, mais aussi visiter un musée nous replongeant dans la vie du peuple allemand dans les années 70-80. Ce musée est très bien pensé, alliant informations très "lourdes" et précises avec des reconstructions d'habitations, de bureaux permettant de "vivre" véritablement l'expérience.Puis, après avoir dégusté un Kebap' absolument pas gras et suintant comme ils peuvent l'être pas chez nous, nous avons déambuler le long de la galerie de peintures et de graffitis à ciel ouvert.Ce site, "East Side Gallery", vit grâce aux artistes qui viennent de part le monde, mettre leur pierre à l'édifice, à côté du fameux et plus que célèbre "Le Baiser de l'amitié".Ces 3 belles journées sont passées à une vitesse folle.Tout était parfait, je crois l'avoir écrit 15 fois dans cet article. Mais c'est vrai. Se balader à pied, en métro, en bus, tout était fluide, léger. Parler avec des gens adorables, en anglais, en français et parfois avec quelques mots d'allemand, qui prennent le temps et ont un sourire à vous offrir. Visiter des lieux chargés d'histoire, de belles pierres et découvrir des restaurants et des mets délicieux. Je vous donne envie d'y aller j'espère ? En tout cas, pour nous cette escapade nous a permit de reprendre notre souffle avant de reprendre notre vie, notre quotidien et aussi, l'envie d'y retourner très vite.Violette

Je suis une Berlinoise

J'observe à droit et à gauche : «Celle-ci : la 11 » me dis-je.Je la sens bien. C'est exactement ce qu'il me faut pour valider ma théorie longuement réfléchie.Toute le monde a fait au moins une fois (si ce n'est plus) le choix malheureux de la file de caisse au supermarché qui n'avance pas ! Alors que l'on est pressé, bien sûr.Fort de mon impatience et en avance sur notre besoin d'instantanéité, j'avais établi une théorie permettant de choisir la caisse qui avancera le plus vite. ou celle qui avancera le moins vite.En effet, ce n'est pas la caissière qui ralentit le process, elle est professionnelle et gère le nombre d'articles scannées avec maestria. Ce n'est pas non plus systématiquement le nombre d'articles dans un chariot. C'est souvent le règlement des courses. Car une fois que la caissière a terminé de faire passer les N articles devant le laser rouge du scanner, elle a le temps de donner un coup de chiffon sur le tapis roulant, ranger les bons de réduction dans une enveloppe en attendant que le client termine de ranger soigneusement ses courses dans le chariot puis cherche frénétiquement le portefeuille contenant son moyen de paiement. pour ce dernier, nous avons trois possibilités : Carte bleue, chèque ou liquide. Un rapide regard sur l'écran pour connaître le montant et le choix du moyen de paiement s'effectue après un temps de réflexion.<ul><li>La carte bleue : Une fois retrouvée dans une des nombreuses poches ou au fond du sac, il faut bien sûr insérer ce bout de plastic dans le lecteur de carte dont les concepteurs se sont surpassés pour camoufler la fente : puis si la carte est lue ( sinon c'est retrait, frottage énergique de la puce sur la manche ou sous le pouce), encore quelques secondes de réflexion pour encoder le PIN à 4 chiffres.</li></ul><ul><li>Le chèque : Souvent dans la poche intérieure latérale zippée ou au fond du sac ou de la poche. Le voilà ! Le chèque est délicatement détaché du talon selon les pointillés et malgré le conseil de la caissière de "NE PAS REMPLIR LE CHEQUE - C'est la machine qui s'en occupe". Certains s'obstinent à chercher un stylo pour écrire le montant en prose avec des traits partout. Sûrement pour empêcher la caissière de rajouter un 1 devant le montant ou un zéro derrière. Une fois le montant imprimé et présenté au client, le chèque sera enfin signé.</li></ul><ul><li>Le cash : Le portefeuille ou le porte-monnaie ouvert, les billets neufs apparaissent et bombent le torse. Il y a différentes couleurs et sont souvent accompagnés de pièces de teintes variées pour faire l'appoint; Après s'être appliqué à compter soigneusement cette mini fortune sonnante et trébuchante devant les yeux de la caissière, celle-ci va refaire exactement le même contrôle. Et tout remettre par couleur et genre ce règlement hétéroclite dans les différentes cases du tiroir-caisse.</li></ul>Telle est donc ma théorie. Merci pour vos applaudissements, vous pouvez vous rassoir.Reste donc à le tester en réel pour la valider.J'étais donc à la caisse 11 avec trois chariots à moitié remplis devant moi. Les autres caisses étaient saturées. la caisse à coté, la 12, se vidait étrangement et rapidement car le client en pole position avec un seul chariot mais repli au delà du raisonnable. Et même dessous et devant. Beaucoup de packs de bouteilles de boissons sucrées, de bières, de vins, d'alcools et une moitié de rayon de paquets de chips en équilibre sur le sommet. A la vue de ce convoi exceptionnel, les clients changeaient de file.Grâce à ma théorie, je décide donc de changer de caisse et me positionne derrière ce supposé responsable des achats du barbecue de l'amicale des hérissons lorrains ou du club de foot local.J'étais certain de sortir avant le gars devant moi à la caisse 11. Un sentiment de pleine satisfaction nait en moi, détenteur de LA théorie du choix de la caisse.C'est parti : Notre homme démarre et le tapis vide se remplit à vitesse grand V avec tous les paquets de chips. puis il tente le «je dois sortir tous les packs? » oui, car ils sont tous différents là… Et le tapis s'engorge un peu plus.Ne pouvant plus rien y mettre, la caissière décroise les bras et lui demande sa carte de fidélité. Notre client s'interrompt dans le chargement du tapis, ouvre son sac banane et cherche sa carte fidélité parmi une liasse de bouts de papier mélangés à des billets. Finalement, la carte sera retrouve plus tard dans la poche arrière du pantalon. Scan du code barre, 3 tentatives de saisie du code plus tard, la caissière démarre le scan-marathon à une vitesse impressionnante. les paquets de chips sont dégagés en un temps record et les premiers packs de Banga commencent à les écraser de tout leu poids dans l'espace arrière.« Monsieur, il faudrait que vous commenciez à ranger car c'est bloqué là ! ». Et là, je constate que non seulement il y a engorgement de l'aire arrière, mais que le tapis frontal est rempli de packs et que son chariot n'est qu'à moitié vide.La chaine est bloquée. Devant, derrière, sur le coté : Il y en a partout. Un second chariot semble être la solution. Mais notre client n'a pas de second chariot, ni même de second jeton; je remercie la dame de la caisse 13 qui lui donnera finalement son chariot et son jeton. Le transfert de la base arrière démarre et le nouveau chariot se rempli de sacs de chips. puis de deux packs de Banga qui commencent à écraser les paquets de chips que notre homme ressort avec un agacement naissant. la caissière redémarre son travail et la noria de packs scannés remplit à nouveau l'espace arrière, notre homme semble débordé, le tapis à l'avant se vide et doit être à nouveau achalandé du restant dans son chariot. il n'est pas le seul à être agacé. je commence à monter un peu dans les tours. Surtout quand le gars de la caisse 11 qui était devant moi sort avec son chariot et me fait un clin d'œil détruisant le peu de calme qui me restait. Et ma fierté fait qu'il est absolument hors de question de changer de file. j'y suis, j'y reste. J'ai une théorie à valider moi !Le temps s'écoule lentement, je fais quelques exercices de respiration permettant de contenir le rythme cardiaque en deçà de la zone rouge. Zen.Voilà, finalement les deux chariots sont remplis (mais comment avait-il fait pour TOUT mettre dans un seul chariot au début ? Mystère de la consommation), le règlement arrive enfin. Je sais que, grâce à ma théorie mentalement validée, cette étape se fera rapidement ce n'est qu'une question de principe.Le montant à régler avoisine les 500 euros.Notre homme du jour replonge ses grosses mains dans son sac banane et sort une liasse de billets de 5 et 10 euros. le comptage s'annonce long et fastidieux. Il est très appliqué à poser billet par billet et en les rangeant dix par dix. Puis vient le porte-monnaie avec ses pièces. Voilà, au tour de notre professionnelle dus can ( et de la patience aujourd'hui) qui réitère l'exercice. Le compte est bon ! J'arrêt les exercices de respiration. Je retrouve ma quiétude d'avant, Une imprimante sort un ticket de caisse long comme l'attente subie.Caissière 1 : Pardon ? In vous faut une facture ? Ah, il aurait fallu me le demander avant car là, je ne peux plus l'éditer. faut aller voir à la caisse principale.Caissière 2 : Non Monique, demande à la principale, il te déverrouille pour l'édition.Caissière 1 : Merci Josiane.Coup de fil à l'autorité qui débloque l'informatique. Une facture vierge est introduite dans la mini-imprimante et la touche ENTER appuyée déclenche un bruit anormal: La facture se froisse complétement dans les mâchoires de l'imprimante qui s'est prise pour une destructrice de papier. le papier-accordéon est retiré et Monique cherche une nouvelle facture vierge. Qu'elle n'a pas.Caissière 1 : Josiane, tu aurais une facture ? j'en n'ai plus !Caissière 2 : Oui mais là, faut attendre que je finisse avec ce chariot.Josiane dépannera Monique après une longue attente qui a reboosté mon adrénaline. Facture finalement imprimée avec sa copie carbonée.je passe les détails sur le parfait pliage à 90° de la facture en trois parts égales par notre homme qui aura passé pas moins de 20 minutes à la caisse. Mes articles sont sur le tapis depuis belle lurette. j'espère que la DLC n'est pas dépassée depuis tout ce temps...Je tente une plaisanterie en annonçant à "Monique" que je n'ai pas besoin de facture. Nous ne sommes pas trop raccord sur cet humour. Mon chariot rempli, je règle avec ma carte, insertion et là : Le trou de mémoire. je ne me souviens plus de mon code. Ca me parait incroyable, je suis confus, je ne sais plus où me mettre, surtout pour éviter le regard assassin de la cliente derrière moi qui ne demande qu'à m'envoyer sa boite de petit pois carotte dans la figure.Je règle en cash et m'enfuis loin de cet endroit qui m'a fait perdre :<ul><li>Du temps</li><li>La validation de ma théorie</li><li>Toute confiance en moi</li></ul>Depuis, je repense à cet épisode à chaque fois que je vois un hyper méga chariot en caisse et je m'en éloigne naturellement. J'ai remisé cette théorie au fond de mes archives.Turgath

La caisse 12

Alors que j'étais en voiture, voguant à travers un flot compact de véhicules, ma playlist défilait. Soudain, changement de musique et à la première seconde, je l'ai reconnue.CETTE chanson.Un flot de souvenirsQuelque chose de fou, des souvenirs, des paroles inscrites dans notre mémoire la plus profonde resurgissent et quelque soit cette musique (car je sais qu'une vous est arrivée par la pensée) l'écoute de cette musique véhicule un monde à lui seul.Pour certaines musiques, il se peut qu'on les écoute seul, de manière volontaire parce qu'un peu…disons nous honteuse ?Mais ici, pas de jugements ! SAFE ZONE b*tches !Car oui, les goûts musicaux sont personnels, chacun défend les sons qui résonnent le plus en soi. Mais quand on trouve des morceaux qui font échos de la même manière chez celles et ceux qui nous entourent, c'est tout simplement délicieux.Et pour votre plus grand bonheur, et parce que j'en suis convaincue, c'est aussi votre plaisir-coupable, je vais vous avouer quel morceau l'Epicurienne et moi adorons... J'ai nommé Confession Nocturne de Fatal &#x26; Vito.Dans ma voiture, c'est cette musique qui est passée. Et quelque chose m'a frappé. Il y a des musiques qui sont faites pour être partagées. Car les écouter seul, cela n'a pas la même saveur.Oui, certaines sont pour des moments pour soi, pour se détente ou se focus, mais certaines sont des vrais moments de vie, des piliers qui nous permettent d'avancer, de créer de nouveaux souvenirs et de resserrer les liens d'amitié.Si si, rien que ça, je vous l'assure.Un véritable compagnonLa musique fait partie de nos vies, nous accompagne.Dans les bons moments, comme dans les mauvais.Une bonne chanson triste quand on l'est déjà, et c'est un tsunami d'émotions qui se déchaine, qui résonne si fort en nous, que l'on se sent comprit et que tout d'un coup... la douleur est plus supportable.Mais que serait un moment de bonheur sans la "bonne" musique ? Enfin, sans musique tout court ? Il manquerait quelque chose, c'est sur !Depuis quelques années, j'ai découvert les festivals et depuis plus récemment, les concerts. (J'ai dis "pas de jugement" merci !) Mais quel shoot de bonheur !Un moment hors du temps où l'amour des mêmes musiques est partagé. La découverte de nouveaux morceaux, la possibilité de hurler les refrains, de sauter et d'applaudir à ne plus en sentir ses mains…Oui, clairement la musique est faite pour être partagée. Elle rassemble. Elle ouvre à un monde où nos sens, nos pensées, notre sensibilité ne font plus qu'un et, rapproche, gomme les différences.Bien sûr, j'ai écrit ces lignes avec quelques musiques en fond et bien sûr qu'elle m'a portée.Je terminerai cet article en vous posant une question essentielle.Etes-vous de ceux qui peuvent écouter en boucle une même musique (des jours entiers) ou pour qui c'est synonyme de torture ?Pour ma part, c'est l'overdose sinon rien !Votre amie des musiques qui font vibrer,Violette

A partager, sans modération 

Le monde est vaste,au détour des chemins,un regard nouveau se pose sur la vie, sur moi.Au fil des rencontres je vois grandir en moi un amour sans faillePour l'humainl'espoir d'une cause perdue.Le monde est vasteet je pleure la solitude des périples lointainsj'immerge mon cœurqui se noie d'émotionsparce que c'est trop.Le monde est vastemon âmes se courbe, se plie puis s'ouvre à l'aubeJ'aimerai comprendre,oui, j'aimerai savoir si aux entrailles de la terreJ'y trouverai quelque chose de plus ?Parce que le monde est vaste et mon amour est infini.Laury

Le monde est vaste

" BONNE ANNEEEEE" 🎉🍾Embrassade, message à moitié saoul ou déjà en mode avion dans son lit, trinquage (oui je le sais, ce verbe n'existe pas) et résolutions.Oui avec la nouvelle année, c'est souvent là que nous essayons de faire le point sur celle passée et qu'on se fixe des objectifs pour celle à venir.Objectifs plus ou moins réalisables" Bon c'est décidé, début d'année je fais le tris dans mes vêtements"" Je me donne deux mois pour apprendre le mandarin, franchement avec des tutos sur Youtube, ça se fait bien"Objectifs concernant sa santé, son physique" Eté 2024, je me remets au sport et je reprends du poids"" Allez, j'essaye de cuisiner plus de légumes et manger sain"Objectifs personnels, plus profonds"Je pense davantage à moi, j'arrête de dire oui à tout""Je change de comportement, j'essaye de me montrer plus compréhensif.ve"Rêves à assouvir" Je vais lâcher mon emploi et monter ma propre entreprise""Je pars 6 mois faire un tour de l'Asie""J'ai envie qu'on se lance dans un projet bébé..."Certains sont des adeptes des résolutions, d'autres pas du tout.Mon rituel à moi c'est d'écrire (étonnant tiens) et faire le point en m'adressant à l'année qui va arriver."Chère 2024..."J'aime pouvoir étaler sur du papier ce petit constat et ces espoirs, me dire que je pourrai les relire dans 10 ans.Pour moi l'année 2023 aura était celle de toutes les nouveautés, de l'apprentissage, mais aussi de mes 30 ans. J'ai souvent ces sacrées Ombre et lumières, toujours cachées derrière une oreille, qui lisent ce que j'écris et y apportent leurs commentaires.Ombre : "On va pas te féliciter d'être plus sereine, encore un peu et je te foutais sous Xanax"Lumière : "Non là tu es dur avec toi-même, ne t'accable pas, change moi cette phrase stp"Mais je vais prendre ma partie lumière et revenir sur la phrase bateau qu'on ressort tous les ans :"Bonne année et surtout la santé !"Qu'elle est répétée mais qu'elle est réelle cette phrase.Vous pouvez avoir toutes les résolutions et objectifs du monde, si votre santé ou celle de vos proches est atteinte, la reste n'a alors que peu d'importance.On a tous été touchés ou témoins d'une situation dramatique, qui nous permet de savoir à quel point il est important de relativiser et profiter.Alors, je vous souhaite à vous et votre entourage d'être en pleine santé. Ceci afin de pouvoir profiter pleinement et atteindre de nouveaux objectifs sans qu'ils soient entachés par des choses plus graves.Je vous souhaite d'évoluer dans un environnement sain qui vous permettra de révéler le meilleur de vous même. Mais aussi de vous sentir bien dans votre peau, dans votre tête et d'assumer pleinement votre physique et votre personnalité.Je vous souhaite de l'amour, de l'amitié, des rencontres avec d'autres et avec vous même, des moments de solitudes, des pleurs de joie mais aussi de tristesse, ce sont les plus formateurs.Je vous souhaite des grasses matinées, des repas beaucoup trop gras, des débats animés, la satisfaction d'un bonne séance de sport, un emploi épanouissant, de regarder le Disney Hercule (bande d'ignares..), de la sérénité et des fous rires à ne plus pouvoir respirer.Et pour terminer, plein de sous dans le porte monnaie. Je lai toujours trouvé nulle cette phrase.Mais oui, de pouvoir vous assumer financièrement, assez pour vivre et non survivre.Belle année 2024 à tous,A bientôt pour de nouveaux articles,L'épicurienne 2023 ✨

Nouvelle année et résolutions

Pour celles et ceux qui nous suivent depuis nos (courts) débuts, et sur notre compte Insta, vous savez que nous ADORONS la période de Noël.Les chants, les décorations, se retrouver en famille pour créer de nouveaux souvenirs,... Tout nous fait vibrer et attendre avec impatience ces moments.Pour beaucoup, Noël est synonyme de famille, de moment partagés (pas forcément autour de la cheminée), de repas longs et somptueux, de décorations et de tables chargées, de l'odeur des aiguilles de pins et pour moi c'est aussi synonyme de... films et de dessins animés !Aujourd'hui, je souhaite mettre à l'honneur des films de Noël, qui n'en sont pas vraiment, mais qui sont ceux que j'aime plus que tout regarder en cette période et qui me fait replonger en enfance.<h2>La période propice</h2>Oui, la période des gros plaids et des thés brulants est lancées et clairement c'est la période qui permet le plus de prendre le temps, de ralentir et de redécouvrir les films qui ont bercés mon enfance et qui m'accompagnent encore aujourd'hui.Oui, je suis une enfant des 90' alors la télé, les films et les émissions, ont une place toute particulière dans mon cœur.<ul><li>Les films Harry Potter</li></ul>Commençons avec du grand classique !Dès Novembre, le marathon peut se lancer, tous d'affilés ou un de temps en temps qu'importe ! Mais ces films, tous pleins de magie qu'ils sont, m'entrainent avec eux à chaque fois.Evidemment, les répliques cultes sont ressorties avec les intonations exactes et à la seconde près, tellement ils ont été visionnés. Ce sont aussi des films qui font l'unanimité dans ma famille, j'imagine dans la vôtre aussi !<ul><li>Les Disney</li></ul>Pour moi le dessin animé ultime est "le Roi Lion" quant à l'Epicurienne, rien ne détronnera "Hercule" et j'avoue qu'entre les deux, je ne peux faire de choix tant ils me font retrouver la petite Violette qui est en moi.<ul><li>Les films Camp Rock et High School Musical</li></ul>Que ce soit pour gentiment s'en moquer ou refaire les choré, ces films sont des petits bonbons qui amènent de la légèreté, de la gaité et qui, pour ma sœur et moi sont des moyens de blablater tout en ayant un film agréable en fond.<h2>Le rester au quotidien</h2>Mais pourquoi attendre cette période si géniale pour se replonger en enfance ?Perso, attendre ce n'est pas mon truc. Alors pour rester comme Peter Pan (sans le côté psychopathe), je me soigne aux dessins animés . All day, Every day !Oui, je pense que c'est grâce à ces animés que je dévore au quotidien que j'arrive à garder ce sentiment d'insouciance.Les super nana, Batman, Scooby Doo, les animés du studio Ghibli, et tellement d'autres... Tout ces petits films, chargés d'émotions, de petites morales et d'histoires profondes, oui j'adore les re-re-re-re-revoir et évidemment, le climat de ce retour en enfance, c'est le dimanche matin. Ne jugeons pas, pour d'autres c'est AutoMoto ou Téléfoot !Parce que oui, Noël c'est magique, Noël c'est les souvenirs de moments particuliers partagés avec ses proches, et moi qui ai grandi entourée de génériques entrainants, de graphismes en 2D et de pub qu'on ne pouvait pas zapper, retrouver ces épisodes sur Netflix, sur Youtube aussi (pour Courage le chien froussard par exemple !), c'est ça aussi pour moi l'esprit de Noël.Ai-je honte de regarder cela à presque 30 ans ? Pas un instant !Ces histoires sont crées par des passionnés, des adultes talentueux, qui ont eu envie de partager des histoires, de faire rêver.Ne serait-ce pas ça, le plus beau cadeau, la magie de Noël ?Et pour vous, qu'est ce qui vous fait vivre un peu de Noël alors que le 24 décembre n'est pas encore passé ?Passez de bonnes fêtes de fins d'années, quelles soient pleines de joie, de rire et d'amour 💖Violette

Retomber en enfance

Mon train 93 pour Philadephia est annoncé.A l'heure. Pas comme celui de Montréal de 08:40 qui est toujours annoncé "retardé" Le haut-parleur grommelle une phrases incompréhensible pour moi. La voix nasillarde de l'opératrice avec la résonnance du grand hall ne m'aide pas. Mais une majorité de voyageurs se dirigent en file indienne de Disneyland vers un numéro de quai souterrain.Est ce bien mon quai me dis-je tel l'angoissé de base ? Je jette un regard désintéressé voir désespéré sur le billet d'une personne à mes cotés. Je ne vois rien (Oui, je suis angoissé et myope). Attendons un peu, le temps devrait jouer en ma faveur (mais parfois optimiste. Ou inconscient).Devant moi, dans la file, notre homme du jour est l'archétype de l'américain même s'il parle italien. Fort. Très fort. Cheveux gominés en arrière, monture de lunettes cerclées chromées, costume bleu marine, chemise blanche, cravate rouge, mocassin à gland (ôô). Bracelet de la Rolex lâche sur le poignet et chevalière au doigt. Silhouette plus proche d'une bouteille de perrier que celle d'un crossfiteur. Valise et sacoche assorties.Qu'est-il ? Avocat? Financier? Lobbyiste ? politique ? On ne saura pas.Il est dans un groupe avec trois femmes et un autre homme. il parle, il raconte quelque chose qui les captive. Mon italien basé sur dix mots dont trois sont des insultes ne me permet pas de suivre son histoire : Un rendez vous manqué ? Un quiproquo ?Les dames sont captivées par son récit et le lui rendent bien : Leurs sourcils remontent sur le front, leurs yeux sont grands ouverts et leurs blanches dentitions sont mises en avant grâce aux généreux sourires déclenchés au rythme des intonations de cette célébrité du moment."Notre" narrateur ( oui, je me sens de facto inclus dans ce groupe avec d'autres passagers que ne peuvent qu'écouter ce podcast sur pattes) en rajoute un peu : Il se balance d'avant en arrière, il joue sur les intonations, sur les silences préparant un effet de surprise, sur les mouvements de tête et de mains (il est italien hein?), un peu comme Yves Montand jouant César dans "César et Rosalie". j'ai finalement la confirmation que je suis dans la bonne file pour le train 93 : Je l'ai vu sur son billet que j'ai failli prendre dans la figure lorsqu'avec le geste ample de son bras, il lâche la chute de son histoire faisant s'esclaffer l'auditoire qui avait grossi depuis le début du récit. je n'ai rien saisi de l'intrigue.Bon, basta maintenant : ça avance, on y va. La file s'étire lentement jusqu'à l'escalator nous conduisant au quai souterrain. Le groupe est en première classe. La classe. Et un ouf de soulagement pour moi en classe "coach", j'aurai eu du mal à les supporter pendant le trajet. Dans l'avant dernier wagon, je demande à une dame déjà installée si la place à ses côtés est disponible : oui me répond elle avec un sourire que je devine au travers de son masque FFP2 sur le nez et au plissement de ses yeux. Elle reprend son activité de tricotage. Appliquée, elle compte régulièrement ses mailles et contrôle les changements de points avec sa petite feuille posée sur son sac à main. Son index noueux compte les mailles trois par trois. En 10 minutes je suis passé d'un environnement bruyant et exubérant à quelque chose de calme et bienveillant.NYC, une ville d'extrêmes. A tout point de vue.Turgath

New York City – Moynihan Train Hall. 

