Le pouvoir du temps

Et là vous vous dites, bon avec son sujet de bac de philo, elle ne nous amuse pas beaucoup.

Oups, sorry.

Le temps, on court après.

On attend qu’il passe pour au final tout faire pour le retenir. Il est le remède mais aussi le poison de certains maux.

Alors, j’ai voulu changer de format et me laisser aller à l’exercice de la poésie.

On ne se moque pas.

Au pire, comme pour le crochet, la peinture, le yoga bah j’aurai essayé. (L’important c’est de participer non?

 

A toi le temps qui passe et me dépasse,

Tu es l’une de ces choses que l’homme ne contrôle pas.

Ce petit être mange et dérobe tout ce qu’il pourra.

Tu es un mystère.

Un matin on se rend compte qu’on a vieilli et tout s’accélère.

« Comment ai-je pu en arriver là ? » Vite raconter ce que le temps m’a apporté.

Trop grand trop vaste trop imprévisible pour être modelé.

Tu as été mon coéquipier pendant que mon cœur saignait.

celui qui a apaisé, même les plus noires de mes pensées.

Puis, j’ai aussi voulu te retenir, je ne vais pas te mentir.

Cela pour revenir à des instants révolus, comme si tu ne m’avais pas prévenu.

Mais toi le temps tu n’écoutes personne.

Tu vis tu meurs en même temps que nos cœurs raisonnent.

Tu fais partie de ces intangibles qui passionnent et rythme l’inrythmable.

Même te donner une temporalité, ils en ont été capables.

Comme une ombre, te saisir n’est pas une possibilité.

L’écume, la brume, les valets tu es tout ce que tu as créée.

Seulement tout tourne autour de toi, tu es un peu mégalo.

Tu es un la symphonie finale que l’on entend s’échapper du piano.

En ta présence, l’homme prend conscience de la chance qu’il a.

Celle de réaliser que tu es compté et qu’il faut te savourer.

Te sentir, te prendre, t’acheter, ils n’en n’ont pas été capable.

C’est ce qui te rend si rare et désirable.

Des crèmes, des bistouris ou encore du sport.

Tout est bon pour ne pas te laisser prendre notre corps.

Mais cette poésie elle sert avant tout à te remercier.

Te remercier d’être l’allié de nos moments agités.

Un jour je relirai ce poème, et me disant que j’avais plus de choses à dire.

De la haine, des questions, du regret ? Aujourd’hui, je t’adresse un simple sourire.

Une ode à ce que tu es, à ce que tu m’inspire,

Merci pour mon passé, mon présent et bientôt mon avenir...

2023-01-16 L'épicurienne Poésies