Jour après jour, minutes après minutes, tout vient à changer.
Notre regard sur le monde, notre regard sur nous même. Et parce que nous aussi, nous changeons, pour découvrir ou pour comprendre ce qui nous entoure, qui nous sommes, c'est nécessaire.
Changer en espérant que ce sera pour le mieux, évidemment.
Sauf que ça, ça fout clairement les jetons.
On sait toujours ce qu'on a.
On ne sait pas ce que l'on pourra ou pas avoir.
Cette idée est si forte qu'elle en est parfois paralysante.
On a une idée de ce que l'on aimerait devenir.
On a une envie de ce que l'on aimerait faire dans notre vie professionnelle. Mais on n'y arrive pas sans changer.
Sans changer ses habitudes, ses routines (again and again), ses fréquentations, ses activités,..
En fait, je dirai même, on ne peut y arriver sans travailler. Travailler sur soi, sur ses compétences, sur nos schémas qui nous emmènent inlassablement vers les mêmes situations.
Alors parfois, on ne sait pas qu'il faut changer. Parce que l'on est "bien" comme ça. C'est simple, ça roule, et même si ça bloque ou si ça fait mal, BOH c'est pas si mal.
A l'instar du patron qui "a toujours fait comme ça, alors pourquoi changer", c'est une flemme, une méconnaissance du grand bon en avant qu'un changement pourrait amener.
Le changement arrive parfois avec un grand coup de pied au cul. Tu ne peux pas faire comme si de rien n'était et sincèrement, je le trouve plus "facile".
Tu n'as pas le choix.
Tu dois faire face d'un coup d'un seul et tu es lancé. Tu es dans le mouvement pour découvrir autre chose.
Un tourbillon de changement auquel tu ne peux pas résister, qui balaye tout tes repères.
Oui, ça peut être inconfortable, un temps du moins. Mais, tu te découvre de nouvelles forces et tu vois que ton horizon est un peu plus lointain que ce que tu pouvais imaginer.Et ça, jusqu'au prochain bouleversement.
Car oui, il y en aura d'autres. Des tout petits et des très grands.
Parfois des souhaités, qui seront réfléchis, pesés, repensés un millier de fois avant d'entamer le processus. Ceux là sont merveilleux.
Angoissants aussi car ils nous laissent le temps de penser à ce qui peut mal se passer (coucou les overthinker que nous sommes) mais si beaux dans ce qu'ils nous permettent d'imaginer. Dans nos plans, dans nos têtes, tout est possible.A nous de mettre en œuvre nos étapes pour atteindre no(tre)s objectif(s).
Souhaitez grand. Souhaitez beau. Souhaitez pour vous et ceux que vous aimez. Souhaitez et tentez.
Au pire, ça ne sera jamais pire.Se planter, prendre une mauvaise décision ou rester dans une situation qui ne nous apporte plus assez ?
Se tromper, tout le monde est passé par là.S'entendre dire "Non", c'est monnaie courante.Mais le courage d'avoir osé, c'est le plus fou des courages !
On essaye, on tente, on teste et on verra bien ! Si cela compte, si cela a du sens, un intérêt pour soi, pourquoi s'empêcher de voir autre chose, même le temps d'un entretien ?
Je sais que cet article dénote un peu de ceux que j'ai pu écrire jusqu'à maintenant. Mais c'est une réflexion qui m'anime au quotidien.
Je voudrai tout voir. Je voudrai tout faire. Même les choses qui, au départ, ne me serait jamais venu l'idée d'essayer. (Vous avez déjà testé le yoga paddle ? Sincèrement, c'est génial, je vous le recommande).
Mais je crois que cela m'aide à me connaitre. A savoir, à ressentir, ce qui me permet de m'épanouir.
Si je m'écoutais, tous les deux mois je changerai de métier. Pas de taff, mais carrément de métier ouioui. Heureusement, au fil du temps, j'ai aussi appris ce qui me motive au quotidien et cela m'empêche d'être dans une fuite en avant, à vouloir toujours autre chose.
Parce que, non, l'herbe n'est PAS plus verte ailleurs.(Mais braver ses limites, écraser ses appréhensions, quelle satisfaction, quel bonheur.)
Savoir ce qui nous motive, savoir pointer ses victoires et ses défaites et en tirer les leçons c'est ça qui fait du changement une chance unique. Au fur et à mesure de ce processus d'essai-erreur, on apprend à naviguer plus sereinement.
Il a certains chanceux qui ont rapidement trouvés "leur voie".
Pour moi, je crois que j'ai pris un peu de retard mais ne vous en faites pas, je suis en chemin.Je continue de rêver, à faire ce que j'aime et ce que je sais faire. Pour autant, dès que je le sens, je m'essaye à autre chose, je me frotte à d'autres gens, à d'autres pensées, à d'autres activités.
Qui sait, un amour incroyable pour le jet-ski pourrait se tapir derrière mon amour du réglisse ? (Qui trouve un lien (n'importe) gagne un dessin).
Alors, vous êtes prêt à vous lancer dans votre tourbillon ?
Violette