Notre rubrique "l'envie de vous lire" reprend avec un recueil de quelques poèmes d'un de nos lecteur, l'Hémorrageur.Découvrez-le à travers ses mots tendres et incisifs qui décrivent si bien ces moments de vie où l'on se sent seul.e, en proie à la solitude, à la peur, à l'amour.Merci encore pour ces lignes.<h2>Des mots rageurs</h2>J'ai toujours vécu selon mes principes, qu'elle utopie.Je suis devenu la brebis galeuse, quelle ironie.L'homme est un animal social, quelle théorie.Parasite présomptueux et marginal, quelle mélodie.<h2>Tu es belle</h2>J'aimerais te dire que "tu es belle".J'y peux rien, elle est restée dans ma tête.Juste parce qu'elle m'a vendu deux casquettes.T'inquiètes dans deux mois je passe la frontière belge.Pourquoi est-ce si dur à prononcer ?J'ai pas envie de ça aille plus loin,Lui faire plaisir en un lancé,Courir vite une fois fait, loin.Sourire gêné ou sourire franc,Je ne sais pas ce que j'attends,Je sais juste que ça fait du bien,Ici on est si cloisonné, allez viens !Un peu de maquillage mais rien de surfait,Une mise en page pleine de talent,De légers bijoux vraiment élégants,Une tenue sobre mais vive, j'étais bluffé.J'aimerai y retourner et lâcher cette bombe malaisante,De la phrase à ne pas prononcer,Je ne veux pas de moyen de la contacter,Peut-être bien qu'elle en est déjà consciente.Une fois que ce sera fait,Je m'en voudrais peut-être,Mais enfin reposé,Je pourrai apaiser mon être.<h2>Abjecte</h2>La vie est abjecte, il est temps que j'arrête.D'en faire qu'à ma tête, si j'veux pas que j'regrette.Le manque de fêtes, l'abondance des mal-être,La violence qui est maître.Des vents que j'me prends,Des remarques menant ma barque.Direction l'ouragan dégradant, c'est pas les secours qui débarquent.Mais ma haine qui m'embarque.Complètement dépassé, je n'avais qu'un souhait,Celui de l'étreindre avant de m'éteindre.Envie de la rejoindre, j'arrivais pas à l'atteindre.Un rêve à forme humaine, mes tentatives étaient vaines.J'aurai aimé qu'on se promène de jour comme de nuit,qu'on partage nos joies et peines.De vive voix ou sans l'ombre d'un bruit,Lui propose refuge près de moi, protégée de mes petits bras.Reproduire tout l'effet, que son sourire me fait,Ce sentiment de légèreté et l'envie d'exister.Trente minutes par semaine, oui c'est risible,Mais c'est le meilleur des remèdes contre cette vie impassible.Dès lors que je perds ces moments, je me transforme, je me questionne.Dans ma tête ça résonne.Qu'une phrase qui se répète :La vie est abjecte.L'Hémmorageur 🖋️

Recueil de poèmes

Me voilà, venant de m'asseoir sur la place 65C de mon avion pour Singapour. Petite escale avant mon retour vers Paris.Je ne sais pas vous, mais je préfère les places coté couloir. Etrangement, je préfère être celle que l'on fait se lever pour aller aux toilettes que celle qui dérange pour y aller. Ca ne dénoterait pas un petit aspect de personnalité ça ?Et vous, couloir ou hublot ?Bref, comme souvent je me perds dans mes questionnements, en même temps j'ai 16h de vol devant moi. Ca va me laisser un peu de temps pour vous écrire mon article sur les trois semaines passées à Bali.Un voyage prévu 3 mois en amont, à l'annonce de la fin de mon contrat de travail. Une rupture non prévue (décidemment...), un bouleversement en tout point de vue.C'est sans compter Alicia, que je ne présente plus, à qui j'avais fait part de mes doutes quant à la pérennité de mon poste." Bon et bien si tu es virée, c'est triste mais tu pars avec moi à Bali !!"C'était signé. C'est arrivé.Rupture conventionnelle, je décide de faire une pause dans mon parcours professionnel.Ni une, ni deux, la semaine qui suit l'annonce de mon licenciement je réserve mes billets d'avion pour Bali. 3 semaines, la première en solo et les deux suivantes avec Alicia.J'étais déjà partie seule en Thaïlande (Ps : J'ai écrit un petit article d'ailleurs sur ce voyage), mais il s'agissait d'un voyage humanitaire, pré organisé avec beaucoup de personnes sur place. Alors, j'ai voulu vivre un morceau de ce voyage seule, pour me confronter à moi-même une nouvelle fois mais dans d'autres circonstances.Première semaine à UbudVille très peuplée, très touristique mais un point de chute idéal.J'ai connu des moments en solo à visiter la ville, me faire masser, chiller et d'autres où j'ai pu faire des rencontres.Je pense qu'un des points positifs à voyager en solo et d'être plus ouvert aux autres et au final les gens sont aussi plus amenés à venir vers vous.J'ai alors fait des rencontres enrichissantes, bienveillantes avec qui j'ai pu partager des moments géniaux.Cours de cuisine balinais, balade dans les rizières de Jatiluwih (au passage, incroyables et bien moins touristiques et plus naturelles que celles de Tegelaland), randonnée dans la jungle, et multiples cascades et temples plus beaux les uns que les autres.Ce sont aussi des moments suspendus, on se retrouve avec des personnes, qui nous étaient jusqu'alors inconnues, à rire comme jamais, à partager nos histoires, à danser dans des bars. Retrouvaille avec AliciaEt là, c'est Alicia qui me rejoint dans une autre des importantes villes de Bali : Canggu.Déjà voir Alicia rentrer dans notre chambre d'hôtel à Bali, ca paraissait fou et en même temps complétement logique.Comme si ce voyage avait été écrit.Canggu est reconnue comme étant la ville "UP" de l'île pour ses clubs mais aussi pour ses sunsets en bord de mer.Bon faisons court, c'est sûrement la ville et le moment du voyage que nous avons le moins appréciés.En dehors du fait que c'est archi touristique, c'est surtout très européanisé, fait pour faire la fête à des prix hors norme pour Bali. Bref on perd tout le charme et l'authenticité de cet endroit (Ce n'est que notre ressenti, relax les fêtards)Nous nous sommes ensuite rendues sur l'île de Nusa Penida.Plus sauvage, des plages et panoramas à couper le souffle, des possibilités pour la plongée...C'est un spot à ne pas manquer si vous venez à BALI et cela permets doucement de sortir de l'effervescence des grosses villes balinaises.C'est aussi là que nous avons eu l'occasion de faire de la plongée entourées de raies Manta.Quel spectacle, un des nombreux souvenirs de ce périple qui restera gravé.Quatrième point de chute : AMED.Aaaah Amed, mon coup de cœur de ces vacances.Très authentique, moins touristique, avec ses plages noires et ses points de vues sur le Mont Agung et Batur.Un plaisir pour tous les fans de snorkeling. Peu de gens mais surtout des fonds époustouflants, des tortues et des poissons de toutes sortes à seulement quelques mètres de la plage.Vous pourrez aussi vous retrouver à manger sous des petites cabanes de pêcheurs pour moins de 2 euros.Amed, c'est l'opposé de Canggu. Le calme, le temps d'apprécier le temps.Arrêt dans la verdoyante SIDEMEN.On s'écarte encore un peu plus des villes en passant par SIDEMEN.C'est ici que nous avions réservé le plus beau logement de ces vacances. Parce qu'on n'aurait jamais pu se payer cela en France, go le faire à Bali.Une maison en bambou, perdu entre les rizières, les temples, les montagnes.Une douche extérieure, des végétaux de partout, une chambre immense surplombant la nature.Point négatif : Les hôtes étaient franchement désagréables, non respectueux de leur culture, très tournés vers l'argent et les bénéfices. Vous allez me dire que c'est normal, mais non c'était assez étonnant. Nous qui revenions de petit Airbnb modeste, où les gens étaient d'une hospitalité et disponibilité incroyable, cela détonnait.Enfin, nous décidons de se lancer dans l'ascension du Mont Agung.Alicia ayant déjà fait le mont Batur quelques années auparavant, c'était quelque chose qui lui tenait à cœur.Cependant le Mont Agung, ca déconne pas. 11h de marche au total, en pleine nuit, sans protection, 2500 m de dénivelé sur 4km.Notre super hôte était resté vague sur l'équipement à prendre. Alors comme deux grosses touristes, nous sommes parties avec la bi** et le couteau. Enfin, avec un sweat et une bouteille d'eau.Sauf qu'il fait 8 degrés en pleine nuit, qu'il s'agissait à moitié d'escalade, sans gants, sur des roches volcaniques.C'était chouette.Non, pour vous dire vrai le spectacle en valait la peine. Un levé de soleil, au sommet de la montagne sacrée de Bali, après avoir grimpé avec votre meilleure amie à l'autre bout de monde. Wow.Bon en revanche la descente, c'était quelque chose.J'ai fini par descendre sur les fesses, mes genoux ne voulant plus me porter. petit IRM au retour en France, des ligaments distendus.Mais c'était chouette.Dernier point de chute, retour aux alentours d'Ubud.Nous nous arrêtons dans un lieu un peu particulier, qu'Alicia connaissait bien à la suite de son premier voyage à Bali.Des maisonnettes tenues par notre cher Madé. Madé c'est un peu rafiki dans le roi lion. Un Monsieur qu'on imagine dans les dessins animés.Prof de yoga, gourou, prêtre, diseur de bonnes aventures il était tout ça à la fois.Un homme qui avait décidé de sourire à la vie, quelles qu'en soient les étapes. Mais aussi de rire, de s'aimer et d'aimer les autres.Bon alors parfois il fallait le suivre dans ses histoires complétement extravagantes . Mais c'était la touche finale parfaite pour terminer ces trois semaines balinaises.La touche finale. Enfin, presque. Nous nous sommes levées aux aurores afin de d'aller réaliser une purification dans un temple sacré.Ombre " Tu m'étonnes qu'elles sont complétements jetées ces deux là à parler toute la journée d'astrologie et d'univers"Lumière " C'était si beau 🥺"Une eau entourée de poissons, où nous passions sous chaque fontaine pour nous purifier et démarrer sur de nouvelles bases.Un nouveau départ pour un retour en France.Et du coup Bali ?Si je suis totalement honnête, l'île est tout de même devenue très touristique surtout dans les grandes villes.Cela est donc moins dépaysant que l'on puisse le penser à première vue.Par contre, si vous décidez de sortir des villes, de vous ouvrir à la culture, de parler aux gens, de bouger, alors c'est un endroit magnifique.Vous pourrez vous retrouvez dans des forêts quasiment tropicales à un bord de mer bleu azur.Gravir des volcans, vous baigner dans des cascades, visiter des temples, marcher ( et tomber) dans les rizières, vous demandez "mais c'est possible des gens qui sourient autant ?".Si on enlève la horde de touristes depuis l'engouement pour cette île, qui n'est pas déméritée, alors oui, foncez à Bali !

Trip à bali

Vous voyez ce moment où Monsieur votre cœur n'en fait qu'à sa tête, sans écouter la vôtre de tête ?Quand il décide de mettre vos limites, votre logique et vos émotions à rude épreuve.Pendant que votre tête lui cri d'arrêter et de l'écouter pour une fois. Et bien celui-ci met un casque sur les oreilles en écoutant du Adèle "SOMEONE LIKE YOUUUUUUUOUU".Il garde le positif, voit les choses avec des nuages en forme de cœur au dessus de sa (votre ?) tête. Quand celle-ci ne voit que des nuages prêts à déverser son lots de larmes, de foudre et de tristesse.Le cœur lui répète de lui faire confiance, que cette fois il le sent, il peut s'ouvrir et donner tout ce qu'il garde depuis si longtemps ! La tête écoute, sait que quand cœur s'emballe elle n'a plus qu'a attendre qu'il revienne toquer à sa tempe.Malheureusement la tête a du mal à canaliser le cœur qui est téméraire, qui prend des risques, qui veut ressentir, bondir, aimer et frémir.Car c'est elle qui, quand cœur se trompe, tente de lui faire remonter la pente en rattrapant les pots cassés. Elle doit faire le travail pour deux pendant que cœur décide de s'effacer.Le résultat ? C'est que tête finit par manquer de cœur.Elle prend les décisions et a peur de laisser rentrer de nouvelles histoires pouvant un peu plus le briser.Elle ne laisse plus de place aux doutes, plus de place à Adèle mais plutôt à un bon morceau d'ACDC. Elle met un mur devant cœur pour lui éviter de souffrir mais surtout de prendre de nouvelles décisions. Elle n'aime pas les risques, l'inattendu et encore moins la désorganisation.Elle préfère quand elle peut voir venir les choses, s'éviter de s'ombrer mais du coup aussi d'aimer.Elle prends le risque de ne plus rien ressentir plutôt que de s'ouvrir et voir cœur dépérir.Décidemment, ces deux là ont du mal à s'entendre mais surtout à communiquer.Pourtant, n'arriveraient ils pas à s'épanouir ensemble s'ils décidaient de s'écouter ?Et alors, peut être que tête finira par consulter cœur quand lui même aura fini de n'en faire qu'à sa tête.

Votre cœur n'en fait qu'à sa tête

C'est sous un ciel lourd, gris et incertain que j'écris ce nouvel article sur un sujet qui semble déjà d'un autre temps.Vous voyez ces quelques jours que l'on s'octroie et que l'on attend avec impatience. Ces soirées où coulent à flot le rosé. Ces nuits agitées, pleines de danses et de nouvelles rencontres. Ces matinées sportives ou lascives, à dévorer de nouveaux romans.Vous l'aurez compris, les prochaines lignes seront dédiées aux journées ensoleillées, ou non, dont nous avons pu et je l'espère su profiter ; les vacances.Pour une amoureuse de la nostalgie que je suis, les vacances sont des moments que je chéris tout particulièrement.Les souvenirs que je me créée lors de ces moments sont mes petits joyaux. Comme une pie qui aime tout ce qui brille, pour moi, mes souvenirs sont des perles que j'aime contempler, dans lesquels j'aime me plonger aux moments les plus sombres de l'année. C'est à dire d'ici deux semaines.Parce qu'au delà du moment vécut, se souvenir du moment passé, de la discussion lancée, du fou rire partagé ou de l'orage qui a éclaté, c'est le faire perdurer indéfiniment.Et quoi de mieux que les vacances, de sortir de son train-train quotidien pour ses moments de qualités, passés avec des personnes que l'on aime pour créer de nouveaux souvenirs ?Mais du coup, quid de la pression qui repose sur ces (trop) courts moments ? Quid de l'avant et de l'après ?<h3>L'anticipation et les attentes</h3>J'aime pouvoir me projeter, anticiper, prévoir. C'est un peu ma façon de me préparer à passer les "MEILLEURES VACANCES EVER" (comme à chaque fois) !Au-delà de m'assurer de pouvoir réaliser une activité ou une sortie qui me plait vraiment, pourquoi vouloir anticiper ? A part pour contenter mon côté "control freak" on ne sait pas trop, me direz-vous !Et bien, parce que c'est à ce moment que mon imagination se lâche. Que les "au cas où" s'enchainent, que les "et si" pleuvent.Et cette étape de préparatifs me met en joie. Préparer ma valise, mes tenues, m'imaginer évoluer dans le vieux quartier de Rome ou dans les Casa de Barcelone, voilà qui lance déjà les hostilités. C'est une étape qui, pour moi, fait partie intégrante des vacances au même titre que de défaire sa valise et de lancer les lessives (même si évidemment, j'ai une nette préférence pour l'une des deux étapes).Avec le recul, prévoir c'est nécessaire. C'est c'est se mettre dans l'ambiance et pouvoir profiter dès les premiers instants sans avoir à perdre 3h sur GoogleMaps pour choisir à quel restaurant aller ou quel musée faire.Mais prévoir, c'est laisser la place aux attentes induites par Mister Cerveau. Les vacances sont des moments où toutes mes attentes sont cristallisées, condensées. Alors si mes attentes sont hautes, dure sera l'acceptation de la réalité, aussi belle soit-elle.Alors, comment faire pour profiter VRAIMENT de ces moments ?<h3>Une solution presque miracle</h3>Pour éviter trop d'attentes, dans tous les sens du terme, mes vacances sont devenues non plus exclusivement des semaines classiques, mais des journées, des week-ends disséminées par ci- par -là.Ciao les obligatoires deux semaines attendues avec tant d'ardeur en Août et Bongiorno aux petites envolées me sortant de ma zone d'habitudes.Partir découvrir de nouveaux paysages même si c'est à 1h de route, un nouveau resto même si on est seul.e, aller à un concert même si on ne connait pas toutes les paroles, s'évader et se faire de nouveaux souvenirs tout au long de ces 365 jours; c'est ça mon petit secret.Voir les jours défiler et en profiter sans s'en inquiéterParce que lorsque l'on vit l'instant présent, tout file toujours trop vite. Mais grâce à ces petits points que sont la préparation, la gestion de (mes) attentes et à la multitude de petites "vacances", je peux maintenant profiter de ces moments sans m'essouffler tout en vivant à 100km/h.L'impatience, la joie et la nostalgie que l'on peut ressentir quand il est question de vacances, de breaks, de changement d'air sont maintenant d'égal importance pour moi et avoir pris conscience que d'autres moments comme ceux-ci ne tarderont par, me permet de profiter de ceux qui passent de manière plus pleine et plus entière.Alors même si elles sont déjà loin, j'espère que ces lignes accompagneront le chemin de vos vacances et de votre retour à la réalité car petit à petit, la réalité côtoiera le rêve.Violette 🌸

Et déjà elles sont loin. 

Voici un article beaucoup plus factuel, cela faisait longtemps.Depuis maintenant deux années, j’ai pris le pli de me colorer les cheveux au henné.Pourquoi? et bien à l’approche des 30 ans, les premiers cheveux blancs arrivent…Ombre: Pourquoi elle ne dit pas qu’elle a des cheveux blancs depuis ses 18 ans?Lumière: Laisse-la dans le déni, ça lui fait du bien.Je me colore les cheveux depuis toujours. J’ai commencé par des mèches blondes. Des mèches de la largeur d’une route de campagne, mais apparemment ça n’avait pas l’air de me déplaire vu que je l’ai refait pendant longtemps (Non, il n’y aura pas de photos à l’appui).Je suis revenue à ma couleur naturelle au lycée en me colorant les cheveux en brun foncé.Ombre: Non mais là elle s’est grillée, ils se doutent qu’elle avait des cheveux blancs plus tôt du coup!Lumière: Ombre arrête de la couper.Mais peu à peu, ayant les cheveux bouclés, j’ai vu ceux-ci onduler de moins en moins, je les perdais aussi beaucoup plus… Je ne mets pas ça sur le dos de la couleur, mais j’avais aussi envie d’essayer quelque chose de plus sain.Alors dans ce domaine il n’y a pas 36 000 solutions, je n’ai pas envie d’assumer mes cheveux blancs, alors voilà que l’idée du henné à fait son chemin.<h3>D’abord qu’est-ce que le henné?</h3>Le henné est une poudra colorante d'origine végétale obtenue à partir des feuilles séchées d'une plante (Lawsonia inermis, mais soyons honnête vous ne le retiendrez jamais et moi non plus).Naturellement, cette poudre une fois appliquée tend vers le roux.A cela, d’autres plantes peuvent être rajoutées afin de modifier la couleur et tendre vers le brun, le noir, l'auburn… ce qui donnera une coloration végétale. On ne décolore pas avec le henné. Il est difficile d'éclaircir sa couleur naturelle grâce à la coloration végétale, bien que des plantes puissent vous y aider, ce n'est pas ce qui a de plus efficace.<h3>Quelle différence avec une couleur chimique ?</h3>La couleur a pour fonctionnement d’ouvrir les écailles de vos cheveux pour pénétrer dans la fibre capillaire. Le henné, forme une barrière protectrice autour de votre cheveu, mais n’y rentre pas.Un peu comme si vous mettiez de la peinture sur votre tête (je ne recommande pas cette méthode). Certains utilisent d’ailleurs le henné uniquement comme soin afin d’avoir les vertus des plantes utilisées.<h3>Et dans dans la pratique ?</h3>Si vous n’avez pas de cheveux blancs, vous pourrez colorer vos cheveux en une fois. Comptez approximativement 2h de pose. Il existe des colorations végétales toutes faites et de très bonnes compositions à l’achat. Me concernant je l’achète sur Aroma Zone. A celle-ci vous pouvez rajouter d’autres poudres pour leurs actifs, par exemple le lalo, la guimauve… (Je vous perds là ?) et des agents hydratants comme le gel d’aloe vera.Je vais pas m'attarder sur chaque bien fait des poudres, mais ils en existent des dizaines avec chacune leurs propriétés. Il est alors intéressant d'en rajouter dans votre préparation.On mélange sa "tambouille" avec de l’eau tiède jusqu’à obtenir une pâte assez épaisse. Alors ça sent un peu le foin, la campagne, mais promis l’odeur ne reste pas. Puis bon, ça vous donnera un petit coté bucolique (et là vous vous dites, non mais en fait c’est bien les colorations chimiques).Vous appliquez comme une couleur lambda sur vos cheveux humides, après avoir fait votre shampoing, et laissez poser 2h.Plus qu’à rincer et attendre au minimum 48h avant votre prochain shampoing. Avec l’oxydation, la coloration végétale évolue dans les jours qui suivent. Quand je dis "évolue" vous ne passerez pas du roux au brun, on va plutôt dire qu’elle peut foncer.J’ai commencé la coloration végétale chez un coiffeur spécialisé, mais cela coûte très chère et demande du coup beaucoup de temps.<h3>Mais si j’ai des cheveux blancs ?</h3>Cramponne toi Simone. C’est le plus fun. Il faut faire une coloration en deux temps pour que les cheveux blancs prennent. Une première coloration dans un henné pur.Vous pouvez prendre le henné Ayurvédique qui a plein de vertus et qui colorera vos cheveux blancs en roux.Pose de deux heures.On rince et on recommence avec la coloration végétale.En gros comptez entre 5 et 6h de temps pour la totalité. J’en profite le dimanche quand je chill chez moi pour me faire tout ce bazar. Je peux alors faire ce que j’ai à faire, ménage, à manger (mais souvent je me pose juste devant une série)<h3>Mais ça tient ton truc?</h3>OUI, chez moi autant qu’une couleur standard. Je tiens un bon mois et demi sans avoir besoin de recommencer. Et là vous pensez mais pourquoi se faire autant ch*** pour se colorer les cheveux? Je les perds depuis beaucoup moins, ils sont plus denses, poussent plus vite et psychologiquement ça me perturbe moins de mettre des plantes sur ma tête. Alors c'est contraignant, c'est vrai, mais c'est une habitude à prendre. Dans mon cas cela m'oblige à me prendre une demi journée pour moi et au final, c'est agréable.Certains pensent que le henné peut faire perdre les boucles vu qu'il alourdit les cheveux. Dans mon cas je n'ai pas eu ce soucis vu que j'espace les applications, je dirai même qu'ils ne sont jamais aussi bouclés qu'après ma coloration végétale. Alors oui, sur le papier, ça fait peur. On vous a dit que vous finirez avec les cheveux brulés ou vert.Votre coiffeuse vous assure qu'elle ne vous colorera pas au dessus du henné. Mais, je vous assure que c'est moins terrifiant que ça en à l'air. On va dire que si vous souhaitez une alternative plus naturelle et que vous ne changez pas régulièrement de couleur de cheveux, foncez !Si votre truc c'est de changer souvent de couleur et que vous n'avez aucune patience, ce n'est peut être pas l'idéal pour vous.Au cas où cet article ne suffit pas et que vous avez des questions, je suis toute ouïe.L'épicurienne 🍷

La coloration au henné

Vous allez découvrir un article qui change de ce qu'on a pu voir sur notre blog jusque maintenant.Un peu de contexte... Nous avons eu la chance, suite à notre passage <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.youtube.com/watch?v=drmAg_GB_U0&#x26;ab_channel=BIEN-%C3%8ATREETVOUS">radio,</a> de faire la connaissance des deux animateurs, Adrien et Michel.Michel a eu la gentillesse de nous partager un texte écrit, par et pour les enfants.Cela afin de les aider à s'endormir pour ceux qui rencontreraient des problèmes de sommeil et notamment au moment du coucher.Le texte est légèrement modifié par Michel mais reste le travail imaginative d'une enfant.Nous vous laissons l'apprécier."Il était une fois une princesse qui avait peur de dormir. Cette jolie princesse avait de jolis cheveux et un regard malicieux. La princesse vivait dans un château avec ses parents. Elle était tout le temps gâtée de jouets de peluches et de nouveaux vêtements, la princesse aimait beaucoup ses parents et elle voulait passer beaucoup de temps avec eux.Mais la princesse était souvent fatiguée. En effet elle avait beaucoup de mal à dormir la nuit. Elle avait peur de s’endormir et de ne pas se réveiller, alors toute la nuit elle jouait ou elle chantait mais plus le temps passait plus la princesse était fatiguée.Comme elle se réveillait toujours, ses parents eux aussi étaient très fatigués.C’est alors qu’une nuit alors qu’elle ne dormait pas, elle entendit une petite voix derrière lui dire ceci :"Bonjour jolie princesse, je sais que tu as peur de dormir et de pas réussir à te réveiller. Alors si tu veux je vais t’aider … voici un doudou magique ! Il te suffira de le prendre avec toi au moment du coucher et de lui demander de te réveiller à 7h tous les matins ainsi tu pourras dormir sereinement et te réveiller chaque jour sans crainte et en étant reposée".La jeune princesse était surprise mais elle accepta ce joli cadeau.Une fois la nuit venue au moment de se coucher, elle prit son doudou magique, le serra fort contre elle et lui demanda de la réveiller le lendemain matin à 7h.Elle était tellement épuisée qu’elle s’endormît rapidement.Et le lendemain matin à 7h la jeune princesse se réveilla … sans soucis … Pour une fois elle était vraiment reposée et en forme !Cela faisait longtemps qu’elle ne s’était pas sentie si bien.Puis elle recommença chaque jour encore et encore …Le doudou était devenue sa solution magique et encore à ce jour la jeune princesse dort sereinement parce qu’elle sait que son doudou veille sur elle.Elle n’a plus peur et peut profiter pleinement du temps qu’elle a la journée pour jouer et rire… et étant en pleine forme !"Merci aux enfants et à Michel de nous avoir fait confiance pour publier cette jolie histoire 💫!(Histoire qui nous fait un peu penser à Dumbo et à sa plume magique ! 🐘)A vous de faire vivre cette histoire et dites-nous si elle vous inspire pour résoudre les possibles soucis au moment délicat du coucher !

Histoire du soir

Pas de recettes miracles pour atteindre ses objectifs, enfin pas d'un claquement de doigts en tout cas ! Mais dans cet article je vais vous parler de ce qui, pour moi, à fait une grande différence.Depuis quelques années, que le temps passe vite, me voici adepte de la pratique du Yoga !J'en ai déjà parlé dans cet <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lenviedecrire.com/articles/a-mes-habitudes">article</a>, mais j'ai envie de revenir sur ce sport, ce petit moment que je m'accorde.Pourquoi ? Parce que je suis la première à en être surprise ! Moi qui n'étais absolument pas à l'aise dans le fait d'être gracieuse ou souple, je ne m'étais jamais imaginée que cette pratique puisse s'intégrée, (s'insinuée si je puis dire) aussi profondément dans mon quotidien.*Retour dans le passé* (si vous avez la réf, vous êtes des vrais).J'ai toujours été sportive, et ce depuis mon enfance. Même pendant les années fac j'ai réussi à garder des entrainements de natation plus ou moins régulièrement.J'adorais ça parce que ça me poussait à me dépasser, à chercher à aller plus vite. Et surtout, parce que c'était un sacré défouloir !Rien de mieux que de sortir de l'eau et de sentir dans tous son corps les efforts qui ont été fournis.Mais voilà, confinement oblige, il a fallu repenser ma relation au sport. Ne plus rien faire ? Impossible.J'allais courir régulièrement mais, je ne sais pas, je n'ai pas "accroché". Je crois qu'à ce moment, j'avais besoin d'un sport plus calme.Et c'est donc tout naturellement que j'ai sauté sur l'occasion de m'y essayer.J'ai eu la chance de mon côté car à ce moment, il y a eu un vrai engouement, une vraie "hype", autour de ce sport, rendant donc très accessible via Youtube des cours, des vidéos en ligne. (Tema la taille du rat).(🌱 Si vous souhaitez vous lancer, je ne peux que vous conseiller ce <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.youtube.com/@SandraInSoha">studio </a>! 🌱)En même temps, comment ne pas être fan d'un sport où règne une ambiance chaleureuse et douce, où l'on porte de jolies tenues et où l'on cherche à se faire du "bien", non pas dans la recherche de la performance mais juste en faisant de son mieux.Bref, tout un ensemble de petites choses qui m'ont attirée.Spoiler les premières séances c'était assez drôle. J'étais raide comme un bâton, je ne comprenais pas très bien ce qui était demandé et une vidéo de 15 minutes en durait 30 tellement je devais mettre sur pause. Mais, vous commencez à comprendre que je suis assez obstinée.Anecdote vraie : la toute première fois que j'ai pratiqué le yoga, c'était avec l'Épicurienne (comme c'est surprenant). Mais c'était surtout par erreur ! Nous nous étions trompées d'horaire et le cours dispensé n'était pas un cours de boxe mais de yoga. Imaginez notre surprise quand on nous a demandé de "respirer par notre pubis". Très compliqué de rester focus après ça !Mais alors, qu'est ce qui m'a fait continuer à pratiquer le yoga ?Plus ou moins régulièrement évidemment, mais jusqu'au point de ne plus pouvoir débuter ma journée sans quelques mouvements (je vous ai dit que j'avais un côté drama queen ?), c'est le bien-être que je ressens. Dans mon corps et dans ma tête. Durant la séance mais aussi durant le reste de la journée.Parce que ce moment m'aide à me réveiller ou à mieux m'endormir, il me permet de ralentir ce qui se passe dans ma tête et me donne ce temps nécessaire pour appréhender les évènements à venir. C'est un temps pour moi, que je m'accorde, pour sentir mon cœur et mon corps s'éveiller.Ce sport, parce que OUI je vous assure que c'est physique, renforce, doucement mais sûrement, tout un corps, des épaules aux mollets. Les muscles profonds, les mollets, les muscles dorsaux,... ces endroits que l'on oublie parfois lors de séances plus "classiques", ce sont eux les acteurs principaux !Et croyez-moi, ça travaille, car je sais avec certitude que si je n'avais pas eu ces sensations, ces courbatures, je n'aurais pas continué, je n'aurais pas eu l'impression de "faire du sport".Ce sport renforce aussi son mental. Il ne supporte aucune hâte. Il demande une maitrise de soi et une constance dans la pratique pour arriver au but recherché. Parfait pour développer ma rigueur. On apprend à se poser, à poser sa respiration, tout en étant en accord avec ses mouvements. C'est un exercice utile et nécessaire dans un quotidien où il y a des pics de stress (comme par exemple quand on passe à la <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lenviedecrire.com/articles/histoire-du-soir-bonsoir#:~:text=%C3%A0%20notre%20passage-,radio%2C,-de%20faire%20la">radio</a>) et où l'on doit apprendre à faire avec, à le gérer. Une grande inspiration, profonde, "par le ventre", il n'y a rien de mieux pour se calmer !Bref, vous l'aurez compris, je suis fan de ce sport. Au point où depuis quelques mois maintenant, je me suis lancée dans des pratiques du yoga moins... conventionnelles !J'ai nommé le Paddle Yoga et le Air Yoga !Pour la pratique du Paddle yoga, je n'ai pu le pratiquer qu'une seule fois en vacances sur l'Ardèche (en Ardèche) et je pense vraiment militer d'ici peu pour que des cours soient proposés non loin de chez nous (peut-être pas mais vous voyez l'idée) ! Mais kesako ? Il s'agit de monter sur une planche de paddle, sur l'eau, et de faire une séance de yoga tout à fait normale. Evidemment, ça tangue un peu ! Et c'est cela qui rend la chose amusante, en plus d'être encore plus physique. Pas un moment de relâchement, sinon, à la moindre secousse c'est le plongeon.A la fin d'une séance 1h30, (longue séance on se l'accorde), clairement, je n'ai pas demandé mon reste et le lendemain, c'était repos !Quant au Air Yoga, j'ai testé il y a quelques mois grâce à une amie et malgré une petite frayeur, je ne peux que vous le recommander ! Même si vous n'êtes pas à un niveau avancé dans une routine Yoga, cette pratique vous retournera (littéralement) le cerveau. Voici un exemple de "posture inversée" réalisée pour que vous puissiez visualiser plus facilement ce dont je vais parler juste après.Alors, oui, il faut parfois aller à l'encontre de ses instincts, de ses peurs, et il faut se faire violence pour plonger la tête en avant tout en priant, "faites que ce simple tissu vous retienne". Mais oui, il le fait et c'est une sensation incroyable ! C'est une ode au "lâcher prise" et une prise de conscience de son corps dans l'espace en même temps. Pour ne rien gâcher, euphémisme s'il en est, les gens qui pratiquent sont sur ce même registre de pensée, bienveillants et solaires, alors même si on ne "réussit" pas une posture, on s'en fiche, l'important est d'essayer et de s'amuser.En fait, voilà pourquoi le Yoga avec un grand Y me plait tant.C'est un sport complet, fun, exigeant, que l'on peut faire quand on le veut, sous 1 000 manières différentes, l'important c'est que cela nous ressemble.PS : Non, je ne suis pas encore capable de faire des postures de folie, mais ça me va bien comme ça.Peut-être que je posterai un update quand cela arrivera qui sait !En attendant, merci de m'avoir lue, Namaste 🙏 Violette 🌸

Un remède au quotidien

Je suis encore en Thaïlande quand je commence à écrire ces quelques lignes.Il fait chaud, très chaud et il va être difficile de s’endormir.Pour autant je peux déjà dire que cette expérience va me marquer, en sérénité. Me voilà, 8 mois après ma réservation pour faire du volontariat en Thaïlande. Oui 8 mois. Ma vie était complètement différente à ce moment-là. Ma tête fusait dans tous les sens, les questions s’enchaînaient sans laisser de place aux éventuelles réponses. Un brouhaha incessant, un vacarme alarmant.A cette période, je n'avais qu'une chose en tête: vivre «une expérience qui réunit mon envie de faire du volontariat avec mon besoin de partir seule et de me retrouver».J’ai donc réuni une partie de mes souhaits de ma Bucket List, qui avait d’ailleurs fait l'objet d'un <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lenviedecrire.com/articles/realiser-une-bucket-list/">article</a>, en combinant cela à mon animal de cœur. L'éléphant.Tatouer sur ma cheville depuis 8 ans sans savoir que je serai là aujourd’hui.Je voudrais d'abord commencer en parlant de l’Elephant nature Park. 🐘En Thaïlande le tourisme autour de l’éléphant est très lucratif et fait partie de cette culture depuis de nombreuses années. Cependant, derrière ces éléphants qui portent des touristes, qui peignent des tableaux, il y a des mois, des années de torture.Je ne vais pas passer cet article à vous décrire toutes les horreurs qui leur sont faites. Mais pour résumer, on passe leur jeunesse à les torturer par tous les moyens pour leur enlever leur « humanité ».Oui je dis humanité, cependant c’est une insulte les concernant au vu de ce que l’homme est capable de leur faire.Parlons de sensibilité, de sentiments, de capacité de réflexion. On les torture jusqu’à les vider de tout pour laisser place à la peur. Peur qui permettra aux hommes de les faire écouter et suivre leurs ordres...Voilà je vais m’arrêter là pour la partie cruauté, mais si vous voulez plus d’informations vous pouvez vous rendre sur le site du sanctuaire. Accrochez-vous. Le sanctuaire, représenté par la personne de Lek a pour principale mission de récupérer ces éléphants pour leur laisser une chance d’une vie plus paisible et méritée. Mais on y trouve aussi des centaines de chiens, des milliers de chats, des buffles, des cochons, des lapins, des oiseaux, des chevaux.. Une véritable arche de Noé. Ou de Lek pour le coup.Certains d’entre eux, une trop grande partie, présentent des handicaps, et tout est fait pour leur faciliter la vie. Ce sanctuaire est une leçon de vie.La résilience que présentent ces animaux est incroyable. Ils pardonnent l’impardonnable en laissant une chance à leurs bourreaux. Ils vous regardent et leurs yeux parlent plus que mille discours. Ils réapprennent à aimer et avoir confiance en l’homme. Alors attention, je ne jette pas la pierre. On est dans un pays où la pauvreté est très présente. Où les conditions de vie, surtout dans les parties rurales, sont précaires.Pour certains, ils ont toujours vu cette manière de « dresser » les éléphants.C’est terrible, impardonnable ?Il y a moins de 5 ans, les 3/4 des cirques en France faisaient sauter des lions dans des cerceaux et laissaient des otaries dans des petites bassines faire le show.Sommes-nous mieux ?Évidemment que non. L’Elephant nature Park a pour vocation de faire changer les mentalités. Lek, la fondatrice se rend dans d’autres "parcs" d’éléphants pour leur montrer qu’ils peuvent gagner de l’argent en respectant cet animal.Que des gens paient pour venir les aider à travailler (coucou c’est nous). Il faut du temps, mais les choses tendent à changer petit à petit… Une grande part du travail de ce sanctuaire, en dehors d’aider les animaux est l’apprentissage.Faire évoluer les mentalités, expliquer aux gens ce qui se passe derrière le fait d'accepter de monter sur un dos d’éléphant par exemple, mettre des choses en place pour faire cesser cela. Lek a d'ailleurs eu la médaille d'honneur française l'année dernière. Bien plus que méritée.Je m’éloigne du sujet que je voulais donner à cet article: la sérénité de ce lieu.Merde j’aurais peut-être dû faire un second article sur le sujet. Il faut dire que je pourrais écrire sur ce sanctuaire encore de nombreuses lignes. Allez lâchez pas j’essayerai de pas être trop longue. Vous vous réveillez au lever du soleil et rentrez pas longtemps après son coucher. Vous suivez le rythme naturel de la vie, entouré d’une sensation de paix et d’harmonie assez extraordinaire. Des animaux, des hommes qui vivent ensemble et se respectent mutuellement dans un coin perdu de Thaïlande.Alors, mon cerveau si embué à certains moments, s’est retrouvé à la retraite. Oui, je ne me suis jamais retrouvée aussi sereine. Bon, on ne passait pas des nuits extraordinaires on va pas se le cacher (merci les chiens qui hurlaient à 5h du matin) pourtant je me suis retrouvée, reposée. Reposée du tumulte de nos vies occidentales où l’on oublie parfois l’essentiel et où on laisse rarement au repos le fil de nos pensées.Ce n’est pas une critique, je serai (suis, ça y est je finis cet article depuis la France) heureuse de retrouver mes amis/famille, mes habitudes.Pour autant, je ne sais pas comment vous décrire cela avec des mots car il s’agit davantage d'une sensation.Un vide, mais un vide nécessaire.Pas celui qui vous rend morose, un vide qui vous remplit.Ombre : «Ouais allez l’épicurienne, il est temps d’aller te coucher là»Lumière : «Mais laisse-la finir son article, t’es chiante aussi»<a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lenviedecrire.com/articles/ombre-et-lumiere-mes-jiminy-cricket/">Merci lumière. </a>Je disais donc, un vide qui vous remplit. Vous comble de bien être, de paix, de tranquillité, d’équilibre. J’ai eu le temps de lire 3 livres, le temps d’avoir le temps, de contempler des animaux majestueux, d’apprécier une culture et des personnes différentes, de revenir à l’essentiel.Oui je ne suis partie que deux semaines mais le temps est long et court à la fois.Long par la durée accordée à mettre les choses sur pause.La lenteur, une lenteur si agréable, une paresse de l’esprit. Lui qui est toujours à mille à l’heure, il s’est retrouvé un peu Corse sur les bords. (Ohlala tout de suite les préjugés).Non, sans rire.Naturellement les choses se font, vous vous retrouvez dans votre bulle à apprécier le calme que cela engendre. La meilleure des thérapies.Ces deux semaines m’ont donné envie de revenir. Si un jour ma tête et mon cœur ne sont plus en phase, revenir pour retrouver cet état de quiétude que j’ai en vous écrivant aujourd’hui. Je vais m’arrêter là-dessus et finir en partageant <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.elephantnaturepark.org/">le lien du site</a> de l’Elephant Nature Park. A bientôt pour de nouveaux articles, L'épicurienne 🍷

Volontariat à l'Elephant Nature Park en Thaïlande

7H. Le froid me saisissait en même temps que les rayons du soleil apparaissaient et caressaient lentement mon visage. Perdu dans mes pensées, mes scénarios, dans l’instant présent, il me vient cette idée.J’ai écrit il y a peu une poésie sur le pouvoir du temps et j’ai décidé de rester un peu dans le thème avec ce sujet qu’est l’instant présent.Il n’y a rien de plus réel que ce qui se passe là, maintenant.Une de mes résolutions personnelles et d’en prendre compte et d’apprendre à en profiter.Pourquoi ?Parce qu’on a tendance à gâcher ce temps pour réfléchir à ce qui est révolu ou se préparer à ce qui arrivera. Évidemment, cela est nécessaire mais nous sommes fréquemment enclins à nous attarder sur du superficiel.«Tu aurais peut-être dû tourner ta phrase autrement, elle l’a peut être mal pris…»«Ah non mais si demain je m’habille comme ça,c’est un peu osé, qu’est ce qu’ils vont penser de moi»«Si j’avais su…»Oui, mais tu ne savais pas. Tu ne pouvais pas le savoir.Pourquoi s’attarder et regretter quelque chose que tu n'es plus en mesure de contrôler. Il est difficile de se concentrer sur l’instant.C’est un peu ce qu’essaye d’enseigner la méditation. J’ai tenté, et il m’arrive parfois mais rarement d'en refaire.(D’ailleurs, il faudrait que je m’y remette, nouvelle résolution enclenchée)Parce qu’il n’est pas instinctif de nous concentrer sur ce qui se passe quand nous ne pensons à rien d’autre qu’à maintenant. Essayer, si vous n’avez jamais tenté de méditer. Je ne vous dis pas d’en faire une habitude mais je vous assure que ce n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît.Un petit <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.youtube.com/watch?v=PTsk8VHCZjM ">lien</a> pour commencer la méditation si jamais.On se rend compte qu’on mets rarement les choses sur pause et quand on tente de le faire, cela nous demande un effort. En tout cas pour moi.On se concentre alors sur nos sensations, nos ressentis, on s’écoute.S’écouter.Ne pas attendre que tout déborde pour s’inquiéter de soi. Comprendre que notre corps est doué pour nous faire passer des messages et que nous sommes encore plus fort pour les occulter.De l’eczéma, la perte de cheveux, la fatigue, des douleurs physiques, plusieurs manifestations qui appellent à faire attention à nous.Un « Bon copaingue, détend toi un peu et observe, sinon je vais être obligé de forcer l’arrêt » (au cas où, c'est le cerveau avec un accent du sud qui vous parle)Parce que mettre une couche de cortisone ou prendre de la levure de bière ne suffisent pas toujours à régler un problème de fond.Faire l'autruche, mettre la tête dans le sable, poser les mains sur vos oreilles en répétant "JE VAIS BIEN JE VAIS BIEN JE VAIS BIEN".Bon si vous en êtes au dernier stade, il est temps de faire quelque chose. Mais parfois, se poser et enlever les œillères qu'on s’est mises, c'est salvateur.Alors, je m’exerce, quand je suis seule.Je prends plaisir à observer le soleil se coucher, à me perdre dans les paroles de ma musique préférée, à ne penser à rien et à tout à la fois. Juste apprécier ce qui se passe autour de moi, à l’instant T sans chercher plus.A me concentrer sur ce que je ressens, là, maintenant.Après, malheureusement, quand nous avons un peu de temps devant nous, nous n’arrivons pas toujours à l’utiliser à bon escient.Moi la première."Allez je me pose et je regarde deux trois TikToks"Tiens 45 minutes est passé, bon je lirai mon livre plus tard et je ferai mon cours d’anglais demain.Procrastiner parce que j’ai été sur Tiktok ? Si cela arrivait une fois de temps en temps mais ce n’est pas le cas. On se perd à regarder les réseaux, à observer la vie des autres pendant qu’on laisse filer la sienne.C’est bête.Ce n’est pas grave mais quand on regarde la vérité en face, c’est assez triste.Parfois cela fait du bien de se laisser aller en se perdant dans les méandres d’internet mais souvent il s’agit plus d’une habitude que d’un réel besoin.Alors pourquoi ne pas changer ses habitudes (petite dédicace à l'article de Violette sur le sujet), en prendre de nouvelles qui consiste tout simplement à prendre du temps pour soi.Un temps productif à notre bien être mental.Celui de faire ce que l'on aime, ce qui nous vide la tête et l'apaise par la même occasion.Mon ancien professeur de théâtre racontait qu'il passait parfois une heure sur son lit à juste se concentrer sur le cours de ses pensées. Ou à l'inverse à essayer de ne penser à rien.Mais cela peut être une balade en forêt, faire de la cuisine, danser dans son salon, faire du sport, pleurer devant un bon film, s'allonger et écouter ce qui se passe autour de soi.Toutes activités qui vous procure du bien être et qui vous permets de vous recentrer sur vous et sur l'instant présent.Parce que, ce qui est existe est là, maintenant. L'épicurienne 🍷

L'instant présent

Rassurez-vous, on ne va pas parler religion.Quand je me suis vu proposer la rédaction d'un article sur le blog, j'ai d'abord pondu un truc de 6 pages qui après relecture, m'a semblé totalement inapproprié de part son contenu si personnel mais aussi par sa longueur.Loin de moi l'idée de parler d'un truc bateau, mais le but d'un article n'est pas non plus d'être un copier-coller de sa dernière séance chez le psy... On efface donc tout et on recommence.<h3>Contexte :</h3><ul><li>Femme</li><li>La trentaine</li><li>2 enfants</li><li>Un peu écorchée par la vie (mais ne l'est on pas tous, chacun à son niveau ?)</li><li>Un boulot correct</li><li>Quelques amis, quelques animaux</li><li>3 milliards d'euros sur mon compte en banque (l'une de ces proposition est fausse).</li></ul><h3>In nomine Patris</h3>Aussi loin que mes souvenirs me l'autorisent, je me vois essayer de plaire aux gens (à mes parents, ma fratrie, à mes profs à tout le monde).Ca réussit plutôt bien. Je passe une enfance et une adolescence disons, neutre.Ni heureuse ni malheureuse. Une famille pas particulièrement aimante, mais y'en a d'autres plus à plaindre.Je fais des conneries comme chaque ado, rien de bien grave. Je cherche à partir au plus vite de chez ma mère.Cet endroit qui m'a toujours semblé étranger. On approche la 20aine de déménagements depuis ma naissance, pour diverses raisons qui lui sont propres.J'ai jamais trop cherché à comprendre. De toute manière la voix de l'entant n'a aucune valeur a ses yeux.Ados, je cherche cette figure paternelle par tous les moyens. Je me réfugie sous une carapace, je m'isole, je me crée un cercle très restreint de personnes de confiance. Mon conjoint appelle ca un "Cercle de Merlin".On va dire que c'est ca, la barbe et le chapeau pointu en moins.Je me barre donc à mes 18 ans. S'en suivront quasiment 20 ans de mauvais choix, plus hasardeux les uns que les autres.Je me dis aujourd'hui que mon âme gardienne (je préfère ce terme aux 'Anges') devrait avoir le droit à une retraite anticipée.J'ai la bougeotte, je ne tiens pas en place, tant physiquement que mentalement, j'ai le cerveau constamment en ébullition, j'ai besoin de nouveauté. Tout le temps. Je me lasse, je m'ennuie, mon corps vit, mais mon esprit lui, depuis l'enfant, est en latence.Alors je sors, je bois, je fume, je fais des rencontres, je me balade la nuit toute seule, je me fais tatouer, je vais a des raves party, je change de taf, je change de pays, je fais des expériences... le tout, dans l'excès.Plus je le fais, plus j'ai besoin d'augmenter ma 'dose' pour ressentir quoique ce soit. Ma came c'est l'adrénaline.<h3>Filii</h3>Dans les rencontres que j'ai faites (rencontres qui, avouons le, auraient pu très mal tourner plus d'une fois) il y'a une poignée de pépites.Des hommes et des femmes qui ont croisé ma route là, où tout le reste se positionne, un bout de chemin avec moi, en parallèle. A ces personnes, je dis un grand merci.Elles m'ont toutes sauvées, à leur manière. Chacune a su consciemment ou non, apporter son bout de scotch au géant de papier que je suis. Celles qui inconsciemment l'ont fait, et à qui je dois ma présence en ce monde aujourd'hui, ce sont mes filles.Elles elles n'ont rien demandé, elles ne me doivent rien. A Elles, et aux Pépites, je dois ma vie. Celles que j'appelle les Pépites ont été des ancres.Rares sont les personnes qui vous disent MERDE quand il le faut, rares sont celles qui vous écoutent et vous entendent aussi bien qu'elles vous font confiance. On a tous été la Pépite de quelqu'un à un moment donné.Ca a pu être une discussion partagée au détour d'un couloir du lycée, un SMS tombé à pic, un regard accordé à quelqu'un qui en avait besoin à ce moment précis.Tout comme j'ai une aversion pour la religion en sa forme fanatique, je ne crois pas non plus au sens strict du 'destin'.Je ne pense pas que tout est écrit. C'est tellement facile de rejeter la faute de cette manière, ou alors justement de se laisser vivre.Les Pépites: fils, amis, enfants, collègues, étrangers .... sont des respirations dans notre course folle.Cette respiration même qui nous donne le sourire, qui nous pousse à nous lever le matin, qui nous motive quand on a un coup de mou. A tout à chacun de saisir cet oxygène, de le laisser entrer.<h3>Spiritus Sanctii</h3>Et le Saint Esprit dans tout ca ?Le Saint Esprit c'est la conscience. Celle du Moi qui évolue.Si j'arrive à écrire aujourd'hui, c'est parce que mes expériences m'ont forgée, parce que j'ai dû m'adapter. Mais surtout parce que j'ai appris à aimer m'adapter. Il m'en a fallu du temps pour comprendre que les shots d'adrénaline que je me provoquais ne rendaient que plus ardue la descente.L'adrénaline, je me la crée tous les jours, à petite dose. J'appelle ca le côté caméléon.On l'a tous. On a tous une personnalité différente en fonction de la situation ou des personnes face auxquelles on se trouve.Le Saint Esprit c'est tout ça. C'est la nana timide qui va parler doucement lorsqu'elle sera invitée chez la famille de son amie, la fille qui sera la main de fer dans un gant de velours dans son rôle de femme et de mère, la même femme qui fera rire tout le monde par son humour souvent noir et qui assumera de dire tout haut ce que les autres pensent tout bas, la même enfin à qui il faudra des mois et des mois avant de laisser entrer quelqu'un dans son Cercle de Merlin.Avoir le Saint Esprit, ce n'est pas jouer un rôle. C'est savoir s'adapter, faire des concessions, ou au contraire camper sur ses positions. Apprendre surtout à tourner quelque chose que l'on hait à son avantage. Tel le caméléon, qui change de couleur, et peut bouger les yeux indépendamment pour garder le contrôle sur ce qui se passe autour.La plus belle réussite finalement, c’est de gagner en assertivité pour accepter d’être bien avec soi.On naît puis, on est.

Saint Esprit, sain d'esprit

Quand tu prends la parole ne sois pas trop profond,Va à l’essentiel ne dit pas c’que tu penses,Travaille la forme, qu’importe le fond,Personne n’aura la patience de comprendre. Ainsi va la vie, tu n’y changeras rien,Tu as des soucis, renferme les biens,Les sentiments font de nous des humains,Nous indiquant le chemin du chagrin. Cette obstination que l’amour te procure,Cultivant la passion, annihilant l’obscur,Doit rester cachée tout au fond de ton cœur.L’engagement fait fuir, l’intérêt fait peur. L’humanité est remplie de paradoxes,S’abreuvant d’un bonheur noyé dans l’intoxNe rien tenter fera guise de faiblesseTrop en montrer sera signe de détresse Ignorer le possible, convoiter le rêve,Obtenir un accès à l’inaccessible,La trêve est impossible, quitte à tout perdre,Tout comme résister à l’irrésistible On pose des questions sans vouloir de réponses,Pour être des leurs il faut que tu l’acceptes,Lâche le réel en faveur du paraitre,A tes convictions, il faut que tu renonces. Si tu veux une femme, tu ne l’obtiendras pas.Tu ne la veux pas? Elle viendra à toi…

Le paradoxe

A celles et ceux qui ont la flemme de faire à manger mais qui AIME plus que tout les bons repas, cet article est pour vous!Vous avez déjà pu lire <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lenviedecrire.com/articles/menu-dete/">le Menu d'été</a> de l'Epicurienne, ou constater l'amour qui lie <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lenviedecrire.com/articles/no-pasta-no-life">les Pasta </a>et le Papacurien ... vous comprenez donc que oui, un de nos plaisir dans la vie est de "bien" manger !Pour ma part, je ne suis pas une cuisinière dans l'âme mais j'adore inviter, recevoir et surtout faire plaisir.Alors voilà une "recette" que je fais souvent et qui régale à chaque fois, j'ai nommé...La "Tarte- à-ce-que-vous-souhaitez" !Vous allez pouvoir faire ce qui vous plait en partant d'une bonne pâte à tarte (maison ou non, on fait comme on le sens) et je vais vous donner quelques associations que j'aime faire : <h3>1 - La classique Tarte à la Tomate</h3>Un fond de moutarde à l'ancienne et aigre-douce et des grandes tranches de tomates soupoudrés de fêta et voilà, en 5 minutes de préparation et 25 minutes de cuisson, c'est prêt !<h3>2 - La Veggie</h3>Sur un mélange fromage blanc et moutarde, vous déposez des tranches de courgettes/aubergines (non cuites au préalables) et des tranches de poivrons à intervalles réguliers.Versez un filet d'huile d'olive sur les légumes et déposez quelques noisettes à mi-cuisson.Petit + : vous pouvez rajouter du chèvre ou de la feta pour plus de gourmandise !<h3>3 - La Tarte au Thon</h3>Une base moutarde ou sauce tomate, une boite de thon (à l'huile d'olive c'est le must), une échalotte coupée finement, quelques câpres, ou anchois.Si vous en avez et que vous aimez ça et hop, on enfourne !(Oui, ça ressemble à une pizza Napolitaine je sais !)  Ces petites "recettes", enfin c'est un grand mot, parce que c'est beaucoup d'assemblage.Sauf si vous faites vous-même la pâte, là chapeau !!Ce ne sont que trois idées mais vous pouvez les décliner à l'infini !Vous pouvez faire les fonds de tiroir, et en sortir un repas complet, rapide et qui fait plaisir.Accompagné d'une petite salade à côté et c'est gagné !Alors, si vous avez envie d'essayer, un jour de grande flemme, je vous passe le flambeau !Laissez-nous vos idées et envies sur notre page <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.instagram.com/lenviedecrireblog/">Instagram</a>  Violette ou la cheffe cuistot qui s'essaye 👩‍🍳

Une petite douceur, vite fait !

Et là vous vous dites, bon avec son sujet de bac de philo, elle ne nous amuse pas beaucoup.Oups, sorry.Le temps, on court après.On attend qu’il passe pour au final tout faire pour le retenir. Il est le remède mais aussi le poison de certains maux.Alors, j’ai voulu changer de format et me laisser aller à l’exercice de la poésie.On ne se moque pas.Au pire, comme pour le crochet, la peinture, le yoga bah j’aurai essayé. (L’important c’est de participer non?)  A toi le temps qui passe et me dépasse,Tu es l’une de ces choses que l’homme ne contrôle pas.Ce petit être mange et dérobe tout ce qu’il pourra.Tu es un mystère.Un matin on se rend compte qu’on a vieilli et tout s’accélère.« Comment ai-je pu en arriver là ? » Vite raconter ce que le temps m’a apporté.Trop grand trop vaste trop imprévisible pour être modelé.Tu as été mon coéquipier pendant que mon cœur saignait.celui qui a apaisé, même les plus noires de mes pensées.Puis, j’ai aussi voulu te retenir, je ne vais pas te mentir.Cela pour revenir à des instants révolus, comme si tu ne m’avais pas prévenu.Mais toi le temps tu n’écoutes personne.Tu vis tu meurs en même temps que nos cœurs raisonnent.Tu fais partie de ces intangibles qui passionnent et rythme l’inrythmable.Même te donner une temporalité, ils en ont été capables.Comme une ombre, te saisir n’est pas une possibilité.L’écume, la brume, les valets tu es tout ce que tu as créée.Seulement tout tourne autour de toi, tu es un peu mégalo.Tu es un la symphonie finale que l’on entend s’échapper du piano.En ta présence, l’homme prend conscience de la chance qu’il a.Celle de réaliser que tu es compté et qu’il faut te savourer.Te sentir, te prendre, t’acheter, ils n’en n’ont pas été capable.C’est ce qui te rend si rare et désirable.Des crèmes, des bistouris ou encore du sport.Tout est bon pour ne pas te laisser prendre notre corps.Mais cette poésie elle sert avant tout à te remercier.Te remercier d’être l’allié de nos moments agités.Un jour je relirai ce poème, et me disant que j’avais plus de choses à dire.De la haine, des questions, du regret ? Aujourd’hui, je t’adresse un simple sourire.Une ode à ce que tu es, à ce que tu m’inspire,Merci pour mon passé, mon présent et bientôt mon avenir...

Le pouvoir du temps

Aujourd’hui, grâce, ou à cause des réseaux sociaux, tout à chacun sans exception donne son avis.Mais aussi ses convictions, ses croyances, ses idées, son jugement, ses pensées, ses théories, son opinion, sa philosophie, ses remarques, ses critiques, ses commentaires ou tout autre point de vue sur tous les sujets possibles et imaginables, alors...Pourquoi pas MOI ? (hihi)Quand la vie n’a plus de goût, que le destin me tourne le dos, que la tristesse s’empare de moi, une seule chose peut me redonner l’envie de vivre :<h2>LA PASTA. NO PASTA.........NO LIFE</h2>(jusqu’à le faire tatouer dans ma chair)Je sais, je sais, je vous entend déjà glousser et ricaner à mon encontre.Vous vous dites qu’il y a bien d’autres sujets beaucoup plus intéressants et importants dans le monde qui mériteraient une discussion et un véritable échange sur le pour et le contre de cette conviction.Mais derrière l’apparence banale d’un plat de pâtes se cache un des plus grands trésors de l’humanité.(Je n’ai aucune tendance à l’exagération)Son origine se situe vers 9000 ans avant JC. Rapportée de chine par Marco Polo pour être portée au rang d’Art, que dis-je, de Chef d’œuvre par l’Italie, qui a su magnifier, sublimer et décliner la Pasta sous toutes ses formes.Bon, il est vrai qu’étant d’origine italienne, né en Italie 🇮🇹, mon point de vue peut paraître peu nuancé, partial et irrationnel, et vous avez raison...Quoique...!!!Sans déconner, citez moi un plat, aussi complet, aussi varié, aussi bénéfique à la santé, qu’on puisse manger à toutes heures, chaud ou froid, en Entrée, en Salade, en Plat ou en Dessert et qui vous procure autant de bienfaits et de plaisir ???AUCUNBon j’avoue, peut-être la Pizza. Mais ça reste Italien...Franchement, je n’ai pas souvenir d’avoir rencontré, durant toute ma vie (et je ne suis pas un perdreau de l’année) quelqu’un qui n’aimait pas les Pâtes.Comment pourrions-nous nous passer de cette source de vie, qui est :<ol><li>Simplissime à préparer (une casserole et de l’eau bouillante salée)</li><li>Rapidissime à cuire (de 1 mn à 15mn selon le type de pâte)</li><li>Facilissime à accommoder (un trait d’huile d’olive, ou beurre ou sauce élaborée)</li><li>Délectissime à consommer (de toute nature et pour tous les goûts)</li></ol>Je vous le redit : NO PASTA NO LIFEAlors, pourquoi manger de la pasta?Voici quelques très bonnes raisons pour manger des pâtes régulièrement... oui, oui, parole de nutritionniste.Ils en existent de toutes sortes et il y a autant de façons de les préparer que de jours dans l’année.<h3>La Pasta permet de garder la ligne. (exception faite me concernant)</h3>Les pâtes sont en réalité très peu caloriques. C’est surtout la quantité que vous mangez et la sauce que vous incorporez qui va les rendre plus ou moins digestes.Une portion normale pour une personne normale se situe entre100 et 120gr de pâtes crues, ce qui représente environ 250gr de pâtes cuites.Personnellement je suis un peu au-dessus de cette moyenne. Ma portion se situe plutôt vers les 180 à 200gr de pâtes crues...d’où ce physique de rêve.<h3>La Pasta permet de réguler votre transit.</h3>Les pâtes sont riches en fibres alimentaires qui permettent de réguler notre transit intestinal, préviennent aussi des maladies cardio-vasculaires et participent à la baisse du taux de cholestérol.Grâce à ce régime ‘’pastal’’, tout en finesse et en délicatesse, mon corps me remercie tout les jours.Le matin, contrairement aux bouchons constant et récurent qui se forment sur l’A31 dû à l’encombrement du trafic, mon transit est régulier, me permettant d’être toujours à l’heure pour une libération sans effort.La Pasta évite les fringales et stocke moins de graisses. Grâce à ses sucres lents, les pâtes vous rassasient pendant plusieurs heures après avoir mangé.En effet, elles donnent un sentiment de satiété important et donnent l’énergie nécessaire dont vous avez besoin, en évitant les fringales. Parce qu’elles sont riches en sucre lent (glucides), les pâtes ont un index glycémique plus bas et le taux de glucose dans le sang reste assez faible même après en avoir consommé, évitant une trop forte montée de l’insuline qui, elle, favorise le stockage des graisses.<h3>Enfin et surtout: Parce que La Pasta c’est vraiment TROP BON.</h3>Elle se marie avec tout et est facile à préparer. Sa cuisson, est aussi simple qu’une respiration.Elle est si rapide pour l’affamé et si longue pour le gourmand qui, durant ces minutes pour les mener al dente, a le temps d’imaginer les 1001 façons dont il pourra les agrémenter dès qu’elles sortiront de leur bain.Les pâtes ont été inventés pour rendre le monde heureux. Elles nous régalent le palais.Quel aliment aussi bon marché permet d’atteindre une telle extase gustative ?Quel plat aussi simple à cuisiner culmine à de tels sommets de délices ?Quelle invention humaine rassasie autant le corps et l’âme, réconcilie les riches et les pauvres, réconforte et renforce les faibles et assouvi le gourmand ?Bon, comme toutes les bonnes choses ont une ‘’faim’’, je terminerai cette petite chronique de manière plus personnelle en vous indiquant mon plat de pâtes préférées.Si vous n’avez jamais dégusté les seules pâtes italiennes ayant une IGP (Indication Géographique protégée), alors je vous conseille vivement de vous précipitez pour acheter ‘’ la pasta di Gragnano IGP ‘’ Gragnano est une ville au sud de Naples où on fabrique (pour moi...mais pas que...) les meilleurs pâtes du monde, de l’univers et des environs.Maintenant, on peut même en trouver dans certains supers marchés. Elles sont un peu plus chères que les pâtes de base, mais sans commune mesure quant à la qualité et au goût.Ceci étant précisé, voici mon Graal, ma Madeleine de Proust. Le plat avec lequel je me régale à pas d’heure, que se soit matin, midi, soir, voir nuit est :Les Spaghetti, Alio, Olio, Peperoncino(Recette communiquée sur demande 😉)Voilà, j’espère que vous aurez pris autant de plaisir à lire cet article, que moi à l’écrire.Si vous avez des remarques, commentaires et/ou renseignements à faire ou à demander, n’hésitez pas à le faire sur la page <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.instagram.com/lenviedecrireblog/">Instagram</a>, je vous répondrai au plus vite, et surtout n’oubliez pas que : NO PASTA...NO LIFE.Ciao a tutti,Franco ou le papacurien 🍷🍝

NO PASTA, NO LIFE

Oui, une thématique se dégage à la suite de mon dernier <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lenviedecrire.com/articles/ma-vie-ce-tourbillon/">article.</a>Parce que mine de rien, la nouvelle année implique comme souvent des bilans, des nouvelles résolutions, "MOULTITUDE" de changements.Cela passe, notamment, par des résolutions que l'on tiendra ou non.Qui peuvent sembler un peu creuses mais comme tout le monde le fait…Alors on se prête au jeu ! (Une petite pression pour faire "comme les autres" et se sentir à la hauteur ? On y travaille, pas à pas.)Je vous souhaite une merveilleuse année 2023 !Une année remplie de rire, de joie, de découvertes et de dépassement, où santé et épanouissement rimeront. Une année qui vous permettra de faire le point aussi sur celle passée. Et c'est un vœux que je me formule aussi pour moi. C'est tout à faire l'objet de ces lignes.(Transition : check).2022 a été une année où tout a mûri pour moi.D'un point de vue personnel et professionnel, j'ai connu une stabilité rarement atteinte. (L’Épicurienne peut en témoigner).Et voir tout ces flashbacks, toutes ces vidéos récap' 2022 de mes amis, c'est fou mais c'est là où j'ai pris conscience que pour moi, j'avais été dans l'œil du cyclone.Les changements s'opéraient tout autour de moi et moi j'observais. Pour une fois, moi qui a eu des années où tout était "réaction", "nouveauté", et mouvement, j'ai pu anticiper, prendre le temps, penser et me projeter.Je ne le comprends que maintenant, mais 2022 m'a fait du bien. (coucou la psychanalyse gratos).Bénéfique par sa lenteur, j'arrive en 2023 entourée comme je ne l'ai jamais été parce que j'ai redonné de la place et du temps à mes amis et à ma famille.Bien sûr, j'ai parfois eu l'impression que je voulais plus, sans savoir vraiment quoi. Mais soutenue et écoutée au quotidien, je sais maintenant un peu plus clairement ce qui m'anime.Alors à ceux qui ont partagé ces derniers 365 jours, désolée parfois pour mes égarements, mes doutes, mes têtes de six pieds de long. Mais merci pour ces fous rire, ces moments de création, de détente et de partage.Rien n'a fondamentalement changé. Entre le 31 décembre et le 1er Janvier il n'y a qu'un jour et ce n'est "rien".Pourtant, je me sens si reconnaissante pour ce que j'ai pu accomplir. Clairement, "rien" de fou. Mais assez pour me sentir fière.Et ça c'est pas rien.Pour 2023, pour rien vous cacher ma seule résolution c'est "Donnes toi les moyens de tes envies."C'est une résolution de flemmarde parce que c'est très générique. Mais depuis ces quelques jours que je l'ai en tête c'est un peu devenu mon mantra.(Celui d'avant c'était : "C'est le bordel, mais il n'y a pas de problèmes". Merci à <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Jollien">Alexandre Jollien</a> philosophe et écrivain pour cette phrase entendue un jour, lors de votre passage sur le plateau du Quotidien).Et depuis ces quelques jours, je sens qu'une certaine motivation, un certain vent nouveau arrive et m'emporte.Alors voilà, je n'ai pas réussi à faire, à voir, à ressentir tout ce que je voulais en 2022.Mais qui sait… Laissons 2023 nous porter et voir jusqu'où on pourra voler !Violette

Dans l'œil du cyclone

<h1>New York.</h1>Difficile de vous décrire ce périple d’une semaine mais qui nous a donné l’impression de durer bien plus longtemps.Nous sommes parties entre filles. Alicia et moi. Un voyage prévu à la dernière minute qui nous a valu pas mal de déconvenues.Alors, voici un petit condensé de nos «DO» et «DON’T»<h2>DON’T:</h2><h3>S’y prendre 1 mois avant votre départ pour réserver votre Air bnb.</h3>Vous aurez alors un choix de logements limité et pourrez tomber sur des mauvaises surprises.Par mauvaises, j’entends dormir dans un appartement avec des fenêtres sans vitres se situant en face d’un hôpital (HIHOUHIHOUHIHOUUU). J’en suis encore hantée. Bon je vous épargne les rats 🐀, les 4 enfants qui vivaient avec nous, les mecs sous crack, la pisse dans l’ascendeur, la fuite du radiateur... (et j'en passe)Vous l’aurez compris, prenez-vous y à l’avance.En revanche, nous étions très bien situées à Manhattan sur la seconde avenue proche du métro et de Central park. Il y a de nombreuses chambres privées à des prix raisonnables (Pour New York j’entends, car sinon rien n’est raisonnable). Le tout est de s’y prendre en amont et de se fier aux avis qu’il pourrait y avoir. Une entrée d'immeuble qui inspire confiance.<h3>Acheter une carte SIM à l’aéroport</h3>Ça aussi ce n’était pas la meilleure de nos idées.Vous aurez peut-être plus de chance que nous, mais nous sommes tombées sur une belle arnaque à pas moins de 60 euros.Évidemment, on s’en est rendu compte un peu tard que la carte SIM ne fonctionnait pas.Les USA sont souvent pris en charge par votre abonnement mobile ou cela peut être le cas avec une extension.Pensez plutôt à passer par votre opérateur.<h3>Croire que vous allez respecter votre budget vacances</h3>Oui parce que New York c’est cher, très cher…Non mais vraiment. Je crois qu’on a arrêté de regarde notre Tricount au bout du 3 ème jour sur place. 💸 Oui parce que quand vous voyez qu’un brunch pour deux vous coute 100 dollars … et bien, vous vous dites qu’il n’y a pas meilleur régime.Que ce soit pour la nourriture, les loisirs ou les souvenirs, les prix sont vites démesurés…Et si comme nous, vous aimez en profiter et vous dire « on s’en fou, c’est les vacances ! » Préparez vous à mettre 60 dollars dans des M&#x26;M’s (Par pitié, prenez ceux au Peanuts butter)<h3>Le statue de la liberté et China Town</h3>Pardon, mais la statue de la liberté, c’est tellement surcoté. Notamment quand il pleut des cordes et que vous avez très froid. Cela peut biaiser votre perception de cette petite dame.Alors pour la symbolique, c’est dommage de ne pas y aller. Mais comme dirait Alicia, c’est un peu comme la Joconde au Louvre et la petite sirène à Copenhague. Ça vous laisse sur votre faim.China Town. Mettez deux vieilles guirlandes dans les rues et quelques canards laqués dans les vitrines et vous avez vu China Town.Et des chinois, rien d’étonnant.Toutefois, comparé à celui de Londres par exemple, ce quartier est beaucoup moins typique et n’a pas beaucoup d’intérêt.<h3>Boire 2L de bière sans avoir mangé.</h3>Bon, d’accord, c’est le cas pour tous les lieux du monde.Mais ça nous a valu quand même de chanter du Frank SINATRA dans un Pub paumé avec une bande d’américains. Plutôt cool non?<h3>Croire que vous allez bien manger.</h3>Gros Don’t. Pardon je vais faire ma chauvine, mais quelle chance on a de manger en France.Du gras, du sucre, un peu plus de gras, un peu plus de sucre et encore un peu de gras. Si je devais vous faire un debriefing, ce serait celui-là. Après évidemment c’est NY vous trouverez des bars à salade, des brunchs, des indiens des thaï…. Mais tout de même, globalement, la nourriture aux USA, ça n’a pas été notre truc (sauf les burgers 🍔).<h2>DO:</h2>Oui, on aime bien finir par le meilleur, alors voilà une liste synthétique des choses à faire.<h3>Voir une comédie musicale à Broadway</h3>Surement l’un de nos plus beaux souvenirs.Pour certains le truc à faire à New York c’est aller voir un match de Basket et pour d’autres c’est se rendre à une comédie musicale.Nous avons fait le second choix en allant voir le Roi Lion. Ce fut un moment incroyable. (Bon on est arrivé 30 minutes en retard mais je ne vais pas revenir dessus) Déjà vous êtes à Broadway en plein Time Square, sur le moment ça paraît assez surréaliste.Et puis arrivé au spectacle, vous êtes face à des artistes extraordinaires, des voix et des costumes fabuleux. On est ressorties des étoiles plein les yeux.<h3>Faire une pause ensoleillée à Central Park</h3>Sous la pluie et au soleil, on a eu les deux. On ne va pas vous le cacher, on a préféré le second choix.Il s’agissait de notre dernier jour, on a pris le pas de s’allonger dans l’herbe avec de la musique, un livre et de profiter de ce lieu.Un poumon vert dans un géant d’acier. C’est assez spécial de retrouver cela dans cette ville si dense avec ses immeubles tous les 2m.Je comprends l’amour Newyorkais pour cet endroit. Il est bon de profiter des plants d’eau, écouter certains artistes jouer de la musique, regarder les coureurs se fatiguer pendant qu’on mangeait nos M&#x26;M’s. (On a mangé beaucoup trop de ces petites choses)<h3>Le mémorial du 11 septembre</h3>Oui, j’ai décidé d’écrire dessus alors que nous avons visité plein d’autres lieux.Mais celui-ci a été particulier.Nous avons trouvé que l’hommage rendu aux victimes du 11 septembre par ce mémorial est réellement très bien réalisé. Pas de sensation de ramasse fric ou d’un énième attrape touriste. Non.Un moyen pour les gens de ne pas oublier, de s’instruire, et de continuer à faire vivre leurs mémoires.Pour vous dire vrai, nous avons été bouleversées. Il nous a été très difficile de contenir nos larmes. Même impossible.Mais nous étions reconnaissantes d’avoir pu vivre ce moment et rendre hommage, d’une certaine manière, à toutes ces personnes.<h3>Arpenter Brooklyn et Coney Island</h3>Tout d'abord, nous avons eu un guide de choix pour cette journée.Le papa d’une de nos meilleures amies, qui connaît bien NY, nous a permis de découvrir au mieux Brooklyn et Coney Island.A Brooklyn nous avons pu arpenter ces petites ruelles entourées de maisons en brique rouge, ocre et autres couleurs… Pour le coup, cela faisait très banlieue chic américaine.Mais aussi le fameux Brooklyn Bridge et les nombreux espaces verts de la ville.On y trouve une ambiance particulière, de «bon vivre».Nous avons pu ensuite prendre le métro direction Coney Island. Lieu que nous n’aurions pas fait sans notre super guide.Vous vous retrouvez alors au bord de la plage, face à un grand parc d’attraction, et n’avez plus du tout l’impression que vous êtes à proximité de New York.Le dépaysement total.<h3>L’orientation à New York</h3>Pardon, mais si moi j’ai réussi à comprendre le principe pour m’y retrouver, alors tout le monde peut le faire.C’est si simple, cela fonctionne comme la bataille navale.Croisement de grandes avenues à de plus petits axes/rues. La première fois de ma vie où j’ai cru avoir de l’orientation.<h3>Les gens</h3>Les américains sont très accessibles ou plutôt «Friendly».Nous n’avons eu aucun mal à demander notre route, à aborder des passants bien au contraire.Nous étions perplexes au début mais finalement nous revenons avec une très bonne image de la mentalité New Yorkaise. En tout cas dans leur accueil et leur accessibilité envers nous. (Pas dans leur gastronomie)Voilà <s>un petit</s> récapitulatif de cette escapade sur l’autre continent. Mais il ne s’agit que de 10% du récit de ce voyage qui a paru 1 mois et 1 jour à la fois. Des galères, des fous rires mais surtout des souvenirs gravés.Un concert de Jazz, les burgers Shake shack, la vue du Top of the Rock la nuit, l’empire State Building, les drogués à Harlem… ah New York.L’épicurienne 🍷

Un jour j'irai à New York avec toi

<h2>IT’S TIIIIIIIIIIIME !</h2>Me voilà enfermée chez moi avec mon chien ma décoration de Noël et… mon covid.Qui dit covid dit que j’ai un peu de temps devant moi alors j’ai décidé d’écrire sur cette période de l’année qui vous fait entendre du Mariah Carey pendant un mois, CHRISTMAS.Noël, c’est ma période préférée.Souvent on dit qu’en grandissant ça vous passe, que la magie s’en va en même temps qu’on comprend que le père noël n’existe pas (QUOI?).C’était une blague, on se calme. Mais j’ai décidé de vous dresser une petite liste expliquant pourquoi Noël, ça doit aussi être votre période favorite. <h3>Les marchés</h3>Qui n’aime pas se perdre dans les étales, boire du vin chaud et hésiter entre la munstiflette, les escargots et les galettes de pommes de terre.Quand y a un choix, y a pas de choix, allons y pour les trois.Cette petite maisonnette en bois qui représente les colombages strasbourgeois irait tellement bien dans votre décoration.Tout ça pour la maudite somme de 60 euros…60 EUROS ?Oui, on aime les marchés de Noël. <h3>Les gros pulls, grosses chaussettes et plaids</h3>Parce qu’on ne vous critiquera pas pour avoir mis au boulot un pull de 10 kg avec un jeu de mots douteux sur noël.En août, c’est tout de suite plus étrange. Vous trouverez des chaussettes pilou pilou dans toutes les boutiques, le bonheur.Et puis, vous pourrez rentrer chez vous, vous mettre dans un plaid avec vos grosses chaussettes non loin de votre sapin avec un film de noël en fond pendant que vous écrirez un article… oups ça c’est moi. <h3>Les films de noël</h3>Aaaaahles fameux. On les aime, même si tous les ans on se dit «Le scénario n’est pas dingue non?» bah on les aime quand même.Pour un bon film de noël il vaut faut:Un parent mort.Très très important. Souvent c’est la mère, je ne sais pas pourquoi, sûrement un homme qui a écrit le scénario. Elle est décédée quand le personnage principal était jeune.Et fait incroyable, le futur amoureux a aussi perdu sa mère dans son enfance.Si ça ce n’est pas un point commun DE DINGUE.C’est tout de suite plus romantique qu’avoir mis les mêmes émojis dans votre bio Tinder.Bref, je m’égare.Bon après le parent mort c’est souvent le business au bord de la faillite.Le business de bougies maison, une maison d’hôte, une pâtisserie, un truc choupi quoi.Puis bon bah la nana (le personnage principal, on va l’appeler Alexandra) elle doit revenir dans le village de sa jeunesse pour essayer d’aider son père à remonter l’entreprise familiale (Il est chanceux d’être en vie celui-là).Bien entendu elle croise le futur amoureux, mec qui était son amour de jeunesse quand ils étaient en primaire ou le menuisier qui vient aider à la restauration de l’entreprise familiale.ET BIM LE COUP DE FOUDRE.En même temps le gars casse des buches et sait construire une maison, voilà, on s’est compris.es.En revanche avant la fin du film y a un peu d’eau dans le gaz entre la petite nana et le futur amoureux parce que faut quand même un peu de suspens.Peut-être qu’ils ne vont pas finir ensemble (OH)Mais si, il va la rejoindre à l’aéroport ne vous en faites pas. Ou courir derrière la voiture d’Alexandra.Parce qu’il est menuisier et sportif sexy évidemment.Et enfin, sur les deux heures de film vous n’aurez le droit qu’à un petit bisou entre nos deux acolytes.Pire qu’High School Musical le truc.<h3>Offrir des cadeaux et partager un bon repas</h3>Vient le repas de noël, qu’on soit à deux chez soi, à devoir louer une salle, à faire un repas à 8 plats ou à se commander chinois, ça reste un moment convivial qu’on aime partager avec les gens qu’on aime (ok ça fait une peu monde des bisounours).Alors, oui, ca n’a rien d’exceptionnel par rapport à un autre repas partagé le reste de l’année.Mais je pense que mon côté nostalgique lui donne un peu plus d’importance que les autres.Et puis viennent les cadeaux qu’on préfère offrir que recevoir pendant ces périodes.Bon, on ne va pas se la jouer Mère Teresa, on aime bien aussi en recevoir.Mais je ne sais pas je trouve ça tellement satisfaisant quand vient le moment de l’ouverture des cadeaux. Surtout si vous êtes du genre à un peu vous casser la tête pour faire plaisir ! <h3>Chanter des chansons de noël devant les portes de ses voisins</h3>Non je plaisante mais après vous faites ce que vous voulez.En fait, c’est un peu comme mon anniversaire en 100 fois mieux.Tout le monde est concerné, l’évènement se prépare 1 mois avant. C’est vrai, vous n’entendrez pas des musiques d’anniversaire dans les magasins le 15 avril quand vous êtes né le 1er mai.Bah pour noël si, et c’est quand même sympa.Et puis, pleine de nostalgie à à peine 29 ans, j’aime les souvenirs qui me reviennent.J’ai l’impression de retourner à mes 8 ans, à m’inventer Père Noël et écrire les lettres retours à mon frère« Regarde Hugo il t’a répondu ! ».Je me vois ouvrir ce cadeau, des échecs électroniques, ah merci tonton.Des repas de 5h chez mes grands-parents où on attendait de sortir de table pour pouvoir jouer avec nos cadeaux.S’endormir devant le film culte passé sur TF1 le soir du 25 décembre.Et continuer à créer des souvenirs, encore aujourd’hui.Désolée pour ceux qui n’aiment pas Noël, mais si vous en êtes arrivés à ce moment-là de l’article c’est que, quand même, vous n’êtes pas complètement hermétique.Il est temps pour moi de manger mon chocolat du calendrier de l’avent, alors, avec un peu d’avance, je vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d’année.Profitez de vos proches et mangez à foison!On fera du sport en 2023 pour compenser.<a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.youtube.com/watch?v=AN_R4pR1hck&#x26;ab_channel=AndyWilliamsVEVO">Riez, dansez, profitez,</a>L’épicurienne 🎁

It's the most wonderful time of the year 🎄

Jour après jour, minutes après minutes, tout vient à changer.Notre regard sur le monde, notre regard sur nous même. Et parce que nous aussi, nous changeons, pour découvrir ou pour comprendre ce qui nous entoure, qui nous sommes, c'est nécessaire.Changer en espérant que ce sera pour le mieux, évidemment.Sauf que ça, ça fout clairement les jetons.On sait toujours ce qu'on a.On ne sait pas ce que l'on pourra ou pas avoir.Cette idée est si forte qu'elle en est parfois paralysante.On a une idée de ce que l'on aimerait devenir.On a une envie de ce que l'on aimerait faire dans notre vie professionnelle. Mais on n'y arrive pas sans changer.Sans changer ses habitudes, ses routines (again and again), ses fréquentations, ses activités,..En fait, je dirai même, on ne peut y arriver sans travailler. Travailler sur soi, sur ses compétences, sur nos schémas qui nous emmènent inlassablement vers les mêmes situations.Alors parfois, on ne sait pas qu'il faut changer. Parce que l'on est "bien" comme ça. C'est simple, ça roule, et même si ça bloque ou si ça fait mal, BOH c'est pas si mal.A l'instar du patron qui "a toujours fait comme ça, alors pourquoi changer", c'est une flemme, une méconnaissance du grand bon en avant qu'un changement pourrait amener.Le changement arrive parfois avec un grand coup de pied au cul. Tu ne peux pas faire comme si de rien n'était et sincèrement, je le trouve plus "facile".Tu n'as pas le choix.Tu dois faire face d'un coup d'un seul et tu es lancé. Tu es dans le mouvement pour découvrir autre chose.Un tourbillon de changement auquel tu ne peux pas résister, qui balaye tout tes repères.Oui, ça peut être inconfortable, un temps du moins. Mais, tu te découvre de nouvelles forces et tu vois que ton horizon est un peu plus lointain que ce que tu pouvais imaginer.Et ça, jusqu'au prochain bouleversement.Car oui, il y en aura d'autres. Des tout petits et des très grands.Parfois des souhaités, qui seront réfléchis, pesés, repensés un millier de fois avant d'entamer le processus. Ceux là sont merveilleux.Angoissants aussi car ils nous laissent le temps de penser à ce qui peut mal se passer (coucou les overthinker que nous sommes) mais si beaux dans ce qu'ils nous permettent d'imaginer. Dans nos plans, dans nos têtes, tout est possible.A nous de mettre en œuvre nos étapes pour atteindre no(tre)s objectif(s).Souhaitez grand. Souhaitez beau. Souhaitez pour vous et ceux que vous aimez. Souhaitez et tentez.Au pire, ça ne sera jamais pire.Se planter, prendre une mauvaise décision ou rester dans une situation qui ne nous apporte plus assez ?Se tromper, tout le monde est passé par là.S'entendre dire "Non", c'est monnaie courante.Mais le courage d'avoir osé, c'est le plus fou des courages !On essaye, on tente, on teste et on verra bien ! Si cela compte, si cela a du sens, un intérêt pour soi, pourquoi s'empêcher de voir autre chose, même le temps d'un entretien ?Je sais que cet article dénote un peu de ceux que j'ai pu écrire jusqu'à maintenant. Mais c'est une réflexion qui m'anime au quotidien.Je voudrai tout voir. Je voudrai tout faire. Même les choses qui, au départ, ne me serait jamais venu l'idée d'essayer. (Vous avez déjà testé le yoga paddle ? Sincèrement, c'est génial, je vous le recommande).Mais je crois que cela m'aide à me connaitre. A savoir, à ressentir, ce qui me permet de m'épanouir.Si je m'écoutais, tous les deux mois je changerai de métier. Pas de taff, mais carrément de métier ouioui. Heureusement, au fil du temps, j'ai aussi appris ce qui me motive au quotidien et cela m'empêche d'être dans une fuite en avant, à vouloir toujours autre chose.Parce que, non, l'herbe n'est PAS plus verte ailleurs.(Mais braver ses limites, écraser ses appréhensions, quelle satisfaction, quel bonheur.)Savoir ce qui nous motive, savoir pointer ses victoires et ses défaites et en tirer les leçons c'est ça qui fait du changement une chance unique. Au fur et à mesure de ce processus d'essai-erreur, on apprend à naviguer plus sereinement.Il a certains chanceux qui ont rapidement trouvés "leur voie".Pour moi, je crois que j'ai pris un peu de retard mais ne vous en faites pas, je suis en chemin.Je continue de rêver, à faire ce que j'aime et ce que je sais faire. Pour autant, dès que je le sens, je m'essaye à autre chose, je me frotte à d'autres gens, à d'autres pensées, à d'autres activités.Qui sait, un amour incroyable pour le jet-ski pourrait se tapir derrière mon amour du réglisse ? (Qui trouve un lien (n'importe) gagne un dessin).Alors, vous êtes prêt à vous lancer dans votre tourbillon ? Violette

Ma vie, ce tourbillon.

Merci Charles.Je vais m’épancher sur un sujet qui prend une part importante dans ma vie: l’amitié.C’est un article qui traînait, que j’avais dans un coin de ma tête et que je n’arrivais jamais à finir.Par peur qu’il ne soit pas assez bien, pas assez représentatif de la réalité, trop bateau, trop mielleux. Je sais que pas grand monde lira ne ce texte, alors j’ai décidé de le sortir de mon dossier « en cours… »Tout d’abord, l’amitié, c’est un drôle de processus.Un jour tu croises une personne, aussi étrange que toi, qui rigole à tes blagues douteuses, qui n’est pas outrée par tes histoires extravagantes et tu te dis, tiens, lui on pourrait être pote.Parfois tout commence par de la haine en te disant que jamais tu ne pourrais être ami avec lui/elle, et finalement un jour, vous devenez inséparable.Puis, tu te retrouves face à des étapes où tu peux te dire «Bon ok, on est vraiment pote» Il y en a une, je suis sûre que vous voyez, celle de la voiture.Vous êtes deux dans une voiture, de longues heures et le fait de ne pas vous parler pendant parfois un long moment ne crée aucune gêne. Aucun «Merde on n’a rien à se dire c’est chelou».Une autre. Tu as envie de rire, comme jamais, et tu n’as pas besoin de regarder la personne pour savoir qu’un geste, un regard de travers ou un mot peut déclencher un fou rire incontrôlable. Non, tu sais qu’elle pense exactement la même chose que toi. Une petite dernière ? Ce sont les individus à qui tu as envoyé les photos les plus laides de toi. Ils ont des dossiers, même ta famille serait mal à l’aise en les voyant. Mais à côté de cela, c’est sur eux que tu peux compter au quotidien. Certains liront peut-être ces lignes, alors ne prenez pas trop la confiance.«On ne choisit pas sa famille, mais on choisit ses amis.»Oui, on la connaît tous cette phrase.Mais elle n’est pas tout à fait vraie.Je ne les ai pas choisis, ils se sont imposés à moi (ils sont relous).Un jour sur le chemin du lycée, de la Fac, d’un bar, d’une soirée, du travail, ils étaient là. Par contre ce qu’on choisit, c’est d’entretenir ces relations, de les chérir, d’accepter les différences, les divergences, de partager des souvenirs qui nous seront communs…Non parce que dans le lot, y en a pour tous les goûts! Des courageux, des réservés, des excentriques, des casaniers, des aventuriers, certains à l’humour lourd d’autres plus sarcastique, des stressés, des «mais viens, on s’en fou».Leur point commun ? Un cœur énorme. 🧡Ce sont des personnes qui d’une manière m’ont permis de grandir.On connaît l’importance de l’éducation apportée par le cadre familial, par l’école… mais je pense que cela continue toutes notre vie et passe aussi par une sorte d’éducation « amicale » et sociale plus généralement. Oui, parce que vous serez confronté à des points de vue et des cultures différents des vôtres, mais surtout des personnes qui, quand elles vous connaissent bien, osent vous bousculer et ébranlent parfois vos petites idées bien fondées. Moi qu’est-ce qu’ils m’ont appris ? A prendre la vie avec légèreté, à en profiter chaque instant, à ne pas avoir peur du ridicule. Mais aussi à savoir être égoïste quand il le faut, parce que oui s’accorder du temps c’est important.Ils m’ont permis d’améliorer mon anglais, m’ont appris des recettes de cuisine, à faire mes impôts, m’ont motivée au sport, m’ont poussée à m’exprimer, à être créative au point même un jour de me lancer dans un blog. 🤷‍♀️ Et puis à coté de tout ça, et non dans un souci d’éducation, ils peuvent devenir une source de motivation. Vous faire déplacer des montagnes, l’envie de donner le meilleur de vous-même.Venant de traverser une période compliquée (merde, je me confie peut-être un peu trop), ils sont mes meilleurs alliés pour avancer et me donner des clés là où je ne vois que des portes fermées.Ils/ Elles sont comme une tornade. 🌪Mais une gentille, celle qui emporte non pas tout sur son passage, mais votre morosité, votre tristesse, votre solitude. Je vous ai dit elle est cool ma tornade. C’est aussi un peu comme votre chanson préférée. Cette chanson que vous pouvez écouter à toutes les soirées, dans la voiture, quand vous êtes heureux, déprimés, mais dont vous ne vous lassez finalement jamais.Et des superbes chansons, vous en découvrirez des tas!Vous en apprécierez des différentes, des douces, des rock , des latinos… mais au final vous en reviendrez souvent aux basiques, celles qui vous rassurent qui vous font du bien…Bon après si cette chanson c’est l’aigle noir de Barbara, je ne dis pas, il faut peut être penser à changer. (Vas-y l’ambiance)«On ne se rend compte de l’importance des gens que lorsqu’on les perd.»C’est faux.(Promis, j’arrête de contredire toutes les expressions françaises après celle-là)Ils ont toujours eu une importance capitale pour moi. J’ai mis un point d’honneur à essayer d’entretenir nos relations.Alors j’y suis arrivée à des moments, moins à d’autres, mais je pense avoir essayé de faire de mon mieux. Oui, parce que parfois on est pris par nos vies on oublie d’appeler les gens, de prévoir des créneaux pour les voir… et ce n’est rien de grave. Mais comme tout, les choses s’épuisent si on n’y met pas un minimum du sien. Qu’il y ait de la distance, des cadres familiaux différents, des hobbies qui divergent, si votre lien est solide, cela ne devrait pas briser une amitié. Certains n’ont besoin que de s’appeler ou de se voir deux fois par an, d’autres de se parler tous les jours, il n’y a pas de règles. Le tout est de trouver un équilibre. Je vais faire ma sentimentale en vous sortant les paroles d’une chanson de grand Corps malade, «Avec eux on a écrit quelques belles pages de notre histoire Et j'vous assure qu'c'est pas finiSuffit de nous voir pour le croire À vouloir faire des trucs ensemble, en fait c'qu'on a le mieux réussi C'est de fabriquer une amitié, potes à perpète et sans sursis»C’est aussi avec eux (petite ref tavu) que je partage le plus de «Tu te souviens!!!».Oui je me souviens, des soirées en boite de nuit trop arrosées, des retrouvailles à l’embarcadère, des courses poursuites en poubelles, des karaokés déchainés, des soirées à se confier et à pleurer pour se dire que l’on s’aimait.Des révisions shootées à la caféine, des soirées jeux de société, des festivals, des longues promenades en forêt, des mots dans nos agendas, des prises de tête mais surtout des réconciliations.<h3>C’est dur de faire un condensé de ces souvenirs.</h3>Alors à mes tornades, mes chansons, je leur dis merci. Oui parce que je sais à quel point c’est une chance de les compter dans une vie… Parce que sans eux et bien, je serais souvent perdue. Un marin sans sa boussole (Au sens strict, j’ai aucun sens de l’orientation).Merci de m’aider à devenir la meilleure version de moi-même. A me relever quand je tombe, à me faire sourire quand je pleure, à me secouer quand je suis dans l’excès, à mettre mes idées dans l’ordre quand celles-ci se mélangent.C’est pour ceux qui sont là depuis des années, «le sang de la veine», mais aussi pour les personnes qui croisent ma route quotidiennement et qui finissent toujours par y apporter quelque chose que je tape ces quelques lignes. Bon j’ai dit que j’essayerai de pas faire un truc trop mielleux, je crois que c’est loupé. Promis je ne suis pas en train de pleurer en les écrivant, quoi que, ça rajoutera un peu de drama.Nous sommes dans une époque qui pousse les gens à entretenir des relations virtuelles, à jeter/abandonner à la moindre contrariété, mais aussi à s’attacher comme une moule à son rocher à des personnes toxiques. Et en cette époque, pouvoir compter et être aimé par des personnes qui vous connaissent et vous aiment pour ce que vous êtes réellement, c’est un cadeau.A vous,Mes amis, mes amours, (mes emmerdes ?)L’épicurienne ❤

Mes amis, mes amours, mes emmerdes

Elle se regardait dans le miroir et voyant toutes ces petites choses qui l'horripilaient, un changement s'imposait.Un changement radical ? Oui, mais rien d'aussi permanent qu'une permanente ou d'aussi intrusif que des opérations tout de même !Mais avec des petits "trucs", elle allait devenir la version feminine 2.0 qu'elle avait toujours voulu être.Spoiler alerte : cet article vous demandera un QI de +180.Quels sont ces petits trucs ? Vous avez un (gros) indice avec le titre mais oui, pour cet article, nous allons être sur un sujet léger, un sujet qui me tient à cœur car il m'a permis d'avoir encore un peu plus confiance en moi.Pour certain.e, se sentir confiant passe par un ventre plat, pour d'autres c'est d'avoir une diction la plus claire possible. Pour moi, c'était de me sentir féminine. Quand je suis arrivée à l'âge honorable de 26 ans, j'étais une jeune fille assez peu à l'aise avec sa féminité.Exemple : Des amies m'ont offert une paire de boucle d'oreille, pas de bol, je n'avais pas les oreilles percées. Preuve s'il le fallait que... "bon c'est un peu des chichis de gonzesses ça".Voilà un peu ma vision jusqu'à ce que je découvre que ces petites choses font la différence.Les ongles coupés au coupe-ongles (quand je vous disais que j'étais pas très portée sur la chose), justes manucurés, colorés, en gel, en semi-permanent, j'ai tout testé avant de trouver ce qui me convient pour mon quotidien, dans mes hobbies,... Alors voilà mon retour d'expérience et quelques petits conseils d'une Violette 2.0.<h3>Le choix de la technique :</h3>Les plus et les moins, chacun les connait. Surtout concernant une pose de vernis classique qui prend 3heures à poser et 30 secondes à voir partir en charpie.Pour autant, la pose d'un vernis que l'on se fait soi-même est un moment pour soi, relaxant et surtout que l'on peut faire où et quand on le souhaites ! Tout comme pour le semi-permanent vous allez me dire, mais malheureusement, je vous avoue que la dextérité dont il faut faire preuve pour l'enlever ne m'a pas permis de continuer à utiliser cette méthode.J'ai donc opté pour une solution durable, mais qui demande une certaine organisation. Car oui, le gel, ça demande du temps. Pour moi, c'est deux heures pour une pose/dépose. Alors, bon du coup je dois vraiment me dégager du temps pour arriver à ne pas avoir de repousses énormes avant le prochain rendez-vous.Heureusement, certaines structures travaillent tard le soir, ou même le dimanche ! Ce qui est le cas pour moi et autant vous dire que ça me sauve la vie (réellement).Ce qui est bon à savoir c'est que chaque technique peut être utilisée à la suite, que nos ongles ne respirent pas et que vous pouvez récupérer vos ongles naturels, au bout d'un mois sans soucis avec un petit sérum réparateur alors LANCEZ-VOUS !<h3>Le choix de la forme :</h3>Carré, Ovale, Ballerine, ... Toutes ces formes peuvent allez à vos mains. Qu'elles soient (selon vous) trop petites, trop grandes, avec des "doigts saucisses", vous pouvez tout tester. Et aussi changer selon vos envies.Alors oui, parfois une certaine longueur est nécessaire pour faire une jolie forme ballerine (très sexy et qui allonge la minine, perso j'adore !). Mais vous pouvez essayer un carré tout court qui sera tout aussi joli.Du coup pour moi, et ça reste très subjectif, mais pour avoir eu à mettre des lentilles une grande partie de ma vie, je n'imagine pas avoir des ongles longs et pointus !En plus, avec le piano, rien de pire que de ne pas avoir les "bonnes" sensations à cause d'ongles trop longs...Voici, donc une photo contractuelle de mes mains (très basique la couleur cette fois-ci je l'avoue!)Et voici donc le dernier point important, le PLUS important peut-être, le design ou la couleur :Cela va être selon vos goûts évidemment, mais aussi selon la personne qui va prendre soin de vous. Que ce soit en gel, en semi-permanent, ou en vernis classique, vous pouvez compter sur la technique de votre "nails artist" et à une bonne communication. Grâce à cela, TOUT est possible !J'ai eu la chance d'entrer en contact avec une personne qui travaille chez elle à son compte. Elle se renouvelle énormément tant en terme de techniques, que de couleurs alors qu'en arrive mon rendez-vous, j'ai milles idées en tête et très souvent mes rêves deviennent réalité !Petit patchwork de mes design favoris Alors, clairement, j'aime retrouver mes mains nues, aux ongles ras, c'est moi.Mais j'adore voir mes mains habillées, je trouve que cela permet de "finir" une tenue, d'être soignée jusqu'au bout des ongles sans trop y penser (seulement une fois par mois, ça va !)Cette partie de moi, maintenant je l'assume. J'aime prendre soin de ces petites minimes, j'ai même passé le cap des boucles d'oreilles et autres bijoux. Parfois, même j'oublie que j'en porte. Mais à chaque fois, ce sont des "p'tits trucs" qui me font me sentir plus en adéquation avec "mon moi" que je veux voir émerger.Cette petite touche féminine que ce sont de simples ongles colorés m'apporte beaucoup et j'espère que vous aussi vous avez un petit truc qui vous fait vous sentir bien dans votre peau.(comme le yoga, coucou <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lenviedecrire.com/articles/a-mes-habitudes">mes habitudes</a> ou le sport ou la crème glacée).Ce sont mes doigts tout de vert vêtus qui vous ont parlé, on rend le clavier !Violette

Jusqu'au bout des ongles

J'ai fait une présentation rapide de leurs existences dans mon article "aux fourneaux", mais je pense qu'elles méritent qu'on revienne un peu sur elles.La conscience. C'est la maison d'Ombre et Lumière. Un endroit qui change au gré des saisons, des envies, de la musique, des odeurs, des mots qu'elle entend, des gens qu'elle croise...En dépit de cette description totalement métaphorique, je vais plutôt vous donner la définition de notre cher Larousse :La Conscience "Connaissance, intuitive ou réflexive immédiate, que chacun a de son existence et de celle du monde extérieur".C'est un peu ce qui nous différencie d'une table ou d'une calculatrice, ce qui nous permets de juger, de prendre des décisions en fonction d'une situation de réagir, de ressentir des émotions... C'est aussi ce qui fait de nous des êtres capables de réflexion.Et dans tout ce bazar, se trouve Ombre et lumière, deux petits personnages au physique de l'épicurienne l'un avec des cornes de Satan 😈 et l'autre avec une jolie auréole étincelante. 😇C'est le Ying et le Yang, le feu et le glace, la sage et l'espiègle. Mais vous les connaissez déjà, cherchez un peu, vous avez tous une Ombre et une Lumière dans votre vie.<ul><li>Présentation de Lumière</li></ul>Elle, c'est la maman poule. Elle sent les cookies chauds, a un sourire indétachable de son visage, demande que vous envoyez un message quand vous êtes bien arrivés chez vous.Elle vérifie vos comptes, mets des genouillères quand elle fait du roller, n'a jamais oublié de mettre l'alarme incendie quand elle a emménagé dans Conscience. Elle fait aussi des listes avant de partir en vacances.Bon, vous commencez un peu à cerner le personnage. C'est celle qui vous fait rouler des yeux quand elle donne des conseils mais qui arrive à nous faire sourire quand rien ne va.Oui parce que, à part être la relou de service, c'est aussi l'épaule sur laquelle on aime s'appuyer (outch, attention à l'auréole! ). Celle qui nous rassure quand on broie du noir, qui nous caresse les cheveux quand on fond en larmes.Avec sa voix douce et suave, une voix à faire de l'ASMR, elle pourrait faire s'endormir même le plus grand des insomniaques.Sans elle, nous serions souvent folie et désinvolture, mais aussi instabilité et égarement.Lumière est beaucoup plus présente chez certaines personnes que d'autres et heureusement, c'est ce qui fait que chacun d'entre vous êtes unique.Mais il ne faut pas oublier que Ombre, malgré son look extravagant a aussi bien des qualités.<ul><li>Présentation d'Ombre</li></ul>Ombre, comment vous décrire Ombre... ah si je sais ! C'est la tata cool, pas prise de tête qui donnera raison à toutes vos idées folles, aussi farfelues soient elles, avec une Malboro Light au bord des lèvres.Celle qui vous donne l'élan pour sauter dans le vide en parachute, la bonne copine qui fait que chaque jour n'ait pas la même histoire, qui s'en fou de dépenser 1000 euros dans un sac de luxe ! Après tout, c'est un achat rentable, ça finira pas prendre de la valeur.Ombre met un peu de folie dans votre vie, vous fait faire des choses dont vous n'auriez pas pensé un jour avec le courage, vous rappelle qu'on peut partir demain et qu'il serait dommage de se fixer des limites.Elle est là pour faire la grimace derrière le dos de Lumière qui vous sermonne devant votre jupe trop courte et vos talons de 12 cm. Mais aussi, vous pousse à sécher les cours et aller manifester dans les rues ! (Attends, on manifeste pour quoi déjà?)Mais attention, Ombre c'est aussi cette partie un peu extrême de vous, qui peut tout envoyer valser du jour au lendemain, qui ne vous fera pas tourner votre langue 5 fois dans votre bouche avant de parler...Elle a également tendance à porter du jugement sur les autres trop facilement, à attiser chez vous parfois la haine, la jalousie. C'est donc la bonne copine que si tu la côtoie trop, s'avère toxique.Vous l'aurez compris, on a tous besoin d'elles dans nos vies.Parce que sans Ombre, la vie sera maussade, routinière, on aurait l'impression de manger le même plat tous les jours. Un plat chaud et réconfortant mais qui a force en deviendrait écœurant.Sans lumière, on aurait tendance à sombrer dans nos travers, à être trop impulsif et à s'écarter petit à petit des gens qu'on aime. Non parce que Ombre à vivre tous les jours, elle est épuisante.C'est un duo de choc qui en dépit des apparences, et presque devenu inséparable. Oui, elles se chamaillent régulièrement, mais finissent toujours par se sauter dans les bras après une dispute.Il y a des périodes ou on se retrouve à du 80% Ombre 20% Lumière et inversement.Moi en écrivant ces lignes, en tout cas pour aujourd'hui, je donne l'avantage à Ombre, un petit 60/40. Mais t'en fais pas Lumière, demain est un autre jour.Et vous, qui est la gagnante de cette journée ?𝐿’𝑒́𝑝𝑖𝑐𝑢𝑟𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒 🍷

Ombre et Lumière, mes Jiminy Cricket

J’ai décidé de revenir sur mes quatre jours dans la ville de Séville en mars de cette année.Nous sommes parties entre copines, à trois, et sommes passées par la compagnie Ryanair pour faire Luxembourg-Séville 🛫. Le prix du vol étant réellement très intéressant, je crois que nous en avions eu pour une soixantaine d’euros avec valise.Une fois arrivées, voiture louée, nous avons d’abord voulu passer une journée à Grenade, ville à un peu moins de deux heures de route de Séville. Je ne vais pas revenir dessus, nous n’avons pas apprécié la ville mais nous ne sommes pas restées assez longtemps pour être réellement objectives.<h2>3 nuits à Séville, qu’est-ce que nous avons visité</h2><h3>La casa de Pilatos</h3>Nous avons adoré la casa de Pilatos, lieu tout en couleurs, composé de jardins et de mosaïques. On se trouve plongé dans un autre air. Il s’agit d’un ancien palais aristocratique se situant dans le centre historique, ou nous séjournions.D’ailleurs, si vous voulez visiter la ville, il s’agit du point de chute idéal. Lieu aussi parfait pour faire des photos très «instagramable», entre ces vieilles portes et ce style gothique, nous sommes transportées par ce lieu.<h3>L’alcazar</h3>Il s’agit du palais royal de Séville qui fait partie du patrimoine de l’UNESCO. Nous avons commencé la visite sous la pluie, ce qui ne nous a pas empêchées d’apprécier cet endroit.Tout comme la Casa de Pilatos, le palais est marqué par plusieurs styles et cultures en raison de son histoire.D’ailleurs cette architecture baigne la ville, un mélange de cultures islamique et chrétienne.Les jardins sont resplendissants, vous y retrouverez des labyrinthes, des paons, des plantes de toutes sortes, des orangers qui parfument votre visite. (En parlant des orangers, les oranges que l’on retrouve dans toute la ville ne sont pas comestibles. Derien on a testé pour vous)Le paysage est tellement dense de feuillage, on a l’impression de se retrouver dans une forêt tropicale. C’est certainement la visite à ne pas manquer, il vaut mieux prendre un billet directement sur internet pour être sûr d’avoir de la place.<h3>Cathédrale De Séville</h3>A notre grande surprise, l’entrée pour la Cathédrale de Séville est payante. Nous avons trouvé que payer pour entrer dans une Cathédrale est un peu exagéré, mais nous y sommes tout de même allées. La cathédrale est magnifique, on y trouve la tombe de Christophe Colomb.Nous n’étions pas du tout au courant qu’elle était dans cette bâtisse. Vous pouvez aussi monter beaucoup (beaucoup) d’escaliers afin de pouvoir surplomber la ville et apprécier le paysage depuis le sommet de la Cathédrale.<h3>Randonnée du «Caminito del Rey»</h3>Pareil que pour l’alcazar, pensez à réserver en ligne avec un peu d’avance pour pouvoir être certains d’avoir votre place. A savoir qu’il y a un peu moins de deux heures de route depuis Séville pour s’y rendre.Je vais être honnête, l’expression qui conviendrait le mieux à cette marche est sûrement «Mi-figue mi-raisin»Hein?« La randonnée la plus dangereuse du monde!» c’est ce que nous avions entendu. Mais en fait, c’était le cas il y a plusieurs années, mais plus aujourd’hui. C’est plutôt une balade accessible à toute la famille.Effectivement vous marchez à flan de falaise, mais les passages sont très sécurisés, il y a très peu de risques d’accident. (et tant mieux!)De plus, la distance pour y accéder et pour en revenir est de 2km sur les 6 initialement annoncés. La rando, enfin promenade du coup est assez courte.Par contre les points de vue sont magnifiques, vous en prenez plein les yeux, vous pouvez même avoir la chance d’apercevoir des vautours ou autres bouquetins. Si vous êtes en recherche d’une randonnée difficilement accessible, qui vous défiera physiquement, ce n’est donc pas le cas. Par contre si vous recherchez une promenade agréable avec des paysages à vous couper le souffle ça vaut le coup de réserver.<h3>Métropol Parasol</h3>Nous avons aussi eu l’occasion de visiter le Métropol Parasol, architecture en plein Séville tout en bois à aller voir une fois la nuit tombée pour admirer les jeux de lumières. Nous avons aussi pu flâner sur la magnifique place d’Espagne, immense et somptueuse.<h2>Les activités réalisées?</h2><h3>Aller voir un spectacle de Flamenco</h3>Le Flamenco je pense c’est un peu comme les huîtres c’est soit on adore soit on déteste. Il ne doit pas y avoir de juste milieu.Dans notre cas, c’est moi qui ai insisté pour aller assister à ce spectacle. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que je n’ai pas été déçue.Olé 💃🏻.Les artistes sont complètement pris par leur art, je dirais même envoutés. C’est impressionnant mais nous ne nous attendions tellement pas à cela, que nous avons eu du mal à contenir notre rire. Pas que nous voulions être irrespectueuses, je comprends que cela puisse plaire à beaucoup de monde, mais cela nous a « surprises ». Malgré cela, je pense qu’il est dommage de passer à coté quand on vient dans ce berceau du Flamenco. Nous nous sommes rendues à «La Casa del Flamenco». Petite salle très agréable avec des chanteurs et danseurs professionnels.<h3>La restauration</h3>Nous avons aussi pu en profiter pour manger de nombreuses tapas. Les tapas qu’est-ce que c’est bon, mais difficile de trouver des bons restaurants HORS tapas. D’ailleurs, il y a beaucoup « d'attrapes touristes » dans Séville, nous en avons fait les frais.Petit conseil allez regarder les avis google du restaurant avant d’y prendre place.A savoir qu’en Espagne, on mange bien plus tard qu’en France. N’espérez pas aller manger dans un restaurant à midi pétante, la plupart seront fermés. Pareil pour le soir, les terrasses se remplissent à partir de 21h30. Je vous rassure on prend vite le rythme.Pour finir, si vous avez l’occasion d’y aller, foncez ! Je pense que c’est une des villes que j’ai préférées après Rome. La vie est douce, chaque ruelle recèle de jolies maisons colorées, de personnes qui rigolent en terrasse, de pavés et de la douceur du soleil. Une vraie méditerranéenne quoi. Mais aussi un endroit où il y a plein de choses à voir à visiter, que ce soit pour l’esthétique ou culturellement, elle saura contenter tout le monde.Alors, prenez votre billet d’avion et mangez quelques croquetas accompagnées d’une bonne sangria pour moi.𝑆𝑜𝑛𝑟𝑒𝑖𝑟 𝑎 𝑙𝑎 𝑣𝑖𝑑𝑎. 𝑅𝑖́𝑒𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑜𝑑𝑜.𝐿’𝑒́𝑝𝑖𝑐𝑢𝑟𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒 🍷

Détente à Séville

"𝑶𝒏 𝒎𝒂𝒖𝒅𝒊𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒆́𝒑𝒓𝒆𝒖𝒗𝒆, 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒐𝒏 𝒏𝒆 𝒔𝒂𝒊𝒕 𝒑𝒂𝒔, 𝒒𝒖𝒂𝒏𝒅 𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒂𝒓𝒓𝒊𝒗𝒆, 𝒒𝒖'𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒗𝒂 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒇𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒈𝒓𝒂𝒏𝒅𝒊𝒓 𝒆𝒕 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒂𝒎𝒆𝒏𝒆𝒓 𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆𝒖𝒓𝒔. 𝑶𝒏 𝒏𝒆 𝒗𝒆𝒖𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒍𝒆 𝒔𝒂𝒗𝒐𝒊𝒓. 𝑳𝒂 𝒅𝒐𝒖𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒆𝒔𝒕 𝒕𝒓𝒐𝒑 𝒇𝒐𝒓𝒕𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒒𝒖'𝒐𝒏 𝒍𝒖𝒊 𝒓𝒆𝒄𝒐𝒏𝒏𝒂𝒊𝒔𝒔𝒆 𝒖𝒏𝒆 𝒗𝒆𝒓𝒕𝒖.𝑪'𝒆𝒔𝒕 𝒒𝒖𝒂𝒏𝒅 𝒍𝒂 𝒅𝒐𝒖𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒂𝒔𝒔𝒆́𝒆, 𝒒𝒖'𝒐𝒏 𝒔𝒆 𝒓𝒆𝒕𝒐𝒖𝒓𝒏𝒆 𝒆𝒕 𝒒𝒖'𝒖𝒏 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒊𝒅𝒆̀𝒓𝒆, 𝒆́𝒃𝒂𝒉𝒊, 𝒍𝒆 𝒍𝒐𝒏𝒈 𝒄𝒉𝒆𝒎𝒊𝒏 𝒒𝒖'𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒂 𝒇𝒂𝒊𝒕 𝒑𝒂𝒓𝒄𝒐𝒖𝒓𝒊𝒓"Katherine Pancol - Les écureuils de Central Park sont tristes le lundiJ'adore cette phrase.Aucun dictionnaire ne saurait mieux définir la résilience que ces quelques lignes. Car, si on se penche sur la définition du Larousse, c'est carrément moins poétique que Katherine Pancol.<h3>Résilience</h3>Aptitude d'un individu à se construire et à vivre de manière satisfaisante en dépit de circonstances traumatiques.Vous l'aurez compris, le sujet du jour est donc notre capacité à savoir rebondir face aux épreuves de la vie, notre résilience.Avant toute chose, sachez qu'on a tous cette aptitude, ça n'est pas réservé aux personnes qui ont eu des vies horribles, disons simplement que plus on prend des coups, plus notre peau devient dure pour se permettre de résister aux chocs.La résilience, c'est comme quand on fait sa première épilation intégrale, ça paraît insurmontable, pourtant la plupart d'entre nous continuera d'accepter les quelques minutes de souffrance car elles feront place à la joie de ne pas avoir à se raser tous les 3 jours.La résilience c'est faire un bébé alors que notre corps a déjà subi des douleurs épouvantables pour mettre le premier au monde, parce qu'on sait que ça en vaut la peine.La résilience c'est de continuer à courir alors qu'on a déjà 20km dans les pattes, parce qu'on s'est promis qu'on réussirait à le faire ce marathon !La résilience c'est aussi la nature qui reprend ses droits après une catastrophe d'origine humaine (#tchernobyl) ou climatique. A l'image de ces plantes qui ont besoin de cendres laissées par les incendies pour se nourrir et grandir. Car toute forme de vie à la capacité d'être résilient, les végétaux, les animaux et nous évidemment.Alors pourquoi certaines personnes se remettent de la perte d'un proche en quelques mois, alors que d'autres mettront des années à accepter un chagrin d'amour ?La vérité c'est qu'il n'y a pas d'épreuve "pire" qu'une autre. La perception de sa gravité est très subjective et ne dépend que des ressentis de la personne qui les vit. Car tout comme la douleur physique, qui n'est pas la même d'un individu à un autre, la douleur mentale, ou psychique, est complétement individuelle. Si je vous donne un exemple personnel, je suis capable de résister à des douleurs physiques importantes, par contre je ne peux m'empêcher de pleurer quand je regarde Titanic, même si je l'ai vu 15 fois... Cela ne veut pas dire que je suis forte, ou faible, ou trop comme ci ou comme ça, cela signifie juste que je suis moi et que je gère ce qui m'arrive avec mes connaissances et ma sensibilité. Et il faut simplement accepter cela.<h3>S'accepter soi.</h3>Faire la paix avec la partie de nous qui a mal. Parce que c'est comme ça que progressivement on arrive à s'en sortir. Quand on ressent une douleur, on peut avoir envie de la rejeter, on peut avoir envie de la banaliser, de se croire "plus fort" qu'elle. Pourtant en faisant ça, on va au contraire la rendre encore plus intense qu'elle ne l'est à l'origine.La douleur n'est pas quelque chose de négatif, il faut le comprendre, c'est une information de notre cerveau pour nous mettre en alerte. On a tous regardé l'histoire de la vie quand on était petit. avec les petits bonhommes rouges qui transportent l'oxygène dans le sang. Et bien, la douleur c'est tout simplement ça. Il se tord la cheville = Alerte !Envoyez l'information de la douleur pour qu'il arrête de marcher ! Envoyez des plaquettes pour cicatriser ! Envoyez des globules blancs pour protéger la zone !Ça paraît logique ?Et bien alors pourquoi la douleur psychique devrait être différente ? Pourquoi la refouler ?Encore une fois c'est simplement une information de notre cerveau, pour nous faire comprendre "hé ho là t'es fatigué, t'es triste, va manger des chocolats en regardant un film nul sur Netflix, on en a besoin pour aller mieux."Et on doit l'accepter. Parce que quand on commence à accepter qu'on a mal, on fait déjà un premier pas vers la guérison.La résilience, c'est regarder sa douleur en face et lui dire "Ok, j'ai compris que tu étais là, je t'accepte, mais ne prend pas trop de place et laisse moi aller mieux". Et une fois qu'on a accepté sa présence et le fait de vivre avec, une fois qu'on l'a reconnu et qu'on a arrêté de lutter, alors elle commence à se faire de plus en plus petite, jusqu'à devenir une trace, un picotement léger, à l'image d'une cicatrice qu'on se serait fait en se coupant le doigt.Mais la résilience, ce n'est pas simplement d'accepter sa douleur. c'est surtout savoir lui reconnaître une vertu, réaliser que sans elle, on ne serait pas la personne que l'on est aujourd'hui."Everything is a blessing or a lesson" ("Tout est une bénédiction ou une leçon")Les épreuves que vous traversez aujourd'hui seront demain des tremplins vers une meilleure version de vous même, les gens que vous perdez seront l'occasion de faire de nouvelles rencontres, la maladie à laquelle vous faites face vous ouvrira les yeux sur l'importance de votre vie et vous donnera envie de le savourer davantage.Rien n'est grave, tout est surmontable. Évidemment on n'accepte la perte de son boulot comme on acceptera le décès de son enfant. Évidemment si on vous annonce demain que vous avez une maladie incurable ça va être hyper compliqué d'y faire face. Mais vous rendre malheureux tous les jours ne vous ramènera pas votre proche et ne vous guérira pas.Le seul remède c'est le temps et l'amour. L'amour de ses proches mais aussi celui que l'on se porte soi même.Savoir se pardonner et avancer quoi qu'il arrive. Alors prenez du temps pour vous quand ça ne va pas, acceptez d'être "fragile", d'être sensible, d'avoir mal et faites des choses qui vous font du bien. Et puis quand vous vous sentirez prêt, regardez en arrière, regardez d'où vous revenez, et sentez vous fier d'avoir réussi à traverser le chaos et d'être debout aujourd'hui, prêt à bouffer la vie à pleine dents.Vous êtes parfaits comme vous êtes, et dorénavant, au lieu de fuir l'orage, apprenez à danser même sous la pluie.Avec tout mon amour, même si je ne vous connais pas,Alicia 🌈

La résilience

Elle laissait ses pensées vagabonder. Dans ces pensées, leur discussion lui revenaient. C'était clair maintenant, elle devait lui en parler et se dévoiler.Impressionnant comme la mémoire fonctionne. Comme des événements de vie peuvent revenir à la surface en un claquement de doigts alors qu'on les pensait évanouis. Mais heureusement, ils reviennent pour une bonne raison. Pour nous donner des pistes, un regard nouveau sur notre passé et surtout… pour nous rappeler que nous avons fait notre petit bonhomme de chemin.Oui, une odeur peut ramener en enfance. Une photo peut raviver une émotion. Et pour moi, même penser à la tarte aux pommes de ma jeunesse me faire sentir la cannelle que l'on rajoute à la sortie du four.Mais au delà de cette nostalgie suintante de ces premières lignes, j'aimerai <s>parler</s> écrire, sur un sujet qui est toujours en arrière plan dans ma tête et certainement dans la vôtre aussi.Savoir où l'on va.Je vais surtout m'attarder sur mes envies professionnelles, mes objectifs de "carrières". Et on peut dire que j'ai, depuis toujours, eu des projets à ce sujet.Quand j'étais petite, je ne voulais pas être vétérinaire. Je ne voulais pas être pompier ou sirène (<a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.dailymotion.com/video/x8d3s8i">soit dit en passant c'est incroyable comme certaines personnes de mon âge étaient visionnaires !</a>).Moi ce que je voulais faire, c'était chanteuse ou doubleuse de dessin-animé ou encore avocate.Des métiers qui au premiers abords semblent assez éloignés mais qui sont reliés par un point central. La voix. Donner de la voix, doubler ou prendre la parole, mais utiliser ma voix.Cette chose que malheureusement, on ne supporte pas d'entendre sur un message vocal mais qui nous est propre.Spoiler : on peut la travailler et heureusement !J'ai eu la chance d'évoluer dans un environnement où la musique faisait partie de mon quotidien, tout comme le chant. J'adorais (et encore maintenant) chantonner.Mais pendant des années, à cause d'une petite phrase "tu chantes trop fort !", phrase clairement pas méchante on est d'accord, j'ai mis ma voix en sourdine. Et je pense qu'elle aurait pu rester pendant encore longtemps éteinte, mais heureusement, la voie professionnelle empruntée me la rendue.Je passe mes journées au contact d'une multitude de personnes, de tous secteurs, de tous statuts. Souvent par téléphone, parfois en face à face. Mais à chaque fois, j'ai à l'esprit que ma voix est la première impression que je laisse à mes interlocuteurs.Story time (perso): j'ai eu un échange téléphonique (catastrophique) avec un homme sur une appli de rencontre. Cet homme avait un accent très prononcé, qui empêchait quasiment de le comprendre. (Sans surprise, il n'y a rien eu de plus que cet échange par téléphone interposé).Alors voilà, je fais attention à cette première impression.Un peu trop parfois, au risque d'avoir... une voix de "téléphone rose" lors des entretiens que je faisais passer. Qui ne me correspond pas (absolument pas, j'insiste !) mais que je prenais instinctivement pour être sûre de "plaire".Ou alors, m'entendre parler avec une voix qui était plus aigüe, plus grave, selon le sujet, selon la personne en face de moi,...Il a fallut que l'on me le fasse remarquer une fois, deux fois,... vingt fois, avant que je me pose la question du "pourquoi" j'avais ce réflexe de moduler ma voix.Et sans surprise, la question de la confiance en soi, la confiance en son discours est la clé.Alors, oui, il a fallut que j'accepte l'idée que parler, donner de la voix, c'était forcément "plus fort" que se taire.Que parler, c'était se mettre en avant.Parler c'est assumer ses mots et ses mauvais jeux de mots aussi.C'est aussi finir ses phrases. Ça à l'air simple, voir bête, mais ça fait écho à "croire en soi", à assumer sa parole, ses pensées, même si ça "sort" trop vite ou mal.Mais pour avoir confiance en sa voix, comme je vous l'ai dis plus haut, on peut la travailler.Voilà quelques tips pour assumer sa voix.On va voir comment laisser une empreinte vocale bien à soi, un peu spéciale dont on se souviendra et surtout dont on aura (moins) honte quand on s'écoutera....Et ne pas laisser un souvenir aussi négativement impressionnant que <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.youtube.com/watch?v=dUzYKDgPzjg">cette dame</a>.<h3>1- La préparation</h3>La répétition et l'entrainement pour moi est vraiment la première étape pour s'approprier notre voix. S'assurer de ce que l'on va dire, s'écouter parler, s'enregistrer sur le dictaphone, et s'y faire... tout ce qui anticipe la véritable prise de parole est PRI-MOR-DIAL.La préparation de son discours passe par la phrase d'accroche.Que ce soit la manière de saluer, la manière de se présenter, on reste dans les quelques premières secondes qui vont faire "mouche" (ou pas).Il faudra aussi mettre un point d'honneur à identifier la personnes avec qui vous allez échanger... histoire de ne pas écorcher bêtement le nom de famille. Ou de rire d'un "nom de famille à jeux de mots".Pour être plus sûr de soi, on peut également faire un petit schéma de l'échange:<ul><li>arbre des décisions : "si on me dit oui alors, si on me dit non alors…"</li><li>carte mentale : "ce sujet doit être abordé et celui-ci" - présentation sous forme de bulles. Il permets de ne, presque, rien oublier.</li></ul>Ensuite, il faut aussi se connaitre et identifier les mots parasites (comme les gestes) qui brouillent notre discours.Personnellement, quand j'ai commencé à travaillé c'était le mot "petit" que je mettais littéralement dans toutes mes phrases.A ce jour, j'ai des tics de langage qui évoluent selon les personnes que j'ai l'occasion de côtoyer. Tout comme pour les accents. Je suis une vraie éponge, je sais.(photo contractuelle)<h3>2 - La position</h3>Assis ou debout, tordu, affalé sur le bureau ou le dos bien droit, faire les 100 pas ou fixer le mur droit devant soi,... il faut (encore une fois) se connaître et agir avec son environnement pour pouvoir être soi-même. Il faut pouvoir l'adapter à ce que l'on aime.Si je dois négocier, je préfère marcher pour libérer mes pensées pour rebondir plus aisément mais si je dois réserver au restaurant, je fixe le mur en face de moi, les yeux dans le vide.Il faut aussi pouvoir associer sa position avec une respiration "naturelle". Car la gestion de son "stress", passe à 99.9% par une respiration calme et profonde qui passe par le ventre.(Oui, merci le yoga, merci le chant.)La respiration qui vous conviendra, vous sera propre et il faut s'essayer pour trouver celle qui vous permettra d'adapter votre rythme de parole, d'être compris et de ne pas laisser une impression d'urgence à son interlocuteur (quand ce n'est pas voulu, exit les situations où on appelle le 112 évidemment).<h3>3 - L'intention donnée</h3>Quelque soit votre échange, vous allez devoir visualiser l'objectif qui motive votre discussion !Plus l'intention sera claire, pour vous allez pouvoir suivre tranquillement la conversation, sans perdre de vue le "pourquoi" de l'échange.C'est surtout très efficace lorsqu'on laisse un message vocal (la préparation doit aussi prendre en compte cette possibilité).Cela permettra de laisser la personne vous parlez librement. Vous allez pouvoir écouter, laisser parler,... et à vous de pouvoir réorienter si besoin !<h3>4 - Le lâchée prise</h3>Petit bonus, car c'est plus un "petit truc" à avoir en tête… Il faut être à l'écoute du moment, de l'état d'esprit dans lequel on est. Il faut se faire confiance et y aller !"Au pire, tu pourras avoir un non". "Au pire, on en rigolera plus tard". "Il faut tout tenter tout le temps".Ce sont des petites phrases que j'ai eu l'occasion d'entendre au travail mais, ça m'a aussi aidé dans ma vie personnelle. Notamment pour réserver un restaurant, coucou la team introverti.Alors, oui, c'est important de laisser une bonne image. Oui, c'est important que l'on me trouve comme ceci, comme cela,... Mais encore une fois, il faut être soi-même.On peut se préparer, s'entrainer, limiter les mots parasites, se mettre dans les meilleures conditions pour être fièr(e) de soi quand on repensera à l'échange. Mais, si ce n'est pas le cas, on pourra faire mieux la prochaine fois.Votre voix vous ressembleSi vous aimez sourire, laissez-le venir rayonner sur vos discours.Si vous êtes très factuels, laissez les faits et les chiffres guider vos questions.Vous n'aimez pas parler ? Ne vous en faites pas, ça viendra. C'est génial de laisser sortir ses idées, ses pensées, ses envies et souvent, les personnes en face accueilleront tout ça avec entrain ou curiosité.Et si c'est pas le cas, ne prenez pas une "petite voix d'enfant", assumez, et vaille que vaille ! (Expression de vieille, j'assume).C'est sur, certaines personnes ne se sont jamais posé la question de "comment faire pour que ma voix sonne juste, sonne comme je suis vraiment"...Mais quoi qu'il advienne, ce ne sont que des retours de mon expérience personnelle, qui suis une petite timide qui a eu la chance d'évoluer et de sortir de ma chrysalide (Chrysacier, attaque armure 🐛) et j'espère que cet article pourra vous aider aussi à assurer votre voix, pour laisser votre empreinte et tracer votre route !Bisous de Mamie Violette 🌸

Trouver sa voix

On a tous des plats un peu "routines" qui reviennent d'une saison à l'autre. Des plats simples à réaliser, plutôt basiques, mais qui font plaisir à tout le monde.Je n'ai rien inventé, ce n'est clairement pas de la grande gastronomie. L'idée est plutôt de donner des idées pour changer un peu de vos "plats routines" à vous. D'ailleurs, si vous en avez que vous voulez partager, n'hésitez pas !Ces plats correspondent à un repas pour deux personnes.<h2>Apéro/entrée : Roulés aux rillettes de thon</h2><h3>Ingrédients :</h3><ul><li>Galettes type "Wraps"</li><li>Une boite de thon</li><li>Saint Moret</li><li>Sel/poivre/aneth/cumin</li><li>Citron (optionnel)</li></ul>Dans un bol, émietter une boîte de thon préalablement égouttée. Selon la quantité de thon, rajouter du Saint Moret jusqu'à ce que cela donne une consistance de "rillette".Pour une boîte moyenne, je dirais que deux grosses cuillères à soupe de fromage suffisent. A cela, rajouter le jus d'un demis citron, sel, poivre, aneth...et CUMIN (mais c'est selon les goûts, moi je mets du cumin partout).Étaler la préparation sur des galettes wraps (pas trop sinon ça déborde), les enrouler et laisser les rouleaux une heure au frigo pour que la découpe soit plus simple.Puis les découper en tronçons de 2/3 cm.<h2>Plat : La tarte aux légumes et sa salade d'avocat</h2><h3>Ingrédients :</h3><ul><li>Une pâte brisée ou feuilletée (selon préférence)</li><li>Une grosse courgette</li><li>Une tomate</li><li>Un oignon</li><li>Du fromage râpé</li><li>Moutarde ou pesto</li><li>Huile d'olive/sel/poivre/origan</li></ul><h3>Pour la salade :</h3><ul><li>Un avocat</li><li>Un demi bloc de Feta</li><li>Une grenade</li><li>Huile d'olive/vinaigre/miel/sel/poivre</li></ul>Déplier votre pâte dans un plat, la piquer et étaler une bonne couche de moutarde (ou de pesto, ce que vous préférez).Couper finement une courgette en rondelles et l'appliquer sur toute la pâte. Découper la tomate en petits morceaux et éparpiller sur vos courgettes. Faites de même avec un petit oignon. Un filet d'huile d'olive, sel, poivre, origan et une bonne (on est généreux) poignée de gruyère râpé.Au four à 180° pendant 40 min. (Je suis souvent tentée de l'enlever avant, mais la pâte n'est alors pas assez cuite). Pendant ce temps, couper un avocat en morceaux et faites de même avec la feta. Rajouter à cela un peu de grenade.On assaisonne avec une vinaigrette standard à laquelle on rajoute une cuillère à café de miel. 🍯<h2>Dessert : Coupe de fraises et sa chantilly maison</h2><h3>Ingrédients :</h3><ul><li>Des fraises (Vous ne vous y attendiez pas)</li><li>Menthe</li><li>25 cl de crème 30% de MG</li><li>15g de sucre glace</li></ul>Laver et couper les fraises puis les mettre dans un saladier. Ciseler et rajouter la menthe aux fraises, laisser reposer au frigo au moins une heure. (Si ce n'est pas la saison des fraises on peut remplacer par d'autres fruits, pêches, abricots,...)A l'aide d'un fouet, faire monter votre crème à laquelle on rajoute le sucre glace.PS: Mettez un torchon au-dessus du saladier pour éviter d'en avoir partout !Servir généreusement sur une coupe de fraises. 🍓En bonus, <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.youtube.com/watch?v=B91hqHI6gsg&#x26;list=PL96pZXRrc7SQf3ekctzWWq9eEE2hTxMpc">une petite playlist</a> so année 2000 (oui j'ai 70 ans) pour chanter du K-Maro en même temps que vous étalerez votre moutarde.Et voilà, plus qu'à m'inviter pour le repas. 😏A bientôt,𝐿’𝑒́𝑝𝑖𝑐𝑢𝑟𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒 🍷

Menu d'été #1

Un réveil aux aurores, une balade au bord de l’eau, un café, un jus d’orange et voilà, la découverte pouvait commencer.Vamos à la découverte de Barcelone !Je vais vous partager mon voyage dans la merveilleuse ville de Barcelone. Un séjour de 4 jours, ensoleillé en plein mois de Mai, où la sangria et la cerveza coulèrent à flot. (Ceci est peut être un mensonge…!)(petite attention de l’hôtel à l’arrivée, bien agréable !)Ainsi, après un rapide room tour, direction la première dégustation de tapas au bar de l’hôtel. Sur leur terrasse, à côté de la piscine, les vacances pouvaient commencer.Chaque matin, après un MEGA BRUNCH, composé de fruits, de pâtisseries espagnoles et de jambon de pays, il fallait se décider...<h1>Que découvrir en premier ?</h1><h2>Son architecture</h2>Évidemment, Gaudi étant la figure emblématique de cette ville, la visite de l’ensemble des maisons étant passées entre ses mains au cours du siècle dernier étaient au programme !Ainsi, j’ai pu découvrir la maison Vicens, Baltó et la Pedrera qui toutes ont su m’émerveiller.Chacune porteuse de leur propre souffle, où l’histoire du bâtiment et la vision de l’artiste se mêlent pour créer des lieux de vie à l’écoute des envies, des habitudes de ses habitants.Que ce soit les poignées de porte ou les chaises ergonomiques ou encore les cheminées et ouvertures de fenêtres destinées à se fondre dans l’espace, chaque pièce est pensée dans un tout.L’eau, le vent, la nature, le voyage, tout autant de thèmes qui sont présents dans l’ensemble de ses structures et qui laissent sans voix.A travers les vitraux, voyez le travail de la lumière. Sous les hauteurs des plafonds, voyez les détails des luminaires. A chaque endroit où mes yeux se posaient je découvrais encore plus de détails, plus de rappel à la nature, plus d’invitations à s'assoir et à prendre le temps, à écouter les fontaines des jardins extérieurs…J'ai passé mes journées à me balader et à tomber par hasard sur une "casa " à la sortie d’une bouche de métro. Alors oui, c’est le parfait combo culture/balade !Petit aparté : OUI aux audio guides, ils sont d’une qualité top et surtout pas trop long. Juste ce qu’il faut pour comprendre les démarches et volontés de cet architecte hors norme.Et évidemment, je ne pouvais pas oublier d’évoquer...<h2>La Sagrada Familia</h2>Cela a été ma dernière découverte de ce périple tout comme elle a été la dernière construction de Gaudi.La réservation à faite via l’appli Tiquets. C’est l’application sur laquelle toutes les visites ont été réservées au jour le jour et qui nous ont permis d’éviter les files d’attentes.J’avais hâte d’enfin entrer dans cette bâtisse qui ne ressemblait plus à celle que j’avais pu voir il y avait quelques années.Pleine de couleurs et de détails brillants, de scène bibliques vibrantes de sentiments malgré les matériaux durs utilisés. L’extérieur est magnifique mais ne prépare pas à ce que l’on va pouvoir voir à l’intérieur.J’ai eu la chance de visiter cette église au crépuscule.Les rayons du soleil passaient à travers les vitraux, baignant tout d’une lumière orangé et je ne vais pas vous mentir, l’émotion était au rendez-vous !J’ai voulu vous partager quelques photos de ce que j’ai pu y voir mais… ça ne serait pas rendre hommage à ce lieu magique.Pour me remettre de toutes ces émotions, il a fallu aller trouver quelques petits endroits où se sustenter et c’est donc maintenant le point "gastronomie".On valide la transition ?<h2>Sa gastronomie</h2>Avant tout, il est à noter que les avis Google sont vraiment très utiles. Grâce à eux, aucunes mauvaises surprises et aucuns attrapes touristes !Mais voici mon petit top 3 de restaurant et un petit bonus bar :<h3>#1 Le Güell Tapas Restaurant</h3>A deux pas du Palais Guell, ce restaurant vous accueille dans une ambiance chill et vous propose de manger l’une des meilleures paëllas de la Terre !<h3>#2 Ciutat Comtal</h3>Proche du Cortes Ingles (énorme centre commercial qui ressemble aux Galeries Lafayette ), ce restaurant est victime de son succès !Aucune réservation possible alors prenez votre mal en patience (et évitez peut être les heures de repas des autochtones).Mais les minutes d’attentes valent le coup. Un assortiment de tapas et salade très frais, des serveurs plus qu’à l’écoute et un service efficace. Combo gagnant !J'allais oublier, tout ça dans un cadre verdoyant et ombragé, si agréable quand le soleil est à son zénith.<h3>#3 Restaurant Zed - Sagrada Familia</h3>Ce restaurant est une petite pépite française !La cuisine y est délicieuse et le décor vous transporte dans un petit boudoir où plantes et meubles industriels se mêlent à la perfection.La gérante est d’une gentillesse incroyable et sa sangria au vin blanc est mémorable !<h3>Bonus pour le Bar Oviso</h3>En déambulant dans les rues, une petite faim se faisant sentir, c’est ce bar qui a retenu mon attention.Au départ, parce qu’il y avait de la place en terrasse. Mais si c’était le cas, c’est que l’intérieur du bar était bondé ! On sacrifierait aisément un peu de fraîcheur du soir pour se retrouver à l’intérieur. Pour quoi ? Pour se retrouver accoudé au bar entouré de graffitis immenses à même les murs, à partager un bol de guacamole maison et une bière en refaisant le monde. Je n’exagère pas c’est l’ambiance parfaite pour ça !Toutefois, petit bémol niveau bar, c’était sur la Plaça Reial.C’était bof vraiment. Une boisson payée trois fois le prix et un service très lent et assez désagréable.Le seul avantage de cette place, c’est qu’elle accueille ... le spectacle de flamenco des « Los Tarantos » qui lui était dingue !L’immersion dans le chant et la danse ibérique par excellence !Une heure de spectacle (qui passent trop vite) où danseuses et musiciens se donnent et clairement adorent ce qu’ils font.C’était une première et oui, l’intensité des mélodies est saisissante et la dextérité de chacun laisse sans voix.Il y aurait eu aussi un petit fou rire du à la surprise au début … oupsy !Alors voilà, pour moi ce sont les points qui ont fait que ce voyage restera dans ma mémoire ! Il me resterait milles choses à dire car je n’ai pas parlé de la taille de la ville et du métro qui est clairement nécessaire pour s’y déplacer. Ou des églises aussi somptueuses que cachées et du Parc Guell... mais vous n’auriez pas tenu un si long article ?!A très vite pour de nouvelles découvertes des coups de cœurs de Violette 🌸Vous pouvez aussi découvrir un voyage de l'Epicurienne <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lenviedecrire.com/articles/detente-a-seville">juste ici</a>Olé 💃🏻

Vamos à la découverte de Barcelona !

J’ai écrit il y a maintenant quelques semaines, une bucket list, une liste d’envie, une wishlist enfin...Vous l’appelez comme vous voulez.Pourquoi ? Parce que je suis toujours entre le chaud et le froid, un peu perdue dans ce que je veux, souvent entre le trop et le pas assez.Je me suis alors dis que d’écrire cette liste me permettrait de mettre sur papier des objectifs de vie, des rêves à assouvir, que cela les rendrait plus réels, leur donnerait de la consistance et du coup me pousserait à essayer de les atteindre.Cette liste peut passer d’une chose très simple et accessible à des souhaits beaucoup plus fantaisistes et difficilement réalisables.A vrai dire, je ne me suis pas fixée de limites en la rédigeant. J’ai voulu y mettre les premières choses qui me sont passées par la tête, me titillent, me font sourire à l’idée de les réaliser.Toutefois, je voulais que cela reste faisable, dans la mesure du possible.Vous l’aurez compris, même si ce serait un vrai kiffe, vous n’y trouverez pas le fait de devenir la future Rihanna ou de gagner une médaille en Ski de fond. 🎤⛷️Pourquoi?Venez m’entendre chanter et me voir sur des skis, vous comprendrez.Bon trêve de blablah, la voici:<ul><li>Partir seule en week-end/vacances</li><li>Aller admirer les temples du Sri Lanka</li><li>Nager avec des baleines (Août 2022?)</li><li>Faire un bivouac de plusieurs jours</li><li>Faire le GR20 en Corse</li><li>Participer au Carnaval de RIO</li><li>Partir en mission humanitaire</li><li>Écrire un livre</li><li>Aller à l’aéroport &#x26; prendre le premier vol disponible</li><li>Jouer d’un instrument</li><li>Changer de voie professionnelle</li><li>Apprendre à parler couramment anglais</li><li>Apprendre les bases de l'Italien</li><li><s>Visiter un sanctuaire d’Éléphants</s> (<a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lenviedecrire.com/articles/volontariat-a-lelephant-nature-park-en-thailande">Fait !</a>)</li><li>Passer un niveau de plongée</li><li>Aller voir une pièce de théâtre à Paris</li><li>Voir un opéra</li><li>Traverser le désert du Namib</li><li>Monter en Montgolfière</li><li>Profiter un maximum de ma famille et mes amis</li><li>Voir une aurore boréale</li><li>Me mettre à la photographie</li><li>Continuer d’adopter une vie plus saine</li><li>Avoir le moins de regrets possible (A cocher dans 50 ans)</li><li>Vivre assez longtemps pour radoter tous mes souvenirs</li><li>Faire un Safari en Afrique</li><li>Regarder un maximum de films cultes (Oui j’ai la culture d’un enfant de 6 ans dans ce domaine)</li><li>Voir Céline Dion en concert (j’y étais presque…)</li><li>Louer une voiture en direction des Fjords en Norvège</li></ul>Cette liste n’est pas exhaustive, elle pourra être modifiée, j’espère bien que mes rêves et aspirations évolueront en même temps que moi.J’ai aussi répertorié les certains désirs que j’ai déjà eu la chance de réaliser, parce que c’est aussi à souligner afin de se remémorer quelques souvenirs. J’ai lu quelque part qu’on appelait ça la bucket list inversée.Il est vrai que l’on conseille souvent de se concentrer sur l’avenir, sur ses projets et de ne pas regarder en arrière. Mais dans ce cas-ci, se remercier d’avoir su prendre des décisions pour soi et d’avoir réalisé une chose que nous tenait à cœur, c’est tout aussi bénéfique.Donc, voici ma Bucket list inversée:<ul><li>Saut en Parachute (Pour mes 28 ans avec mes meilleures amies, le pied)</li><li>Voir le Machu Picchu (en 2019, à la découverte du Pérou avec mon père)</li><li>Faire un Road Trip (notamment en France et au Portugal avec mon copain)</li><li>Réaliser un saut à l’élastique (fait le mois dernier à Pierre Percée)</li><li>Explorer la forêt amazonienne (Big Up aux Caïmans et tarentules)</li><li>Adopter un chien (<a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lenviedecrire.com/articles/ladoption-dun-chien">cette année, mon petit roumain de Philippe</a>)</li><li>Me rendre à un Festival de musique</li><li>Voir un ballet à la Scala de Milan</li><li>Courir plus de 10km (c’était même 12, bon pas très impressionnant pour certains, pour moi qui ai commencé en crachant mes poumons au bout de 1km, c’est un exploit)</li></ul>J’avais lu cette citation de Mère Teresa qui m’avait marquée et que je trouve très vraie :« 𝐿𝑎 𝑣𝑖𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑜𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡𝑢𝑛𝑖𝑡𝑒, 𝑝𝑟𝑜𝑓𝑖𝑡𝑒𝑧-𝑒𝑛. 𝐿𝑎 𝑣𝑖𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑏𝑒𝑙𝑙𝑒, 𝑎𝑑𝑚𝑖𝑟𝑒𝑧-𝑙𝑎. 𝐿𝑎 𝑣𝑖𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑟𝑒𝑣𝑒, 𝑟𝑒𝑎𝑙𝑖𝑠𝑒𝑧-𝑙𝑎. 𝐿𝑎 𝑣𝑖𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑑𝑒𝑣𝑜𝑖𝑟, 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑙𝑒𝑡𝑒𝑧-𝑙𝑎. 𝐿𝑎 𝑣𝑖𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑗𝑒𝑢, 𝑗𝑜𝑢𝑒𝑧-𝑙𝑎 »Je n’oserai pas remettre sa parole en doute, on ne sait jamais.Mais plus sérieusement, je pense qu’il n’y a pas de petits ou de grands rêves, aussi le fait de les écrire est déjà un pas vers leur réalisation.Je ne suis pas certaine d’arriver à tous les réaliser, et en fait ce n’est pas très grave, le but n’étant pas de se stresser à réussir et à barrer toutes les lignes de cette liste. Pour autant, je pense qu’elle peut constituer un outil de motivation.C’est quand même super satisfaisant de se voir barrer ces petites lignes, un peu comme quand on arrive au bout de sa liste de courses. Mais bon j’imagine (j’espère) que la satisfaction est plus conséquente quand on coche « Participer au carnaval de Rio » que « Champignons de Paris ». Mais après tout chacun ses rêves.Bon d’accord cette comparaison de la bucket list à une liste de course n’est certainement pas la plus parlante et la plus inventive. vous m’excuserez c’est la seule qui m’est venue. Je n’ai pas dit que j’étais bonne en écriture mais plutôt que j’aimais ça, nuance qui mérite d’être soulignée.J’espère d’ici cette fin d’année pouvoir enlever la nage avec les baleines de ces projets, ça fera éventuellement un chouette article à vous écrire.Affaire à suivre.𝐿'𝑒́𝑝𝑖𝑐𝑢𝑟𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒🍷

Réaliser une bucket list ✅

"Le long du chemin, entourée d'arbres aux longues branches, elle avançait, scrutant les cimes qu'elle ne pouvait que deviner.Elle laissait ses pensées virevolter, revenir sur la journée passée.Soudain, il fut évident que cette balade ne devrait pas être la seule balade, qu'elle devrait être suivie d'autres, car cela lui avait permit de se souvenir.Ainsi, une nouvelle habitude venait de voir le jour".Ah... mes habitudes.Qu'elles soient bonnes ou mauvaises, d'un autre temps ou qu'elles m'accompagnent encore, j'ai toujours eu cette lubies de m'en créer (et surtout de vouloir m'en créer) des tonnes.Alors, oui j'ai un tas de gestes routiniers, de repas "types", de plannings de sport ou de rituels d'écriture… qui vont et viennent au rythme de mes envies.Et quelques soient les raisons de leurs venues, elles ont toutes eu, à un moment, du plomb dans l'aile, elles ont toutes été, à un moment, abandonnées…. avant, parfois, de revenir pour ne plus jamais repartir.Souvent, mes petits gestes routiniers viennent en réaction à une situation ou à une une nouvelle information que j'aurai lu ou entendu.C'est particulièrement vrai vis à vis… de la nourriture.J'adore manger, (autre passion que l'épicurienne et moi avons en commun) mais j'aime aussi me sentir bien dans mon corps.Alors pour atteindre mon "summer body " un peu plus vite, hop, me voilà à me faire du porridge au petit-déjeuner (désolée, je suis pas fan du tout, du tout, du tout !), alors que je rêve de fruits et de fromage.Sans surprises, ce genre d'habitudes s'en vont aussi vite qu'elles sont arrivées et sont tout aussi vite remplacées par d'autres (coucou le jus de citron au réveil).Car comme dirait Céline, "<a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://music.youtube.com/watch?v=3tOsUgwBgko&#x26;list=OLAK5uy_m0uHV_VB0Mh7AjFVKYFKPBdJHOHGNQzuE">On ne change pas !</a>"Alors, par lassitude, par attrait de la nouveauté ou simplement du fait de l'incapacité pour mon quotidien de se plier à l'habitude que j'avais envie de mettre en place, j'ai dû me rendre à l'évidence que certaines routines n'étaient "pas faites pour moi".Mais heureusement, certaines habitudes ont réussi à s'ancrer en moi, pour le meilleur !Celle dont je suis peut être la plus fière est une "non-habitude"; l'arrêt de la cigarette. (Fumer tue, on ne le diras jamais assez.) Cela fait presque 3 ans que j'ai totalement arrêté d'avoir ce réflexe du "café-clope" dès le matin et arrêté de croire que ça me "donnait un style".Clairement, ancrer une habitude et s'en défaire sont deux étapes toutes aussi compliquées l'une que l'autre.Arrêter d'avoir ce geste n'a pas été facile surtout les premiers jours, les premières soirées. Mais aujourd'hui, je ne pourrais pas revenir en arrière, car je veux mettre toutes les chances de mon côté pour être en bonne santé (et faire suer mon entourage avec mes jeux de mots nuls) le plus longtemps possible.Petit plus : j'ai un odorat décuplé, parfait pour déguster de bons petits-déjeuners.Parfaite transition pour cette deuxième habitude que j'ai mis plus de 25 ans à appliquer correctement : prendre plaisir à (se) faire à manger.Je n'ai jamais été une cuisinière, ni hors paire, ni quoi que ce soit.J'aime tout, <s>sauf les escargots</s>, mais au début de ma vie d'adulte à mon arrivée en fac, sans vraies capacités culinaires (ni idées) je suis devenue experte des salades composées et des vinaigrettes.Seulement, mes repas se suivaient et se ressemblaient comme deux gouttes d'eau.Et, au fur et à mesure j'avais de moins en moins d'engouement à manger une salade de pâtes en plein hiver.Alors, petit à petit, avec l'âge (mamie Violette vous parle), grâce à mes parents, à ma sœur, à mes amies, au confinement de 2020 aussi, j'ai découvert de nouvelles recettes, de nouvelles façons de faire afin de varier les repas.Et, pour être franche, ce qui fait que c'est devenu une "vraie" habitude, c'est l'idée de faire plaisir. De constater sur le visage des gens qui partagent ma table, que ça plait (ou non) ! Cette récompense est tellement dingue, pour moi qui part de si loin, que grâce à ça, je sais que c'est une habitude bien ancrée !Ça vaut bien toute la vaisselle et les coupures aux doigts du monde.Enfin, mon petit quotidien ne serait rien sans mes activités sportives et notamment le yoga.Oui, vous pouvez me lyncher mais je ne pourrais plus m'en passer.Que ce soit le matin ou le soir, en séance très rapide ou plus conséquente, cela me permets de me recentrer sur moi, sur ma journée, pour mieux l'appréhender ou pour m'évader.J'ai toujours eu l'habitude (encore une) de faire du sport dès mon enfance, et pendant un temps, j'avais totalement arrêté. La tête dans le guidon niveau travail, la vie qui dévale la pente à pleine vitesse, et voilà, on se dit qu'on en fera plus tard. Autant dire jamais !Mais, un jour, un peu par curiosité, je m'y suis mise, et bien que les premières séances ont pu être comiques, j'ai continué. Autant dans ma tête que dans mon corps, la pratique de ce sport m'a fait prendre conscience qu'un peu de temps pour soit n'était pas de l'égoïsme, au contraire ! Ce sont des moments nécessaires, qui parfois me demandent un effort, qui lorsqu'ils sont passés, sont toujours passé trop vites.Petit conseil : quand on a pas une motivation de dingue, juste se dire "aller 5 minutes et le reste, c'est du bonus". A tous les coups, on sort de la séance avec un sentiment d'accomplissement fou !Je me rends compte que j'ai encore mille petites habitudes comme ça, qui font que ma journée ou ma semaine se déroule plutôt bien.Ces habitudes, je les dois à mon entourage, à nos discussions, qui ont trouvé écho en moi et qui m'ont permis de trouver ce qui me fait me sentir bien.Je les dois aussi à d'autres "réflexes" (le serpent qui se mord la queue, je sais) qui m'ont montré les limites et les possibles "dérives" de vouloir toujours en faire plus. De vouloir remplir sa journée, faire quoi !Car comme beaucoup, je suis de celles qui ont l'envie de "toujours plus". Avec évidemment la sensation de "ne jamais en faire assez". Mais grâce à ces habitudes, j'arrive à prévoir. J'arrive à canaliser l'envie de découvrir chaque jour des tas de choses, sans me sentir coupable de n'en découvrir qu'une. Et surtout, j'apprends ce qui me plait vraiment.C'est fait de tout petits rien, mais avec un peu de temps, de persévérance aussi, et un peu de recul sur les "mauvaises" habitudes qui restent comme celle de boire cinq cafés en une demi-journée, chacun peu se décider à aller où il l'entend.Alors oui, cette fois-ci, cette article était vraiment une ode à mes habitudes. (<a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://blog-lenviedecrire.vercel.app/articles/on-the-road-baby">Pas comme ici</a><a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lenviedecrire.fr/on-the-road-baby-%f0%9f%9a%97/">)</a>Violette 🌺

Mes habitudes.

J’ai un défaut. Non en fait j’en ai plusieurs mais l’un d’eux est sans hésitation LA GOURMANDISE. (Oui je crie)Je suis admirative, que dire, carrément envieuse, des personnes qui peuvent manger à foison sans prendre 1 gramme le lendemain. Perplexe devant ceux qui mangent parce qu’il faut manger, pour qui cela représente plutôt une obligation.Vous l’aurez compris, ce n’est pas du tout mon cas. Si j’inspire un peu trop, je suis capable de prendre 500 grammes direct dans les hanches (j’exagère peut-être un peu, mais c’est pour que vous compreniez mon métabolisme de m***)Mais je crois qu’on appelle plutôt cela un métabolisme lent.Vous voulez savoir si c’est votre cas ? les caractéristiques sont les suivantes :· Difficulté à perdre du poids/stockage· Fatigue récurrente· Migraine· Fringales régulières· Avoir souvent froid· Cheveux fragilisésSi vous vous reconnaissez, bienvenue au club!Mais avant tout, l’épicurienne et la nourriture c’est une grande histoire d’amour. 💘Et après tout, ça a aussi été la source de nombreuses frustrations et complexes. Oui, parce qu’en tant que femme, j’ai toujours voulu rentrer dans une case de fille «mince», à compter mes calories pour maigrir (Oups, je le fais encore), à culpabiliser quand j’acceptais de manger une pizza, à monter sur ma balance tous les jours.Mais vous savez quoi? j’en parlerai dans un autre article, là je préfère dédier celui-ci à une ode à la cuisine.Mon père a eu des restaurants, fut cuisinier, est italien avec tout le package du papa Italien. A cuisiner pour 10 quand nous étions 4, à m’acheter une casserole de 10L pour faire 1kg de pâtes parce que « Tu ne vas quand même pas me faire cuire les pâtes dans cette minuscule casserole?», à nous expliquer qu’on ne met JAMAIS du gruyère dans les pâtes, du parmesan, beaucoup trop de parmesan.Du coté de chez ma mère, mes grands parents ont toujours aimé les bons plats, la bonne cuisine, la bombine ardéchoise, les quenelles lyonnaises, les calamars à l’armoricaine et j’en passe. Ma grand-mère était une très bonne cuisinière.Et moi, je suis une fan des produits locaux et bio quand c’est possible. J’arrive dans un marché avec 20 euros en poche, mais nous sommes au 21ème siècle, beaucoup de stands prennent la carte bleue.Du coup je repars avec 100 euros en moins, pourtant satisfaite d’avoir acheté des petits pois chiches dans une petite exploitation chez une petite dame toute gentille qui m’a fait un petit sourire... Bon je vous l’avoue je suis la cliente parfaite (pour les commerçants j’entends), un rien me fait dépenser, encore plus quand il s’agit d’une petite dame dans une petite exploitation avec des petits… Ok j’arrête.Je prends plaisir à manger mais aussi à faire à manger. Je n’aurais pas la prétention de dire que je suis bonne cuisinière, mais je pense me débrouiller et surtout ça me procure de la satisfaction.J’ai un peu le même discours qu’avec l’écriture vous ne trouvez pas?Quand je cuisine, c’est presque un moment de quiétude, ça me vide la tête et l’esprit. (Sauf quand j’attends 15 personnes le soir-même).J’aime aussi inventer, faire des repas simples, trouver des idées pour gaspiller le moins possible.ON NE JETTE PAS LES BANANES TROP MURES SVP (Faut que j’arrête de vous crier dessus, pardon)Et puis, avec tout ça, et bien j’ai du mal à résister aux bonnes choses.Vous voyez Winnie devant du miel ? Prêt à braver les piqûres d’abeilles juste pour pouvoir y goûter un tout petit peu ? C’est moi avec le fromage et le Tiramisu.Il est difficile parfois de se contenir face à des choses qui nous font envie. Dans ces moments, apparaît sur mon épaule un épicurien avec une auréole qui me dit de me raisonner pour ne pas gâcher tous mes efforts.Ensuite, il y a celui avec les cornes sur la tête (mon préféré, mais chut il ne faut pas lui dire) qui me supplie de craquer parce que «On n’a qu’une seule vie».N’empêche que cette phrase « 𝔸𝕝𝕝𝕖𝕖𝕖𝕖𝕖𝕫, 𝕠𝕟 𝕒 𝕢𝕦’𝕦𝕟𝕖 𝕧𝕚𝕖 » c’est la meilleure excuse pour faire des choses déraisonnables ou stupides. Et qu’est-ce qu’on aime ça.J’ai envie de leur donner un nom, parce que Jiminy Cricket est déjà pris par ce sacré Pinocchio. Appelons-les «Ombre» et «lumière» pour les prochaines fois. Je n’ai pas besoin de vous dire qui est qui, je ne voudrais pas mettre votre intelligence en doute.Enfin… Heureusement pour ma ligne, j’aime aussi prendre soin de moi et réaliser des plats sains et équilibrés. Parce que ça peut être équilibré et appétissant. Je vous jure. Mais j’ai mis un peu de temps à le comprendre.D’ailleurs, je partagerai peut-être quelques recettes (réussies) que j’ai eu le temps d’expérimenter.A bientôt,𝐿’𝑒́𝑝𝑖𝑐𝑢𝑟𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒 🍷

Aux fourneaux !

Après une petite discussion, sans pression, il la regarda et lui demanda "Est-ce que tu voudrais venir vivre chez moi ?" (Spoiler: elle a sauté de joie et a dit oui !)Tout s’est enchainé si rapidement qu’au moment où je vous écris, cela fait bientôt un mois que nous sommes officiellement installés ensemble. Car ça y est, j’y suis, dans ce lieu que j’ai été amenée à «hanter» lorsqu’il n’était pas là.Celui qui m’a semblé si grand par rapport au petit cocon que je m’étais créé, mais qui aujourd’hui est devenu « la maison », notre chez-nous!Maintenant, tout est à sa place (ou presque), les cartons sont vidés (ou presque), la décoration et les tableaux mis aux murs et, on a eu de la chance, nos deux univers ont réussi à s’accorder en une jolie symphonie.Cependant, pour atteindre cette entente, il nous a fallu réussir à concilier nos deux façons de voir. Réussir à imaginer notre espace, avec nos goûts, nos hobbies, nos quotidiens et notre vie de célibataire d’avant.Avant tout, il faut savoir que je suis une bordélique rangée.Définition: si vous voulez trouver quelque chose, demandez-moi, sinon vous ne trouverez ja-mais !Pour avancer, pour travailler, pour apprendre, j’ai besoin que tout soit à portée de vue, sous peine de complétement l’oublier. Mon environnement a donc toujours été très «chargé», pleins de détails, de notes, de «souvenirs» ramenés de balades, de vacances, de cadeaux ou encore simplement d’objets que j’ai trouvé «beau».Alors, lui qui adore le sobre, le blanc, l’épuré, …. Le choc, vous imaginez ! Il a donc fallu faire des choix pour arriver à quelque chose qui nous conviennent. Mais ça a aussi été l’occasion pour moi, de me faire cette réflexion :«BORDEL, j’ai tellement de [insérer tout objet possibles et inimaginables], comment est-ce possible!?»Et voilà donc le sujet de cet article (on y arrive enfin, sorry)...Le minimalisme (ou l’art de faire passer la pilule des deux valises et 3 cartons de vêtements)Je n’aime pas jeter. Je tiens ça de ma maman; «on ne sait jamais» et «ça pourrait servir» ce sont des phrases qui pourraient être mes épitaphes.C’est cliché mais c’est comme ça que je suis arrivée à 5 valises donc 4 remplies de vêtement datant du début des années 2010 (no jugement please) et des dizaines de «petits sachets trop mignons».Alors, passée l’étape où je venais avec un petit sac de sport, me voilà venue avec mes gros sabots et l’invasion de la penderie a pu débuter. Tout comme celle de la cuisine, de la salle de bain, (<a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://lebelleboucle.fr">coucou les bouclettes</a> et les nombreux shampoings utilisés VS le gel douche 12 en 1 utilisé par tous les Hommes #clichés)…Mais il était clair que je ne pouvais pas tout garder; la question de quoi garder, de quoi donner et de quelle manière s’en débarrasser m’a vite (rendue triste) taraudée.Alors, afin de vous épargner des recherches, que dis-je des errances, voici ma démarche qui m’a permis d’épurer (un peu) mon dressing. (Vous m’en direz des nouvelles. De rien.)Quand faire le tri? Avant le déménagement!Premier tri: axé sur l’état du vêtement.Pendant la préparation des cartons, j’ai pu prendre le temps de vérifier vêtement par vêtement leur qualité.Tous ceux qui avaient un accro ou une décoloration, que je ne pouvais ravoir avec une simple teinture, hop, ils allaient aux cartons « à donner/à vendre ».Avantage: ne pas porter 20kg en plus pendant le déménagement.Bémol: LE TEMPS. C’était extrêmement long et fastidieux.Deuxième tri: axé sur la probabilité de le porter. (Celui-ci a été plus compliqué pour moi).J’ai dû me séparer de vêtement du fait de leur taille, du sacré coup de vieux qu’ils avaient pris, mais ça, ça passait pour moi au 12ème plan. Car, pour beaucoup, ils ont une valeur sentimentale. Derrière ce vœux t-shirt Kellogs, je me souvenais des répétitions du samedi matin. Derrière ce jean, je me souvenais du magasin dans lequel je l’avais acheté et avec qui… Un supplice pour une nostalgique comme moi, vous en conviendrez !Mais, HEUREUSEMENT, je n’étais pas seule et grâce aux personnes qui étaient là pour me ramener dans le droit chemin !A la fin, j’avais réussi à me séparer de nombreuses pièces !Certaines en très bon état et d’autres un peu moins mais qui avec un peu de travail pourraient retrouver une belle vie (petits points de croix, teintures ou petits patchs autocollants, etc etc).Ah, et quand je dis « de nombreuses pièces », je parle de deux énormes cartons...Alors la question maintenant était :« Keske j’vais en faire?»J’ai eu l’occasion de m’essayer à pas mal de «solutions»:<ul><li>Vinted/Le Bon Coin: sympa parce que «dineros» mais tellement chronophage du fait des négociations à mener que j’ai abandonné au bout du deuxième article vendus.</li><li>Croix Rouge: dans les bennes prévues mais petit bémol: elles sont souvent éventrées… Pas sûre que les affaires aillent aux personnes qui en ont besoin.</li><li>Les brocantes: supers moyens pour vendre à petits prix, surtout si vous avez une "équipe" pour organiser le stand, faire l’étiquetage, et passer le temps entre deux acheteurs.Il faut juste avoir un bon timing pour ne pas attendre 3 mois avec ces cartons/sachets empaquetés.</li><li>Emmaüs: le best moyen pour se sentir utile, en ayant la certitude que tes affaires seront prises en charge et qu’elles arrivent dans de nouvelles mains qui en prendront soins (à mon sens évidemment!).</li></ul>Au final, j’ai pu vendre, donner, troquer aussi parfois, pas mal d’affaires. Et au-delà de la paix des ménages que j’ai pu conserver, c’est aussi mon impact environnemental que j’ai senti s’alléger !Ça m’a fait me poser la question de mon impulsivité à acheter de nouveaux habits. « NON, je n’ai pas besoin d’une nouvelle robe… ». Et j'ai pu m'interroger sur "pourquoi ne pas jeter alors que je sais que je ne le porterai plus ?" Tant de comportements que je n’avais jamais trop pris le temps d'analyser mais qui clairement ne sont plus en adéquation avec mes envies.Au vu du bien phé-no-mé-nal que ça m’a procuré, (notamment parce que je trouve maintenant rapidement ce que je cherche), je crois que je vais pouvoir étendre ce rangement par le vide à d’autres pièces ! Enfin... On verra si le mood continue !𝑴𝒂𝒓𝒊𝒆 𝑲𝒐𝒏𝒅𝒐 𝒅𝒊𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒒𝒖𝒆 𝒋𝒆 𝒔𝒖𝒊𝒔 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒃𝒐𝒏𝒏𝒆 𝒗𝒐𝒊𝒆 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒋𝒆 𝒄𝒓𝒐𝒊𝒔 𝒒𝒖𝒆 𝒎𝒐𝒏 𝒎𝒐𝒊-𝒂𝒅𝒐𝒍𝒆𝒔𝒄𝒆𝒏𝒕𝒆 𝒏𝒆 𝒎𝒆 𝒄𝒓𝒐𝒊𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒑𝒂𝒔. E𝒍𝒍𝒆 𝒓𝒆𝒕𝒐𝒖𝒓𝒏𝒆𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒔𝒂 𝒄𝒉𝒂𝒎𝒃𝒓𝒆, 𝒐𝒖̀ 𝒑𝒊𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒇𝒓𝒊𝒏𝒈𝒖𝒆𝒔 𝒆𝒕 𝒍𝒊𝒗𝒓𝒆𝒔 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒆 𝒔𝒐𝒍 𝒓𝒆𝒏𝒅𝒆𝒏𝒕 𝒔𝒐𝒏 𝒂𝒄𝒄𝒆̀𝒔 𝒒𝒖𝒂𝒔𝒊 𝒂𝒄𝒄𝒆𝒔𝒔𝒊𝒃𝒍𝒆.Violette 🌸

Aller à l’essentiel

J'ai décidé d'écrire sur un sujet qui me tient particulièrement à cœur, mon petit Philippe. (Je vous vois déjà vous moquer)Il faut dire que cela faisait longtemps que je voulais adopter un chien. D'une parce que j'ai quasiment toujours vécu avec des animaux. De deux parce que j'aime la présence et l'affection que peuvent vous apporter ces petites boules de poils.Je suis déjà la propriétaire (même si je n'aime pas bien ce mot) de Jeepie, lapin nain de maintenant 5 ans. J'ai toujours eu des lapins, et malgré ce que l'on peut croire ils sont bien plus intelligents et sensibles que la plupart des gens peuvent l'imaginer.Mais l'idée d'avoir un nouveau compagnon ne m'a jamais quittée. Après plusieurs années de réflexion, nous avons décidé de sauter le pas.Je suis alors rentrée en communication avec une association spécialisée dans l'adoption de chiens venant de Roumanie.<h3>Pourquoi ne pas adopter un chien en France ?</h3>J'ai souvent été à l'affut des publications de la SPA la plus proche de chez moi. Les deux chiens que j'ai eu avec mes parents venant de là, j'étais partie du principe qu'il en serait de même me concernant.Toutefois, il s'agissait majoritairement de chiens de grandes tailles à l'adoption. Pas que je n'en veuille pas, mais avec notre mode de vie actuel, nous préférions nous pencher sur un chien de petite taille.Néanmoins, ceux-ci étaient assez vite adoptés, contrairement à ceux de plus gros gabarits, trop pour que j'ai le temps de me positionner.<h3>Pourquoi la Roumanie ?</h3>Le pays m'importait peu. Cependant je voulais accomplir un acte qui avait du sens en adoptant et en sortant un chien d'une vie non méritée.En Roumanie, leurs conditions de vie sont dramatiques. La stérilisation coûtant cher pour la population roumaine, il y a un nombre incalculable de chiens errants dans les rues. De plus, devenant trop présents, le gouvernement ferme les yeux et même accepte des campagnes d’extermination.Ils sont donc ou tués dans des conditions souvent terribles ou jetés dans des fourrières.<h3>Comment ça s'est déroulé ?</h3>J'ai vu la bouille de Philippe (anciennement Enzo, c'est pas beaucoup mieux) sur une publication de la page Facebook de l'association.J'ai alors fait une demande d'adoption en répondant à un questionnaire avec de nombreuses questions pour s'assurer des conditions dans lesquelles le chien serait reçu.Ensuite, j'ai eu le droit à un entretien téléphonique avec la responsable de l'association et enfin une visite de mon habitation par une bénévole.Certains pourraient trouver les démarches assez lourdes. Cependant, au vu du passé des chiens, l'association veut s'assurer qu'ils seront adoptés dans les meilleures conditions possibles et aimés comme il se doit.Début mars, après un mois d'attente, Philippe est sorti du camion après plus de 25h de route.C'est un chien adorable, avec peu de séquelles de son passé. Il a dû apprendre la promenade et a une peur effroyable de l'eau mais à part cela, c'est un chien qui aime l'homme et qui est bien dans ses pattes.Un vrai pot de colle, constamment dans notre champ de vision.Il faut tout de même se préparer. Nous ne connaissons pas forcement leur passif, ils peuvent avoir des réactions de peur et de crainte face à l'homme. Il faut donc un temps d'adaptation plus ou moins long selon le chien. Si on est pas prêt à accorder du temps à l'éducation et à l'adaptation de ce petit être, il vaut donc mieux attendre avant de prendre cette décision.Par contre si vous vous sentez prêts, c'est un compagnon de vie qui vous sera éternellement reconnaissant. Ce petit être de 8kg qui pèse en réalité une tonne d'amour.💘Le début d'une longue aventure avec lui.L'épicurienne🍷

L'adoption d'un chien

Prenant la route, elle mit ses lunettes de soleil, appréciant la lumière baignant l’habitacle, réchauffant les sièges. Ouvrant les fenêtres, elle apprécia l’air frais du matin, promesse d’une nouvelle journée où tout serrait possible.Ça, c’est moi, chaque matin (ou presque).Ma "morning routine" qui est lancée dès que la ceinture est bouclée.Cette voiture, c’est elle qui me fait être matérialiste car si je ne devais garder qu’un objet ce serait elle.Non pas que je sois fan d’automobile, je suis même plutôt du genre à confondre les marques entre elles, cependant, j’aime la route, j’aime conduire pour tout ce que cela m’apporte.J’ai grandi en campagne, tributaire des bus qui ne passent qu’une fois dans l’heure et qui, en jour de neige, ne daignent pas monter la côte.Alors, dès que j’ai eu cette occasion, cette chance, je l’ai saisie. Non sans difficultés, certes.«Conduite lymphatique».Je n’en étais pas fière, mais la deuxième fois a été la bonne.Et depuis, adieu dépendance et parents-taxi, bonjour liberté !Car oui, c’est ce que je ressens au volant de mon bolide. A son bord, seule, je suis qui je veux. Sur le chemin du travail ou en direction de ma campagne, je m’invente. Au gré des musiques qui passent, au gré des gens qui croisent mon regard.(Un grand merci à eux, qui parfois me donnent envie de leur imaginer une vie, de les renommer même et m’offrent ainsi des moments légers et font parfois oublier la lenteur de la circulation !)Ces moments sont aussi des moments pour-moi, où je peux revenir sur ma journée, préparer la suite, réordonner mes idées ou simplement chanter à tue-tête sans qu’aucun sentiment de jugement ne vienne m’en empêcher (ou presque) !Et lorsque je partage ces moments, ils sont tout aussi importants, et bizarrement, toujours mémorables! Alors que ce ne sont «que» des trajets.Que ce soient des trajets vers les vacances, pour aller en soirée avec des amies ou encore rejoindre le cours de sport à temps, il me reste des souvenirs quasiment intacts de moments où nous étions deux, quatre voir cinq ou même six, transportés par ma voiture, pas toujours très propre ni très bien rangée, mais qui, finalement, m’a toujours permis de découvrir de nouvelles choses !Et peut-être bien que c’est pour cela que j’aime tant ma «cli-cli», parce que l’important, ce n’est pas davantage les destinations atteintes que les trajets qu’on aura fait et qui aujourd’hui me permettent d’avancer pas à pas, roues après roues, jour après jour.Ps : Ceci n’est pas une déclaration d’amour à mon auto, mais pas loin je l’avoue !Violette 🌺

On the road baby!

Lundi. Réveil à 7h, mon premier réflexe est de prendre mon téléphone portable. Je check mes messages, mes réseaux sociaux, je rigole devant 2 chiens qui font des pirouettes sur Tik Tok et je daigne enfin me lever de mon lit.Une douche, un petit déjeuner, une promenade avec Philippe (Philippe c’est mon chien, pas mon mec) et c’est parti pour une journée de travail.Vous allez me dire, bon pour le moment il est assez nul ton article, on s’en tape un peu le coquillard de ta vie.Venons-en donc au sujet principal l’addiction à mon téléphone.Aussi, je pense que cela touche beaucoup plus de personnes que moi, peut-être toi le premier ? (Oui je parle au masculin, je ne gère pas encore l’écriture avec le iel, mais évidemment bande de petits robots, vous êtes tous concernés). 🤖Je me mets des petits défis dans la journée allez tu poses ton téléphone le temps de te doucher et de faire à manger. Wahou, rebelle la fille.Cependant, c’est une vraie plaie dans ma vie quotidienne. Je suis rythmée par les messages de mes amies, par mon agenda, par mes rappels pour tout.Si je dois rechercher une recette, je vais sur internet alors que j’ai une dizaine de livres de cuisine. Plus la peine de s’embêter à aller au magasin acheter un plat à tarte, je le commande sur Amazon.Oui c’est très pratique, mais ça nous rend tellement plus fainéants et au final davantage addicts à ce petit appareil de l’enfer. Je n’oublie jamais mon téléphone quelque part, non. Par contre, je suis capable d’oublier tout le reste.Le principal problème qu’il engendre à mon sens est la remise en question. Pourtant positive dans beaucoup de circonstances, elle peut être tout le contraire quand elle est entrainée par la comparaison aux autres.Parlons d’Instagram :«Regarde je pars en vacances dans des endroits magnifiques et pas toi».«Regarde je suis heureuse et épanouie dans mon couple nous ne nous disputons jamais contrairement à toi».«Regarde je suis belle et je peux manger des hamburgers au restaurant ET PAS TOI».«REGARDE JE FAIS DU YOGA ET JE SUIS FAN DE TOFU ET PAS TOI».Ok, je me calme.Alors oui, j’aime le fait de poster des photos afin d’avoir des souvenirs de certains moments mais au fond j’aime aussi montrer que ma vie peut être intéressante et fun. Finalement c’est avant tout pour me le prouver à moi-même qu’à vous autres petits robots. Et c’est le plus triste dans l’histoire.Avoir un téléphone, être active sur les réseaux n’est pas un problème tant que ce n’est pas un outil pour pallier certains manques. On a accès à la terre entière sur un minuscule appareil. Sans, on se retrouve seule à devoir penser par soi et non en comparaison à ce qu’on voit sur nos écrans.Je vais parler, pardon écrire, comme une grand-mère qui radote et raconte sa folle jeunesse je vous préviens. Je ne sais pas pour vous mais mes meilleurs souvenirs avec mes amis c’est quand j’avais 17/18 ans. Pas de voiture, pas d’argent, en galère quoi. Je devais couper la Vodka avec de l’eau grenadine pour pouvoir la partager avec une copine avant de rentrer en boîte et être un peu alcoolisée comme on n’avait pas d’argent pour se payer à boire.Ouais parce qu’aller en boîte sans un minimum d’alcoolémie dans le sang on ne trouvait pas ça très drôle. Sans alcool la fête et plus folle ? Ce n’était pas trop notre cas.Mais c’est quoi le rapport, tu nous as perdu là.Et bien mes petits robots, finalement même avec une maison, un salaire, une voiture de quoi organiser de superbes soirées, je n’arriverai plus à connaître ces sensations ou alors partiellement, un instant, mais plus autant.Pourquoi ? Parce que tout n’était pas simple, on devait se donner un minimum pour arriver à ce qu’on voulait, on rencontrait des galères mais du coup souvent des fous rires.Quand c’est trop simple et bah je vous le dis, ça a moins de saveur.C’est pareil avec le téléphone et beaucoup d’autres choses, le confort et la simplicité que cela nous apporte a comme revers le manque de charme et d’authenticité.Si on cumule ça au fait que ces actions sont biaisées par ce qu’on voit sur le monde merveilleux (merdique) des réseaux et d’internet, bah merde on perd quand même vachement en plaisir.Faites des choses simples ou complexes mais faites les pour vous, pour combler votre vie et non celle des autres, ne soyez pas découragés par quelques difficultés, ça n’en rendra le résultat que meilleur.Lire un livre, apprendre une langue étrangère, faire le tour du monde ou juste passer une journée sur son canapé déconnecté de tout. Allez-y, faite le avec la satisfaction de le faire pour vous et en essayant de laisser de côté tout ce qui pourrait rendre ces instants moins plaisants.Prenez du temps pour voir ce que vous voulez et ce qui vous fait vibrer réellement et pas ce qui ferait rêver la majorité des gens.Cette leçon, elle est avant tout pour moi mais aussi pour tous ceux qui se retrouvent un tout petit peu dans ce descriptif.A part ça je vais bien promis, j’écris cela depuis mon ordinateur, un premier article peut être (ou pas) d’une longue série. Vous savez pourquoi ? Parce que j’aime écrire, et parce que j’ai envie de retrouver des activités que me procurent du bien-être et qui me détachent un peu de l’addiction à ce foutu téléphone. Ok je tape sur un clavier rattaché à un écran un peu plus grand… Prochain objectif écrire le suivant sur de papier en luttant contre les crampes de poignet ?<s>Défi accepté.</s>L'épicurienne 🍷

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